[LCS] Résumés

Modérateur : Danilo

Akaihana
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Re: Résumés

Message par Akaihana »

:bien: Chouette compte-rendu !

Deux petits détails cependant : St Marc et Du Chastel étaient déjà au courant du fait qu'Ange est une donzelle. Et en fin de partie sinon, Oudné nous a dit de suivre quatre personnes du village aztèque, dont la belle Méli... Me souviens plus des autres noms.
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MMJ
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Re: Résumés

Message par MMJ »

Voila le résumé de la dernière séance. Suite à différents avis de notre capt'ain meujeu, j'ai décidé de changer de style et de relater les événements du point de vue de Consuella. Le résultat ne me satisfait que moyennement, à vous de me dire la formule que vous préférez entre l'ancienne et la nouvelle.

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La matinée est passé bien plus vite qu’on l’aurait cru, et on s’est tous retrouvés pour causer de c’que chacun avait pu apprendre de son côté.
J’dois dire que j’étais pas si surprise que ça quand Pierrot et la Guivre ont causé des horreurs cachés dans l’manoir du taulier local. Ce foutu De Ronfleur, l’est bien trop gentillet pour être honnête.
En tout les cas, l’capitaine à pas eu besoin d’nous rappeler pourquoi on était là : notre but premier l’à pas changer, faut qu’on retrouve ce foutu indien d’Nanir.

T’jour est-il qu’on à réfléchit à comment occuper notre après-midi. J’ai proposé d’aller jeter un œil dans l’ancienne baraque à De Ronfleur, celle ou y’à un moulin à côté, mais ça à pas fait l’unanimité. A la place de ça, on est parti visiter une plantation voisine, et pas n’importe laquelle. Celle de Lamarque, la crevure de bourgeois qu’en à fait baver à N’seringi dans l’temps.
Histoire de pas alarmer notre hôte, il à été décidé de pas envoyer tout l’monde. N’seringi est resté en arrière, bien sur. Par peur de son ancien maître ou parce qu’il lui aurait sauté à la gorge en le voyant, j’saurais pas dire. Moi et d’autres, on lui à demandé le nom de sa mère et de sa sœur, histoire de. Les sortir de là, c’est le moins qu’on puisse faire pour un type bien comme N’seringi. Y’a aussi le Boucher et la Guivre qui sont restés en arrière.

En chemin, on à vite remarqués que ce foutu pont de cordes, qui nous avait causé tant de problèmes à l’aller, avait été réparé. L’était fichtrement temps.
Le voyage s’est pas fait sans problèmes. C’est pas que ça devient comme une habitude, mais presque : des salopiauds ont tentés de nous rectifier à coups de mousquets tandis qu’on était sur le chemin. La consolation, c’est qu’y visent toujours comme des pieds. J’sais pas si c’est le stress de ces derniers jours, et toutes les situations bizarre qu’on à vécues, mais tout le monde s’est j’té dans la mêlée de bon cœur.
Nos agresseurs étaient des nègres, et j’dois dire qu’entre nos lames et nos pistolets, on en à fait d’la vraie charpie. Ces pauvres bougres étaient pas prêts à lutter contre des féroces pirates comme nous. L’vrai problème, c’est quand une de ces créatures du diable à émergé des fourrés, se jetant sur le Gascon. Faut dire que l’second y fut vif sur ce coup là, embrochant la sale trogne du monstre sur sa rapière. Mais l’démon s’est pas arrêté pour autant et lui à charclé l’bras d’sa main griffue.
On est tous venus aider l’Gascon, bien sur, et cette horreur à fini par se faire plier par Pierrot. L’à ensuite brûler l’corps pour être sur qu’on ais pas d’mauvaise surprise. Décidément, l’à vraiment une obsession pour le feu et la poudre. J’commence à comprendre pourquoi l’est maître canonnier.

Xabi l’en menait pas large : la griffure de l’aut’ saloperie l’était sacrément profonde. Chuis pas médecin, mais j’ai bien l’impression qu’sa plaie l’était infectée. Bichon l’à alors dit qu’il le ramenait à la plantation de De Ronfleur pour que le boucher le rafistole : on étaient pas si loin que ça sur le chemin. Ce foutu Gascon m’a envoyé paître quand j’lui ais dit que ce serait bon d’aller faire purifier sa plaie par un bon curé. Qu’y fasse comme y veut, mais dans son cas, moi j’dis que de l’eau bénite, ça sera plus efficace que la science de m’sieur St Marc.

Enfin, on s’est remis en route, et on à pas mis bien longtemps à arriver chez Lamarque. Pas grand-chose à dire de son domaine : ça ressemblait à une vraie plantation, par comme l’espèce de cirque de chez De Ronfleur. A la différence que y’avait pas lourd de nègres à s’échiner dans les champs, mais un paquet de blancs. Des engagés. En tout cas, leurs regards laissaient pas de doutes : les conditions de travail et la vie ici d’vait être bien triste.
On à vite étés accueillit par Lamarque et sa bourgeoise. Il nous à servit de la limonade, et on s’est posé à une table au milieu d’une grande clairière, protégés du cagnard par une grande ombrelle.
On a vite remarqués que, même si y cherchait à se donner un air de personne riche, y devait pas l’être tant que ça.
L’était comme enragé par les disparitions d’esclaves, et l’à traité sa servante comme un tas d’merde, allant jusqu’à la frapper d’vant nous. J’sais que c’est comme ça que ça se passe en temps normal dans une plantation, mais ça m’à mis en rogne. Pas que moi d’ailleurs, l’capitaine l’était à deux doigts d’perdre son calme et de saigner Lamarque à coups de rapière.

Lamarque nous à fait tout un discours sur De Ronfleur, en l’accusant d’être à l’origine de la disparition des esclaves. Nous à dit qu’il était obligé de recruter un engagé par jour, et que la dernière disparition remontait à trois jours. Même les engagés finissent par disparaître, apparemment. Il à pris ses airs de grand monsieur, en disant que De Ronfleur lui pourrissait la vie depuis près de vingt ans, qu’il était possédé par le démon, comme son père avant lui. Il à aussi ajouté qu’il lui suffirait de peu de choses pour liguer les propriétaires des environs contre son rival, et le massacrer d’une façon équivalente à celle de son paternel.
Y causait beaucoup, mais dès qu’on le remuait un peu, s’faisait tout pt’it. Une grande gueule, mais des pt’ites couilles.

