La séance commence alors que le vaisseau des PJs (il faudra d'ailleurs lui trouver un nom) saute dans l'hyperespace pour franchir la dernière étape qui les sépare de leur destination finale, l'astroport de Banfi dans la ceinture d'astéroïdes du système de Glisten.
Après deux mois d'expédition, les PJs sont impatients de retrouver la compagnie de leurs semblables et de palper les barrettes de crédits qui leur ont été promises (2 paquets de crédits par personne, sauf pour Zlokov le Droyne qui en aura trois car il a fourni le vaisseau et le commandant Ortiz qui en aura quatre car il a fourni l'escouade de mercenaires).
Recrutés deux mois plus tôt par Zlokov le Droyne, capitaine du vaisseau marchand … (nom à définir), lui-même recruté quelques jours auparavant par le Baron Olav Hault-Plankwell, responsable d'une petite société pharmaceutique indépendante, les PJs reviennent de la planète Dawnworld où ils devaient récupérer discrètement entre 50 et 80 glandes de Banthas que le baron souhaite utiliser pour des recherches pharmaceutiques.
Précisons que la planète Dawnworld est une planète de type terrestre à la faune et à la flore assez exubérantes, mais totalement dénuée d'habitants intelligents, bien que susceptible d'abriter temporairement des groupes de pirates, des terroristes anti-impériaux, voire même des fuyards ou autres aliens infréquentables. En tout cas, c'est ce que disent les rumeurs …
Heureusement pour notre petite équipe, les choses les plus dangereuses que les PJs eurent à affronter se limitèrent à quelques tigres aux dents de sabre, quelques aigles géants aux becs tranchants, quelques serpents gargantuesques et beaucoup de moustiques et de sangsues, ainsi que quelques plantes carnivores égarées.
Les loups hurlants d'Ortiz étaient d'ailleurs un peu déçus de ne pas avoir pu défourailler sur des Aslans en maraude ou des pirates Vargr mal embouchés. Mais dans la vie, on fait pas toujours ce qu'on veut !
Bref, après avoir massacré allègrement et dépecé plus de deux cents Banthas, nos amis prirent le chemin du retour, chargés d'autant de peaux, de dents et de cornes de ces charmants ongulés (valeur à déterminer, entre 1 et 4 paquets de crédits, suivant les besoins du système dans lesquels ces dépouilles seront vendues), ainsi que 76 petits containers frigorifiques contenant les glandes pituitaires (ou équivalent) de ces pauvres ruminants.
Mais au fait, c'est amusant, vous n'avez pas pensé à me demander si les Banthas étaient une espèce protégée par l'empire ou non ...


N'oublions pas non plus de préciser que :
* pendant tout le voyage, Grigor BOROCHENKO le scientifique de l'expédition, a discrètement testé sur le vaisseau sa toute dernière invention, un système de collecte d'hydrogène à partir du vide intersidéral, invention que Grigor juge prometteuse mais qu'il mettra surement assez longtemps à mettre au point, n'ayant accès ni à un laboratoire correctement équipé, ni à des fonds suffisants pour le faire fonctionner;
* et que pendant le trajet de retour, Tessa Wilson, la médecin/ingénieur du bord, a analysé discrètement les glandes de Banthas et s'est aperçue que ces glandes continuaient à vivre et ne se dégradaient pas, allant même jusqu'à montrer quelques facultés de régénérations bien étranges.
Mais revenons au début de l'aventure, lorsque, au moment du saut en hyperespace, les PJs ressentent un étrange étourdissement, accompagné d'une nausée inhabituelle.
Alertés par ces étranges sensations, nos valeureux aventuriers décident alors de passer la première journée à monter la garde et à effectuer des analyses pour voir si tous les paramètres du saut et du vaisseau sont "nominaux", comme on dit dans tout bon JdR de SF.
Bilan de cette journée de surveillance : RAS.
Rassurés, les PJs s'endorment donc du sommeil des justes une fois la "nuit" venue.
Hélas, leur repos est vite agité car ils font tous des cauchemars horribles leur faisant revivre les moments les plus difficiles de leur vie.
Le lendemain matin, fatigués, la plupart des membres du groupe font état de symptômes inhabituels mais quasiment identiques :
* yeux gonflés dont la sclère tourne au jaunâtre (fourmillements lumineux pour le Droyne)
* chevilles gonflées et douloureuses (base des ailes pour le Droyne)
* Difficultés à respirer et douleurs dans la poitrine (sous les ailes pour le Droyne)
Alors qu'ils comparent leur symptômes autour d'un café reconstitué, Grigor se dit que cela lui rappelle quelque chose. Il empoigne rapidement sa tablette pour faire une recherche Gogole pendant que Tessa l'ausculte pour essayer de comprendre cet étrange mal qui semble tous les frapper.
Soudain, Grigor réalise qu'il connait effectivement ces symptômes et la surprise de sa découverte lui fait avoir une forte et douloureuse quinte de toux.
Tessa, toujours en train de l'examiner, diagnostique alors chez Grigor une fulgurante embolie pulmonaire.