Ange l’à été l’plus diplomate de nous tous, encore une fois. Enfin, j’veux dire … elle à été la plus diplomate. J’ai toujours du mal à concevoir l’fait que ce soit une fille. Et dire que j’le trouvais plutôt attirant la première fois qu’on s’est rencontré. Enfin que je la trouvais … bref.
Grâce à ses talents d’oratrice, on à eu le droit de faire un tour du domaine, guidés par sa servante. Celle-ci offrait à priori d’autres services que ceux d’une bonniche à Lamarque, et pas de son plein grès. Ca m’a donné la gerbe. Ou que j’aille, c’est toujours pareil, y’a toujours les mêmes porcs vicelards qui profitent de leur condition pour asservir les femmes. Bien contente d’être devenue pirate. Encore que … quand je repense à cette histoire sur la plage, quand on à rencontré Howell Davis …

La discussion avec la servante et des engagés nous à permis d’en apprendre un peu plus. Le fait que De Ronfleur soit un foutu sorcier à pas l’air d’être un secret. Un engagé à même assisté à des cérémonies nocturnes, y’a un mois. Y voulait fout’ le camp de chez Lamarque, mais est revenue quand il à vue les bizarreries de chez De Ronfleur.
On s’est aussi renseigné sur la famille de N’seringi, mais y auraient disparus yà longtemps de ça déjà. Ca m’a fait un choc pour lui. En dehors de ça, on s’est pas éternisés, et on est rentré. L’à fait un froid de canard tout le long du chemin du retour, et on s’attendait au pire. Mais s’est rien passé. Tant mieux je suppose. Bordel de dieu, j’ai l’impression qu’mes nerfs vont lâcher si on reste dans ce foutu endroit trop longtemps. Avec toutes ces histoires de sorciers, zombis et loups-garous … J’en vient à me dire que même le Pirate sans nom m’fous moins les foies.

De retour chez De Ronfleur, le Boucher nous à dit qu’il s’était occupé de la plaie de Xabi. L’était pas si profonde que ça, mais il faut la surveiller, pour éviter tout risque de gangrène. Bichon et N’seringi nous ont également dit avoir filé le contremaître une bonne partie de la journée, mais sans rien trouver de notable en dehors de son vilain regard. Et le fait qu’il semble se cacher du soleil …
N’seringi était secoué quand on lui à dit pour sa famille, même s’il à pas trop voulu le montrer. Il garde espoir, mais y’a peu de chances qu’on les retrouves un jour, et c’est bien triste. En dehors de ça, moi et l’Gascon on s’est pris le choux. Il me gueule toujours dessus pour un rien, et m’dit toujours de la fermer dès que je dis des choses qui lui plaisent pas. C’est un bon second, s’pas le problème, mais c’est aussi une sacrée tête de cochon.

Pendant le repas du soir, on à décidés tous ensembles d’y aller franchement avec De Ronfleur. Bichon à parlé de l’agression, en décrivant le zombie comme un grand type costaud et résistant. Le De Ronfleur, il est devenu vert de rage, et pas qu’un peu. Son ton l’était un peu excessif, mais il avait vraiment l’air sincère. Il à dit qu’il laisserait pas cette agression impunie, et qu’il allait retrouver les coupables pour les punir.
Mais sous sa rage, on pouvait aussi l’sentir inquiet et tracassé. L’a vite quitté la table, et Tani aussi. Trop étrange pour être honnête comme comportement. S’est barré dehors en catimini avec sa servante, droit vers la cabane du contremaître. Certains d’entre nous, les plus discrets, les ont suivit et ont écoutés ce qui se disait dans la cabane.

C’était pas bien dur : ils gueulaient comme des veaux. De Ronfleur et Tani disaient au contremaître de « laisser les invités tranquilles ». L’autre se démontait pas et leur tenait tête. Pour lui, on s’rait « des vermines insidieuses, et donc de potentiels sacrifices ». Tani coupa court en disant que ses désirs seraient exaucés, mais qu’il devait respecter les ordres avant tout.
Là-dessus, De Ronfleur à ajouté que la situation était grave, que le loup-garou devait se nourrir. Il donna ensuite des ordres : capturer des engagés venant des plantations environnantes. En plus de ça, il irait demain au marché de Saint-Pierre recruter des engagés.

Autant dire que quand tout le monde à été mis au parfum, on les à eues petites et bleues. On s’est organisés en tours de gardes dans nos chambres, et j’peux dire que j’ai jamais autant cramponné mes surins que cette nuit là. S’est pourtant rien passé, en dehors de Bichon qui nous à fait un cauchemar dont il à refusé de parler.

Le lendemain, on était pas frais … Xabi est allé rentre une visite à Meli, puis aux autres prêtres Aztèques, avec Ange collée à ses basques. Bichon à retourné son plumard sans dessus-dessous, comme à la recherche de quelque chose. Son cauchemar à du sacrément le marquer. En ce qui me concerne, j’ai demandé à m’sieur St Marc de plancher sur la recette de la potion destinée à lutter contre les loups-garous. On sait jamais.

Dans le reste de la matinée, on à appris qu’Oudné, le vieil oungan, avait disparu. J’ai bien peur que sa prédiction ait été exacte que le loup-garou l’ais bouffé.
Sinon, on à assisté à un attroupement dans le coin Aztèque du village. Le prêtre de Tlaloc, Mogutu, semblait à l’écoute des gens pour … pour décider comment serait le temps dans les jours qui viennent. Alors leur foutu sorcellerie leur permet même de contrôler le temps ? Bordel de bordel, mais qu’est ce que c’est que cet endroit !
Bichon à eu une petite discussion avec la prêtresse habillée en noir, une vieille pie avec un gros monocle, qui lui à dit qu’elle essayait de concilier les deux religions du village sans trop y parvenir.
A un moment, Xabi est revenu vers le groupe, en disant qu’on aurait bientôt un contact avec Nanir. Enfin une bonne nouvelle.
Il a aussi aperçu Meli qui quittait le village et s’enfonçait dans la forêt …
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Re: Résumés

Message par Danilo »

Bon, alors encore une fois un bon résumé. :bien:
Perso je m'en fous de la manière utilisée pour les résumés : narrative et/ou point de vue de perso. Ca peut être les 2 : sur une base narrative et neutre, on peut très bien faire un petit encadré à un moment donné pour y inclure le point de vue du perso sur une scène ou un événement précis.
Bref, c'est vous qui le sentez !
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Re: Résumés

Message par Danilo »

LES CINQ SOLEILS - SEANCE N°21 DU 17/09/11

ADIEU BARBE NOIRE !

Caroline du Nord, dimanche 23 Octobre 1718.
Le Colonel Rhet vaincu, son cadavre décapité et sa tête exposée aux vents de la Cape Fear River, les pirates se préparent à quitter la compagnie du Major Steede Bonnet, ne manquant pas de lui donner rendez-vous fin novembre à Coxon's Hole. Remontant vers le nord, la Flamberge fait escale à la Crique du Hunier, à la recherche des épaves des navires de Teach. Grâce aux indications précises de Bonnet, l'équipage localise aisément les épaves, qui gisent à quelques mètre de fond. Quelques heures suffisent à récupérer ce qui peut l'être à bord des navires. Un peu de butin, pour quelques centaines de pièces de huit, mais surtout un petit coffret intact appartenant au Pirate Sans Nom. A l'intérieur, un plan dessiné à la main de la rade de Vera Cruz et des lettres adressées par une mère à son fils bien aimé, un certain Edward Low, domicilié au chantier naval de Boston. D'après la description faite dans les lettre, aucun doute n'est possible : le Pirate Sans Nom a un nom, et ce nom est Edward Low...

Caroline du Nord, Jacksonville, lundi 24 Octobre 1718.
A la recherche de Richards et de ses hommes, les pirates se rendent dans la petite bourgade de Jacksonville. Ils apprennent qu'un pirate aurait séjourné dans une ferme un peu au sud de la ville. Se rendant sur place, ils découvrent que Richards et ses hommes sont bien passé par là, profitant de l'hospitalité forcée du fermier. Mais Richards n'est pas là, il a mis les voiles vers le sud le 12 octobre, probablement en direction des Bahamas.

Caroline du Nord, Pamlico River, mardi 25 Octobre 1718.
La Flamberge se dirige toujours vers la nord et débouche sur la baie d'Ocrakoke. Remontant la Pamlico River au-delà de la ville de Bath Town, les pirates parviennet à découvrir le campement d'Israël Hands, ancien compère et ami de Barbe Noire. Le campement est miteux, reflétant l'état physique de la jambe meurtrie de Hands. Ce dernier raconte comment il a été blessé par Teach, puis évoque le blocus de Charlestown en avril et le tragique épisode de la Crique du Hunier, débouchant sur le maronnage de Bonnet, Hands et Richards. Hands ne cache pas qu'il semble avoir mérité son sort, attendant d'être définitivement emporté par sa blessure. Il n'en veut pas à Barbe Noire, qu'il décrit comme un pirate juste mais prompt à la colère dès qu'il sent la moindre entourloupe, ce qui explique sa réaction... Après les avoir mis en garde contre les violents accès de colère dont Barbe Noir est capable, Hands avoue aux pirates qu'il serait prêt à se réconcilier avec son ami. Il leur explique comment Barbe Noire prend plaisir à terroriser la population de Caroline du Nord tout en manipulant le gouverneur Charles Eden. Il leur indique le lieu où il pense que Teach a établi son campement, près de la Passe d'Ocracoke à l'embouchure de la Pamlico River. Le Boucher tente de mettre un terme à la souffrance de Hands, en amputant sa jambe infectée. Ce dernier semble avoir survécu à l'acte de chirurgie du médecin de la Flamberge... Les pirates se mettent donc à la recherche de Barbe Noire.

Caroline du Nord, Bath Town, mercredi 26 Octobre 1718.
Sur la route pour la baie d'Ocracoke, une petite délégation de la Flamberge décide de faire une halte à Bath Town, afin de prendre la température de la capitale de la Caroline du Nord. Les rumeurs en ville vont bon train. Outre le sentiment de terreur palpable au sein de la population, les pirates découvrent que Charles Eden et son commis M. Knight touchent des pots-de-vin de Barbe Noire en échange d'une impunité qui fait bouillir les notables de la ville. Teach est décrit comme un démon invincible qui massacrera toute la Caroline si quelque chose est tenté contre lui. Les notables semblent fustiger l'attitude de leur gouverneur (lequel a en plus célébré en personne le quatorzième mariage du capitaine pirate) et ont visiblement décidé de prendre les choses en main pour mettre un terme aux exactions de ce maudit pirate !

Caroline du Nord, Ocracoke Inlet, mercredi 26 Octobre 1718.
En fin de journée, la Flamberge localise le repaire de Barbe Noire. Arborant le pavillon noir, l'accueil de Teach et ses hommes se veut des plus chaleureux. Une immense orgie est organisée sur le champ ; on fait rôtir boeufs et cochons tandis que le rhum coule à flots ininterrompus. Après les festivités, les pirates rapportent à Barbe Noire les dernières infos... Ils lui exposent le danger que court la piraterie caraïbe et en particulier Barbe Noire. Entre les navires de guerre du Gouverneur Spotswood de Virginie, l'embryon de rébellion des notables de Caroline, les hommes de Woodes Rogers et la construction de navires à Charlestown (sans compter de Clichy et Cassard !), le vent semble tourner à l'ouragan. Barbe Noire les félicite pour avoir anéanti Rhet. Mais il ne se laisse pas démonter et, au courant de tout cela, affirme ne craindre personne, tant il tient le Gouverneur Charles Eden dans le creux de sa main. A l'évocation de l'attaque de Vera Cruz, Teach semble étonné que les pirates en sachent autant. Barbe Noire a rencontré Vane début octobre et se dernier l'a convaincu de participer à la prise de Vera Cruz. Barbe Noire ne voit pas d'inconvénient à la participation de la Flamberge, mais invite les pirates à régler leur différend avec Vane. Vane est l'ami de Teach et Teach lui a donné sa parole, aussi Teach fera tout pour protéger le secret de Vane. A force de persuasion et d'arguments convainquants, les pirates parviennent à semer le doute dans l'esprit de Barbe Noire, touchant à la corde sensible : la traque annoncée de Barbe Noire pourrait mettre en grand danger l'entreprise de Vane ! Pestant contre ces chacals galeux qui complotent dans son dos (les gouverneurs), Barbe Noire est prêt à mettre à feu et à sang les colonies anglaises, et même toute l'Amérique !...
Au coeur des échanges, La Caresse, Xabi, Eglantine et La Torche font une proposition à Barbe Noire qui éveille fortement sa curiosité : puisqu'une attaque de front des chasseurs de pirates ne pourrait que renforcer leur haine contre les forbans, ils proposent de négocier la disparition de Barbe Noire... Les pirates proposent à Teach d'aller à la rencontre des HMS Pearl (frégate) et HMS Lime (brick) de Virginie, afin de proposer un marché à leurs capitaines : la disparition définitive de Barbe Noire des colonies en échange de sa "mort" fictive. L'intérêt est évident : sauver Barbe Noire d'une traque sans fin menée par les gouverneurs et ainsi préserver les chances de résussite de l'entreprise de Vane. Quant aux Anglais, ceux-ci auraient toute la gloire de la "mort" de Barbe Noire, ramenant la paix dans les colonies (plus apport d'un pot-de-vin aux capitaines du Pearl et du Lime). Voilà une entreprise fort risquée mais qui pourrait au final être bénéfique à chaque partie tout en limitant les pertes ! Barbe Noire accepte le plan, remet aux PJ une lettre prouvant sa parole et sa bonne foi, ainsi que 2500 PH. Il leur promet bien plus si le plan fonctionne. Il leur suggère de donner rendez-vous au Pearl et au Lime dans un lieu en sécurité (à terre), quelque part au nord de la baie d'Ocracoke.
Barbe Noire indique que Vane est parti vers le nord le 16 octobre et qu'ils se sont donné rendez-vous à Charlestown début décembre, où Vane avait un plan génial à soumettre à ses compagnons d'attaque de Vera Cruz. Il précise aussi qu'un autre pirate, Christopher Moody, croise plus au nord à bord de son deux-pont fort de 200 hommes...