N'écoutant que son courage et forte de ses années de pratique de la médecine d'urgence, elle réagit à la vitesse de l'éclair et injecte un anesthésique puissant à Grigor qui n'a pas la temps de partager sa découverte avant de s'endormir.
Avec l'aide de Hudson, l'un des Loups Hurlants d'Ortiz, Tessa porte alors Grigor dans un Medvac et lance la programme de diagnostic automatique dans le but de l'opérer dans les minutes qui suivent pour lui sauver la vie.
Quelle n'est alors pas la surprise de Tessa et du reste du groupe de découvrir sur les scans médicaux de la poitrine de Grigor que celui-ci n'est pas victime d'une embolie pulmonaire, mais arbore plutôt une grosse tâche noire sous son poumon droit !

Une première analyse rapide montre qu'il s'agit de matière organique vivante.
Un scan de Hudson est alors rapidement réalisé et force est de constater que celui-ci souffre de la même affliction, comme sans doute l'ensemble de l'équipage du vaisseau, une contamination par un étrange parasite.
Grigor, qui ne semble plus en danger immédiat, est alors sorti de son anesthésie et déclare fièrement, mais trop tard (car Ortiz l'avait déjà compris), que leurs symptômes sont les mêmes que celui des cobayes de Glenda 2.

Consternation !

Les réflexes militaires du commandant Ortiz prennent alors le dessus et celui-ci ordonne à ses hommes de poser des charges explosives aux endroits stratégiques du vaisseau, prêt à le détruire plutôt que de laisser la population de leur port de destination se faire contaminer, ainsi que, peut-être, le reste de la galaxie !!!

Il est ensuite demandé à Tessa de lancer une série d'analyses plus complètes sur le parasite infectant Hudson, pour tenter d'en apprendre plus à son sujet.
Pendant ce temps, Ortiz le prudent se met à soupçonner Kozlov le Droyne de les utiliser comme cobayes pour des expériences qui auraient pu être commanditées par Olav Hault-Plankwell, le noble personnage qui a financé cette expédition.
Ortiz dépêche alors ses loups hurlants pour appréhender Kozlov, lequel, sagement, n'oppose aucune résistance.
Alors que Ortiz interroge le Droyne et que Tessa lui scanne les entrailles, les premiers résultats des analyses complémentaires sur Hudson font apparaitre une anomalie, en ce sens que les scanners médicaux n'arrivent pas à visualiser l'intérieur du parasite, comme si une étrange matière noire absorbait toute onde envoyée par le scanner.
Enfin, le scan de Kozlov montre lui aussi que le Droyne est contaminé par le parasite, ce qui tendrai à démontrer qu'il n'est pas le complice du Baron Olav.
Et pour tenter de prouver son innocence, sa sincérité et sa volonté de collaborer, Kozlov explique alors aux autres membres du groupe qu'il a déjà eu à faire à une certaine matière noire qui ressemble étrangement à celle qui infecte les parasites qui grossissent en eux !
Hélas, l'un des joueurs étant lui-même en proie à un parasite d'une autre nature, la séance doit alors s'interrompre un peu prématurément et nous devons, la mort dans l'âme, laisser nos protagonistes dans l'indécision jusqu'à la semaine prochaine.
- Comment vont-ils exploiter les résultats des dernières analyses ?
- Quelles déductions brillantes vont-ils faire à partir de ces résultats ?
- Quelles pistes aventureuses vont-ils choisir de poursuivre pour sauver leur peau ?
- A moins qu'ils ne décident de précipiter leur vaisseau dans un soleil ?