Virginie, Jamestown, samedi 29 Octobre 1718.
La Flamberge reprend la mer, toujours vers le nord, en direction de Jamestown, capitale de la Virginie et siège du Gouverneur Spotswood. Ils se partagent en deux groupes afin d'écumer les établissements de la ville à la recherche d'indices et autres informations sur les HMS Pearl et HMS Lime. Ces navires sont bien à quai mais l'effervescence qui règne en ville n'augure rien de bon... Ils apprennent que :
  • Des notables de Bath Town se sont très récemment rendus à Jamestown pour apporter leur concours financier à la lutte anti-pirates
  • Les habitants de la ville puritaine de Jamestown sont exaspérés des méfaits rapportés sur les exactions de Barbe Noire (pillages, séquestrations, viols, chantage...)
  • Les officiers accusent les gouverneurs d'être responsables de la situation actuelle car ils n'ont jamais rien fait par le passé pour empêcher cette situation dramatique pour l'économie des colonies
  • Ces mêmes officiers louent l'action du Colonel Johnson (gouverneur de Caroline du Sud) et de Woodes Rogers, car ces derniers vont bientôt mettre fin à la piraterie
  • On rapporte qu'un autre pirate dont on ignore l'identité sèmerait la terreur un peu plus au nord (rapporté par la dernière expédition du Pearl et du Lime)
  • Le Lieutenant Robert Maynard, Second du HMS Pearl, a été nommé à la tête d'une expédition punitive à l'encontre de Barbe Noire dont la tête est mise à prix (10000 PH). Non pas à bord du Pearl et du Lime, mais à bord de 2 sloops chargés à bloc destinés à cueillir Teach dans la baie d'Ocracoke
Bref, les temps sont durs pour les pirates ! La Flamberge décide alors de refaire route vers Ocracoke et d'attendre en chemin les sloops de Maynard afin de mettre à exécution le plan concocté plus tôt...
A Jamestown, Ange tombe par hasard sur... son ex-mari !!! Nous jouerons cet épisode en flashback lors de la prochaine séance... Quant à Xabi, il apprend que sa mère serait devenue l'épouse de l'un des 4 riches Espagnols suivants : l'ex-gouverneur de Cuba (rentré en Espagne), le gouverneur de Santo-Domingo, le gouverneur du Venezuela ou... Don Blas Perez de Sandoval, le gouverneur de Porto Rico !!!

Caroline du Nord, quelque part entre Roanoke Inlet et Cape Hatteras, mercredi 2 Novembre 1718
L'équipage de la Flamberge prend son mal en patience et attend la venue de Maynard. Durant une semaine, les hommes s'entraînent au combat et à l'abordage... Le 12 novembre, les sloops de Maynard sont enfin en vue ! Communiquant par signaux, la Flamberge propose un rendez-vous à Maynard sur la plage afin de discuter de Teach. Maynard accepte et, tous canons chargés, les hommes prêts à ouvrir le feu, deux délagations se retrouvent face à face sur la plage pour entamer les négociations.
La Caresse, Eglantine et Xabi font parler leur verve et avancent tour à tours les arguments de leur plan. D'abord hésitant, Maynard semble séduit par cette idée qui fera de lui un homme célèbre tout en lui épargnant une confrontation qui pourrait lui être fatale (malgré la présence de plus de 100 hommes parfaitement armés). Bien qu'il s'interroge sur la valeur de la parole donnée par des pirates (Barbe Noire puis La Caresse), il finit par accepter contre une indemnité s'élèvant à la moitié de la prime pour la capture de Teach, soit 5000 PH. Une fois l'Assemblée de la Flamberge d'accord pour cette "avance de fonds" qui sera plus tard remboursée par Barbe Noire, La Caresse et Maynard font affaire. Maynard donne 3 jours à Barbe Noire pour quitter Ocracoke et la région. En échange, Il promet (ainsi que l'a demandé Teach) de relater une mort glorieuse du pirate.

Caroline du Nord, Ocracoke Inlet, jeudi 13 Novembre 1718.
Victoreux, les pirates de la Flamberge retournent auprès de Barbe Noire et lui annoncent que le plan a fonctionné ! La tentative de corruption des officiels, pourtant loin d'être gagnée d'avance, s'est révélée fructueuse, montrant ainsi combien l'équipage de la Flamberge pouvait faire preuve d'une ruse digne des plus grands pirates !... Et montrant aussi combien ce monde est pourri...

- FIN -

Nous n'avons pas joué le Pélican, mais ce sera le cas lors de la prochaine séance...
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Re: Résumés

Message par Corren »

N'oublions pas que Barbe Noire est "mort" dans un combat héroïque face à un adversaire redoutable (ou comment les PJs écrivent l'Histoire) :mrgreen:
Il a fallu 5 balles et plus d'une vingtaine de coups de sabre pour mettre à terre ce démon des mers !
(oui, Barbe Noire adore les flatteries)
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Re: Résumés

Message par yoda »

Dans l'histoire réécrite, c'est un petit groupe de commandos qui sont allés tuer Teach ? Parce que les 100 hommes de Maynard, ils risquent de réaliser qu'il n'y a pas eu de combat contre Teach, non ? :siffle: En plus ils vont tous rentrer sans une égratignure, étrange après un tel combat...

Petite précision, il s'agit non pas de l'ex-mari, mais de l'ex-futur-mari ou ex-fiancé. Ange a eu l'intelligence de se casser avant de devoir partager la couche de ce vieux schnock.
Yoda

C’est pas parce que 38 millions de mecs font la même connerie que c’est pas une connerie.
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Re: Résumés

Message par Akaihana »

Disons que dans cette supercherie, tous les hommes de Maynard sont complices. Ils n'auront pas moins de 15 000 pièces de huit à se partager, sans même parler de la gloire dont ils vont être auréolés. Et tout ça sans combattre le diable en personne qui aurait chèrement défendu sa couenne, sachant que les rosbeefs n'avaient pas misé sur la présence d'une frégate de guerre (en l’occurrence nous). Ça a changé la donne, et tout le monde a su se montrer raisonnable au final. A eux maintenant de faire en sorte que ça soit crédible, avec la tête de "Barbe Noire" à exposer par exemple. Maynard et les siens n'ont rien à gagner si toute cette histoire venait à se savoir, alors je suis persuadé qu'ils sauront vendre leur histoire. C'est d'autant plus facile qu'ils raconteront ce que tous les gens du coin veulent entendre... ;)
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Re: Résumés

Message par Danilo »

Effectivement, Maynard n'a pas trop intérêt à ce que cette ruse soit découverte... A sa charge de rendre le combat contre Teach et sa mort le plus crédible possible... Mais ça, c'est SON problème !
_ _ _ _ _ _ _

Si on résume, voici les pistes / destinations que vous pourrez suivre lorsque vous quitterez la charmante compagnie de Barbe Noire...
Pour mémoire : vous retrouvez Teach (après votre échange avec Maynard) le 13 novembre à Ocracoke (Caroline du Nord).
  • Aller à la rencontre de Charles Vane et/ou du Pirate Sans Nom et/ou de Christopher Moody. D'après vos diverses sources, ils se trouveraient tous 3 dans les parages (entre la Pennsylvanie et la Caroline du Sud).
  • Retourner à Charlestown (revoir Yeats, enquêter sur l'avancée des travaux de construction des navires de guerre, prendre la température après votre forfait contre Rhet...)
  • Enquêter à Inagua pour savoir ce qu'il s'y trame et ce qui dérange l'ami Rogers / Hornigold.
  • Contre-attaquer les chasseurs de pirates : aller à leur recherche pour les affaiblir !
  • Retourner à Coxon's Hole (Cuba) au lieu de rendez-vous pour y attendre le Pélican (rappel date du RDV : entre le 24 et le 30 nov).
Quelques paramètres à prendre en compte dans vos réflexions :
  • En Nouvelle-Angleterre, les courants sont favorables sud-nord et défavorables nord-sud. Quelques repères :
    Caroline du Nord -> Caroline du Sud : 2 jours (inverse : 1,5 jour)
    Caroline du Nord -> Virginie : 1 jour (inverse : idem, la zone de courants est neutre)
    Caroline du Nord -> Pennsylvanie / New Jersey : 3 à 4 jours (inverse : idem)
    Caroline du Nord -> Nassau : 8 jours (9 pour Inagua)
    Caroline du Nord -> Cuba : 11 jours (inverse : 7 jours)
  • Vous avez donné rendez-vous à Winter & Brown et Bonnet fin novembre à Coxon's Hole (Cuba)
  • D'après Teach, les pirates Vane, le Sans Nom et Barbe Noire se sont donné rendez-vous à Charlestown début décembre. Là, Vane aurait un plan à proposer à ses compères.
Quant au Pélican, nous nous étions arrêtés à peu près à mi-chemin entre Cuba et Vera Cruz, alors que vous veniez de vous défaire d'un galion espagnol et de son escorte...

La prochaine séance (01/10) sera partagée entre vos 2 navires. Nous commencerons par la Flamberge puis irons voir du côté du Pélican...
Ulrian sera absent, je crois qu'il doit m'envoyer un MP pour un briefing.
En attendant, je vous laisse méditer sur ce qui figure ci-dessus, afin d'entamer la séance... sur les chapeaux de roues ! Je n'attends pas de réponse sur le forum, mais je souhaite que la situation soit claire dans les têtes de chacun. Si vous avez des questions (Fred ? Yoda ?), n'hésitez pas !
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Message par Danilo »

Mini résumé de la séance 22 du 01/10

Nous avons commencé par un petit flashback à Jamestown, lors duquel l'ami(e) Ange a retrouvé son ex-fiancé... La rencontre a dégénéré en baston. L'odieux personnage s'en est allé dans sa ferme à l'extérieur de la ville chercher du renfort. Stanford est allé à leur poursuite pour courtcircuiter tout agissement malsain de l'ex-fiancé... Evidemment, cela ne s'est pas passé comme prévu et Stanford, vite suivi par Ange, a foutu le feu à la ferme et abrégé la vie de l'ex-compagnon du quartier-maître. Ca, c'est fait.

Retour à Ocracoke où l'équipage s'est adonné à une beuverie avec l'ami Teach...

Puis départ pour Charlestown, à la recherche de Moody et des informations sur la flotte en construction. En chemin, la Flamberge a aperçu le navire de Cassard et s'est planqué près des côtes. En arrviant à Charlestown, ils ont repéré le deux-ponts de Moody qui mouillait près de l'entrée de la rade.
Entrée discrète à Charlestown où les pirates se sont mis à la recherche de Yeats et ont enquêté sur le chantier naval. L'architecte de la flotte s'appelle Sir Wilden et le chantier est sous haute protection. 2 frégates, 1 étrange goélette et 2 cotres. Le chantier est bien avancé et les navires ne devraient pas tarder à sortir (décembre ?).
Puis ils ont recontré Moody qui ignorait tout de ce qui se trame à Charlestown. Sans avoir officiellement accepté de se joindre à l'attaque de Vera Cruz, il n'a pas refusé non plus, ce qui pourrait être un atout avec ses 200 hommes d'équipage. Cependant, devant la menace des navires du gouverneur Johnson, il pense aller faire un tour du côté de Nassau...

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Message par Danilo »

Séance n°24 du 19/11/11

:!: Avertissement : le texte qui suit comporte des descriptions pouvant heurter la sensibilité des personnes jeunes ou fragiles...

Charlestown, 18 novembre 1718

Les officiers de la Flamberge s'apprêtent à rejoindre leur navire. Il est temps de se rendre à Coxon's Hole pour retrouver le Pélican. Cependant, il leur reste quelques détails à régler avant le départ...
Hubert de Val Fleury, l'ancien officier d'artillerie des Cadets de Gascogne et ami de Xabi, a accepté de rejoindre l'équipage... Et donc de se faire pirate. Mais avant d'enrôler l'ancien officier, il est peut-être nécessaire de tester sa loyauté ; c'est pourquoi les pirates lui demandent de rester à Charlestown et d'observer les mouvements qui s'y opèrent, tout en cherchant à obtenir le maximum d'information sur la flotte de navires en construction. Ce dernier accepte sans broncher après avoir reçu une somme rondelette de son ami Xabi. Hubert fera donc son rapport au retour des PJ à Charlestown.

Les PJ observent la mise à l'eau des 4 navires réquisitionnés et armés par le Gouverneur Johnson, qui cherchent à faire la course à Moody. Une galère, une frégate et deux sloops, dont un personnellement commandé par le gouverneur lui-même. Heureusement pour lui, Moody a déjà mis les voiles, probablement en direction de Nassau.

Il reste donc une dernière étape cruciale avant le départ : visiter les appartements de Sir Wilden, l'architecte de la flotte. La fine équipe se met en place. La Caresse et Eglantine assurent le repérage des lieux, tandis que Xabi et Tête-de-pioche s'apprêtent à couvrir les arrières du quartier maître. En effet, c'est le jeune Ange qui est préposé à cette mission d'infiltration et d'espionnage. Son objectif : voler des plans des 5 navires, suffisamment récents pour obtenir le maximum d'informations viables, mais suffisamment anciens pour que Sir Wilden ne se rende pas compte de la supercherie.

La résidence de Sir Wilden est gardée par deux soldats postés à l'entrée du domaine. Aucune activité ne semble indiquer une présence de l'architecte en ces lieux, d'autant que l'action se déroule en plein jour. Ange, grimmée en servante et aidée du second et du bosco, pénètre par l'arrière de la résidence. Après avoir non sans mal franchi la haute grille qui ceinture la villa, Ange parvient à la porte arrière. Verrouillée. La jeune pirate aperçoit alors une fenêtre entr'ouverte à l'étage. L'escalade n'est pas son fort, mais elle parvient à se hisser jusqu'à la fenêtre de ce qui semble être une chambre inoccupée. Personne à l'étage, si ce n'est des bruits provenant du rez-de-chaussée. Sans doute quelque garde en faction à l'intérieur de la demeure. Ange franchit le couloir au sol grinçant puis pénètre dans une longue salle rectangulaire parfaitement éclairée par les hautes fenêtres à petits carreaux donnant sur l'avant du bâtiment. A l'intérieur se trouvent d'immenses maquettes en bois des 5 navires, les plus grandes dépassant les 2 mètres de long. Puis un grand bureau en L, jonché de papiers divers, dont des plans annotés. Après une fouille minutieuse, Ange récupère un jeu de plans de chaque navire. A ce moment-là, des bruits de pas se font entendre. Le coeur battant, Ange se cache derrière la porte de la pièce, attendant de voir ce qui se passe. Les bruits de bottes vont et viennent jusqu'à arriver à l'entrée du bureau de Sir Wilden. La pression monte. La porte s'ouvre légèrement. Par l'entrebâillement, Ange aperçoit un uniforme rouge. Le garde pose un pied dans la pièce puis, après quelques interminables secondes, fait demi-tour et referme la porte. Ouf ! Ange a eu chaud. Elle recouvre ses esprits et, une fois le garde redescendu, elle prend le chemin inverse. Sous la surveillance de ses compagnons, elle descend prudemment le long de la paroi, dont le mortier friable est à la fois un gage d'assurance pour les prises, mais aussi un piège instable. Ange traverse le jardin puis franchit à nouveau la grille. Ouf, mission accomplie !

Sans plus attendre, les pirates rejoignent la Flamberge. Ils décident d'y passer la nuit, regalvanisant les troupes à coups de promesses de prises. Un mini conseil se réunit pour étudier les plans volés. Diantre ! Que voilà de fabuleux navires ! S'ils paraîssent moins solides que la normale, ils n'en demeurent pas moins de formidables machines de guerre, parfaitement taillés pour la mission à laquelle ils seront bientôt assignés : la chasse aux pirates !
Deux frégates trois mâts barque, fines et rapides mais néanmoins robustes, 2 cotres, ces petits navires à peine plus gros qu'un sloop mais possédant de meilleures qualités nautiques et une plus grande puissance de feu, et enfin un navire particulièrement surprenant. Une goélette, gréée telle le Pélican, mais un tiers plus petite, plus fine et au profil élancé. Son armement moins lourd que le Pélican est nettement compensé par ses qualités nautiques. Même Bras d'acier n'avait jamais vu cela ! Ses mâts présentent une quête légèrement plus accentuée qu'une goélette à hunier. Pourtant, ses voiles semblent démesurément grandes pour sa taille ! Avec un tirant d'eau digne d'un sloop, aucun doute n'est permis : cette merveille architecturale, unique en son genre, présente des caractéristiques hors du commun : une rapidité et une manoeuvrabilité que nul navire ne semble capable d'égaler. Dieu sait ce que cette "goélette Balaou" (ainsi qu'elle est nommée sur les plans), entre les mains d'un bon équipage, peut causer comme pertes dans les rangs des pirates !

Sur la route pour Cuba, à la tombée de la nuit, la Flamberge aperçoit un sloop au pavillon anglais. Fait étrange, il ne semble y avoir aucune activité à bord. Pire, il semble avoir été endommagé. Craignant une ruse adverse, La Caresse est prudent. Une tentative de communication par signaux n'ayant rien donné, il ordonne à la Torche d'effectuer un tir dont seul lui et Colin ont le secret. Le boulet ramé siffle dans les airs, le tir de Stanford fait mouche et démâte le sloop ! Toujours aucune réaction à bord du navire à la dérive... Il fait sombre, d'autant qu'un épais brouillard se lève, faisant craindre le pire... La Flamberge tente un abordage et les PJ montent à bord, pour y découvrir une scène insoutenable. Une épouvantable odeur de mort s'émane des nombreux cadavres mutilés en décomposition qui jonchent le tillac recouvert de sang séché et autres éclats d'os. Les traces de combat montrent qu'un varitable carnage a eu lieu ici. Bichon et Stanford ne peuvent s'empêcher de vomir leurs tripes sur les restes décomposés de marins massacrés. Des bouts de cadavres par-ci, par-là, des traces évidentes de sévices aussi immondes qu'inhumaines et, comble de l'horreur, un cadavre entièrement écartelé et décapité. Dans la cabine du capitaine, le spectacle est digne des pires cauchemars : assis sur la banquette, les bras écartés, le cadavre du capitaine pointe un visage ravagé par les vers et la pourriture, le bourdonnement des mouches s'ajoutant au tableau déjà morbide. Eventré sur plus de 30 cm, les vicères désormais séchés se mêlent au sang répandu sur ses genous. Deux trous à la place de ses orbites et l'arrière du crâne complètement défoncé, montrent qu'il a sans doute été tué par une balle à bout portant dans chaque oeil. Pire, ce qui reste de ses parties génitales a été enfoncé dans sa bouche béante d'horreur. Avant ou après sa mort, nul ne le sait !... N'ayant rien à récupérer sur ce navire, les PJ y mettent le feu... Qui peut bien être l'auteur de telles atrocités ? Les pirates ne peuvent s'empêcher de songer à la sauvagerie reconnue du mystérieux Pirate Sans Nom... Mais que faisait-il ici, au sud, alors qu'on le croît bien plus au nord ? Ce navire fantôme errait-il depuis de longues semaines ? Le Sans Nom a-t-il trompé son monde ? A moins qu'il ne s'agisse d'un autre auteur, tout aussi ignoble ?

Plus tard, deux voiles faisant route inverse pointent à l'horizon. Un sloop anglais et une hourque (petit navire de transport). Ni une ni deux, voilà enfin une prise pour la Flamberge ! Le combat de face s'annonce tandis que la Flamberge charge ses pièces de chasse, avec pour objectif de couler le sloop de guerre. La tactique se met en place et les dés sont jetés (au propre comme au figuré). Il faudra quelques minutes aux pirates pour mettre hors d'état de nuire le sloop dont le gouvernail a volé en éclat, encore suite à un tir de génie signé maître La Torche ! Les bordées chargées à boulets ramés, la hourque est elle aussi réduite à l'état de ponton, la chute du grand mât ayant entraîné celle de l'artimon. De son côté, la Flamberge n'a subi que de modestes dégâts... Les anglais se rendent et les pirates découvrent des cales pleines de prisonniers et d'esclaves noirs et indiens. Xabi prend les devants et tente de recruter. D'après Ange, aucun ne semble doué pour la manoeuvre, mais le capitaine assure que des hommes d'armes seront tout aussi utiles. 24 hommes prennent place sur la Flamberge tandis que les pirates laissent les survivants repartir. Il faudra bien entendu que ces derniers réparent avant...
Le butin est finalement très maigre sur ces prises venant de Jamaïque et se rendant en Pennsylvanie. La Caresse promet de nouvelles prises...

A peine de nouveau en route, deux nouvelles voilent se profilent au loin. Mais pas des moindres ! Les deux navires battent pavillon français et sont de taille plutôt imposante... C'est certain : ils vont se croiser ! :twisted:

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Message par Corren »

La Torche :
Ange, 'faudra que je te ré-inculque le métier. Avec tout ce beau bois inutile dans la demeure de Wildon l'architecte, tu aurais du faire briller la flamme de la Révolte.
La Torche :
Par toutes les putes des Caraïbes, le Sans Nom est vraiment une ordure de merde ! On ne traite pas des marins de la sorte... Je lui collerai bien la tête contre la bouche d'un de mes canons.
A peine de nouveau en route, deux nouvelles voilent se profilent au loin. Mais pas des moindres ! Les deux navires battent pavillon français et sont de taille plutôt imposante... C'est certain : ils vont se croiser !
Aïe, aïe... Je suppose que personne n'a envie d'un combat avec eux ?
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Re: Résumés

Message par Danilo »

Séance n°28 du 28/04/2012

Charlestown, Caroline du Sud, samedi 10 décembre 1718

J-3 avant le lancement de la flotte anti-pirates construite par l’alliance des trois gouverneurs Johnson, Eden et Spotswood… Les finitions s’accélèrent autour des cinq nouveaux navires tandis que la pression monte dans la ville. Une excitation palpable se mêle à un sentiment d’espoir, partagé par tout un peuple humilié par des années de piraterie, de violence, d’incertitude et de terreur. La Guerre des Gouverneurs allait bientôt connaître son point d’orgue !

Mise au point

Dans la moiteur de la Mer Ecarlate, les échanges vont bon train entre le quintette de pirates. Dans l’atmosphère sombre et enfumée du sous-sol de la taverne, Calicot Jack, Barbe Noire, le Sans Nom, La Caresse et Byrd se partagent les missions qu’ils ont jugées nécessaires d’accomplir afin de faire un vrai pied de nez à ces raclures de chasseurs de pirates. Les puissants osaient défier la loi instaurée par les pirates ? Ils allaient payer cher leur audace. Très cher.

En effet, les ruffians ont décidé de frapper un grand coup, un coup qui touchera sûrement le Roi George en son cœur. Si l’entreprise des pirates est couronnée de succès, nul doute qu’elle fera date dans l’histoire de la piraterie caraïbe !
Tandis que Teach et le Sans Nom s’arrogent les missions les plus dangereuses, celles qui nécessitent une expérience particulière du combat, Rackham, La Caresse et Byrd s’octroient celles faisant appel à la ruse et la discrétion. Sur fond de volontariat, chacun soumet ses idées et ce qu’il compte accomplir au nom de tous, tandis que le rhum continue de couler à flot, comme un préambule au sang qui ne manquera pas de rougir les eaux de la rade.

Il fallait d’abord créer une diversion afin d’occuper les nombreux militaires présents en ville (300 ? 400 ? 500 ?), ce que Teach allait s’employer à faire en soulevant les esclaves des plantations voisines contre leurs maîtres.

Pendant ce temps, La Caresse s’emparerait d’un otage de renom en la personne de Regata, la fille rebelle du gouverneur Eden résidant dans la villa du Colonel Johnson. La villa présentant une menace, l’équipage de l’Albatros se chargerait d’enclouer ses canons pointés sur la rade de Charlestown. Mais il fallait aller plus loin pour assurer la sécurité de l’entreprise pirate : réduire au silence les bouches à feu du réputé imprenable Fort Johnson, commandant l’accès maritime à la ville. Byrd et ses hommes seront ceux qui conduiront cette mission éclair hautement dangereuse.
Marin hors pair rusé comme un renard, Rackham s’en prendrait alors aux 5 navires. Objectif : voler ce qui constitue le dernier espoir des gouverneurs de mettre un terme à la piraterie ! L’entreprise est audacieuse, l’exercice périlleux. Les hommes de l’intrépide pirate n’étant pas assez nombreux, La Caresse se joindrait à son compère. Xabi, Ange, Tête-de-pioche, La Torche et consorts ne seraient pas de trop pour voler les navires et nez et à la barbe de leurs constructeurs !... Pendant ce temps, le Sans Nom et Teach mettraient les entrepôts, les chantiers navals, les navires de guerre et tout autre navire à feu et à sang, afin de permettre à leurs confrères de réaliser leur forfait. Il faut être fou et n’avoir peur de rien pour entreprendre pareille mission ! L’ignoble et sanguinaire Sans Nom et le redoutable Barbe Noire sont bel et bien les hommes que ce genre de situation exige…

Une fois les canons de Fort Johnson encloués, le Pélican s’arrogera la périlleuse mission de prendre d’assaut le fort d’Inagua afin d’en subtiliser les canons qui s’y construisent. Prenant au passage les flûtes abandonnées par Rackham dans les Tivo Rocks, Byrd et ses hommes chargeront leur précieuse marchandise à bord des flûtes. Après une halte à Coxon’s Hole pour y retrouver Saw (et Nanire), ainsi que Winter, Brown et (peut-être ?) Moody, le Pélican fera voile vers Grand Cayman.

Grand Cayman sera donc le lieu de rendez-vous de tous les équipages pirates avant la prise de Vera Cruz. Là, les équipages de Rackham, La Caresse, Byrd, Teach, le Sans Nom, Winter, Brown (et Moody ?) ourdiront le plan d’attaque de la cité de Vera Cruz. Tandis que les provisions pillées à Charlestown seront réparties entre les équipages, une chasse-partie commune sera rédigée, les navires dérobés à Charlestown seront armés et la stratégie d’attaque mise sur pied.


La donzelle rebelle et les canons du bastion

La Caresse et Byrd retournent au lieu de mouillage de l’Albatros et du Pélican. Il fallait récupérer quelques volontaires pour mener à bien les premières missions…
De retour à Charlestown, La Caresse et Eglantine endossent leur rôle désormais routinier du couple aristocrate en balade afin d’étudier les accès et les défenses de la villa du gouverneur Johnson… Ordre est donné à Ange de repérer Regata et d’attirer son attention sous son plus joli minois.

A quelques encablures de là, Ange et Xabi entament donc leur numéro musical dans les rues commerçantes jouxtant la résidence de Johnson. Non sans craindre la fausse note de son compère apprêté en damoiseau, Xabi se met à gratter les cordes de son instrument fétiche. Profondément déterminé, Ange le suit de son fifre. Surprise ! Le son sortant de la flûte est tout simplement superbe, en parfaite harmonie avec les notes jouées par l’expérimenté Gascon. La représentation ne manque pas d’attirer les nombreux badauds qui font preuve de générosité envers le couple de bardes improvisés. Au tintement des piécettes jonchant le sol près d’une boutique de vêtements, s’ajoutent les claquements des sabots d’une paire de montures tirant un magnifique carrosse ouvragé et escorté. En descendent une superbe jeune femme suivie d’un vieux bonhomme au regard furibond qui n’a de cesse de pester envers la jeune femme qui n’est autre que Regata Eden. Toute guillerette, la donzelle s’approche du duo de musiciens, visiblement attirée par la performance de nos brillants pirates. Ange le séducteur engage la conversation en dépit des mises en garde du précepteur et poursuit son numéro de charme… La mission accomplie s’achève alors que les gardes du corps de la fille du gouverneur s’interposent et somment le duo de cesser d’importuner la jeune femme. L'intervention n'est guère du goût du susceptible Gascon cependant vite assagi par l'aura de calme dégagée par le quartier-maître de l'Albatros. Finalement, les quelques renseignements recueillis seront d’une aide précieuse pour le futur enlèvement de la jeune fille rebelle qui rêve d’aventure et qui s’ennuie dans sa prison dorée.

C’est à la faveur de cette nuit sans lune que l’équipage du Capitaine La Caresse entre en scène. Fin comédien, le Vieux Ben et quelques hommes font diversion à l’extérieur de l’enceinte de la villa, prétextant une rixe de marins avinés. De l’autre côté de la villa, Ange et Bichon motivent les troupes avant de passer à l’action. Les deux groupes font irruption dans la résidence, tandis qu’un troisième se prépare à envoyer les seaux d’étoupe permettant d’enclouer les canons. La première équipe est composée de La Caresse, Ange, Xabi et Mac Gowan. Leur mission est de capturer Regata, enfermée dans une dépendance au beau milieu de la cour et du jardin arboré de la résidence. Aubert et Bruce, tapis dans l’ombre d’un arbre, surveillent les alentours tandis que Xabi et Ange s’approchent de la fenêtre de la dépendance. A l’intérieur, la belle Regata, en larmes, subit un énième sermon de son précepteur, lequel sort de la chambre en claquant la porte. Feu vert ! Ange frappe à la fenêtre. Regata s’approche. Reconnaissant le jeune et beau musicien et son acolyte, les larmes cèdent la place à une joie à peine contenue par un sourire de soulagement… Enfer et damnation ! Bruce est surpris par la présence d’un garde qui pointe son mousquet à baïonnette dans son dos ! D’un roulé-boulé parfaitement maîtrisé, La Caresse surgit à son tour de l’ombre pour planter sa dague dans le garde qui essuie simultanément un bourre-pif dantesque de l’Ecossais. La chute du corps sans vie du garde est ralentie par Mac Gowan et le cadavre est traîné dans l’ombre par le capitaine et son vieux compère du Saint-Michel…

Pendant ce temps, la seconde équipe n’a pas perdu de temps. Tête-de-pioche, La Torche, Bras d’acier, La Trogne et Lefebvre récupèrent les seaux d’étoupe à l’aide de cordes judicieusement positionnées et commencent leur forfait. La première série de pièces de vingt-quatre est mise hors d’état, tandis que se profilent les deux derniers canons positionnés sur la toiture-terrasse de la prison. Jusqu’alors aussi discret qu’un serpent ondulant sous les frondaisons de la jungle à la recherche d’une proie, le groupe se fait repérer par un garde positionné sur le chemin de ronde. « Halte ! Qui va là ? ». Tentant de se camoufler accroupis derrière les énormes pièces d’artillerie, les pirates restent cois, ne sachant comment se sortir de ce guêpier. C’était sans compter sur l’agilité et le courage légendaires de Bichon. Dague entre les dents, le bosco de l’Albatros reste pendu à la corniche surplombant la prison, prêt à bondir. Le garde s’approche des canons et se fait surprendre par Bichon qui lui plante sa dague derrière le genou. Au même instant, La Torche et Bras d’acier bondissent de leur cachette hache au poing et, d’un unique coup, abrègent la vie de la sentinelle prise au dépourvu. Plus le temps de tergiverser, les pirates ont eu chaud et ils le savent. Les derniers canons sont finalement obstrués à la va-vite.
Ange convainc sans mal Regata de les suivre, lui promettant un peu d’aventure… Tandis que Mac Gowan se charge de faire disparaître le cadavre, les trois officiers emmène la jeune fille hors des murs protecteurs de la villa. La jeune pucelle ne se doute pas encore qu’elle a fait l’objet d’un enlèvement et qu’elle est à présent aux mains de dangereux pirates… Ange et Xabi l’emmènent en pleine nuit sur le lieu de mouillage de l’Albatros et enferment l’otage dans la cabine du capitaine/d’Ange.

Mac Gowan rejoint les encloueurs qui s’échappent par les marécages voisins, abandonnant les corps sans vie des deux sentinelles abattues… La Caresse part faire son rapport à ses confrères à la taverne de la Mer Ecarlate. Rackham se réjouit de la réussite de l’entreprise ! Cependant, les PJ se gardent d’évoquer les deux sentinelles passées de vie à trépas. Nul doute que cet accroc ne tardera pas à éveiller les soupçons des gouverneurs quand ils constateront la disparition de la fille de Charles Eden… Il leur faut donc agir promptement. Point de place à la fatigue en cette heure tardive, la réussite tout entière du plan en dépend !


Etre fort… Ou ne pas être !

Très vite, l’équipe d’enclouage des canons du Fort Johnson est mise sur pied. Cette mission à haut risque est dévolue à l’équipage de Byrd, tandis qu’en parallèle se prépare le vol de la flotte par Rackham et La Caresse…

Trois équipes sont à nouveau proposées de façon à agir le plus discrètement possible. En cas de dérapage, l’adversité promet d’être de taille, espérons qu’elle ne soit pas insurmontable… Grâce aux informations fournies par Hubert de Val Fleury et la jeune Regata, les pirates en savent un peu plus sur le fort. Dirigés par le Capitaine Mac Ferson, les soldats du fort ne sortent en ville que tous les 6 mois seulement, l’approvisionnement de la bâtisse étant assuré par une poignée de personnes munies d’autorisations. Chzacun des trois angles du fort est paré de canons montés en barbette*, afin de couvrir un angle de tir très large.

Pour la première équipe, il s’agit d’infiltrer le fort à l’aide d’un subterfuge, comme une fausse lettre par exemple. Elle sera constituée de pirates sachant jouer la comédie. Les noms proposés sont ceux de Spencer, Marchant et Charpentier. Une petite « escorte » pourra être composée de quelques faux soldats menés par Smith. L’objectif est de jauger les forces en présence et de permettre à la deuxième équipe d’agir le plus discrètement possible.

Le second groupe, conduite par Henry Byrd, aura pour mission d’enclouer les canons du fort. Pierrot le canonnier sera de la partie, tandis que La Torche, de l’équipage de l’Albatros, propose de se joindre au commando afin de mettre à profit son expérience précédente d’enclouage des canons de la villa du gouverneur. D’autres pirates complèteront cette équipe.

Enfin, la troisième équipe, au sol et à l’extérieur de l’enceinte, sera chargée de transmettre le matériel nécessaire à l’enclouage des pièces d’artillerie.

Il sera ensuite grand temps pour le Pélican de quitter les eaux de Caroline du Sud afin de réaliser l'une des plus grandes entreprises de ce jeune mais talentueux équipage : prendre d'assaut l'arsenal d'Inagua en plein cœur du territoire de Woodes Rogers le Soumis.


A bord du Pélican, le jeune Blanchin s'agenouille au pied de son hamac. Les mains jointes et les yeux clos, marmonant dans une barbe crasseuse de plusieurs jours, il adresse déjà une prière, comme un appel à la bénédiction du Tout-Puissant. Il y aura des morts. Il le savait...

A suivre !

- - - - - - - - - -
*Barbette : ancêtre de la tourelle, la barbette est une sorte de blindage complet entourant une arme et ses servants. Le canon y est monté sur un pivot permettant à la pièce d’artillerie de tourner en même temps que ses servants. Désolé, ma définition donnée samedi n'était pas exacte...
Modifié en dernier par Danilo le 04/05/2012 à 08:47, modifié 1 fois.
Raison : quelques légers compléments et corrections
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Message par yoda »

Danilo a écrit : Grâce aux informations fournies par Hubert de Val Fleury, les pirates en savent un peu plus sur le fort. Dirigés par le Capitaine Mac Ferson, les soldats du fort ne sortent en ville que tous les 6 mois seulement, l’approvisionnement de la bâtisse étant assuré par une poignée de personnes munies d’autorisations. Les trois angles du fort sont parés de canons montés en barbette* sur chacun des angles, afin de couvrir un angle de tir très large.
N'oublions quand même pas qu'une bonne partie de ces informations nous vient d'un membre bien involontaire de notre équipage, mauvaise espionne mais incapable de tenir sa langue : j'ai nommé Regata. :mrgreen:
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Message par Corren »

Danilo a écrit : *Barbette : ancêtre de la tourelle, la barbette est une sorte de blindage complet entourant une arme et ses servants. Le canon y est monté sur un pivot permettant à la pièce d’artillerie de tourner en même temps que ses servants. Désolé, ma définition donnée samedi n'était pas exacte...
C'est à peu près ce que j'imaginais quand même :P
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Re: Résumés

Message par Danilo »

Petit résumé pour l'ami Ulrian...

Séance n°33 du 08/03/13 : En route pour Vera Cruz !

Les pirates ont quitté Grand Cayman pour enfin atteindre leur objectif de pillage de la ville de Vera Cruz.

Le Pélican, l'Albatros et le Congaree, les navires les plus rapides de la flotte pirate, ont tôt fait de distancer Rackham, Teach, le Sans Nom, Moody, Winter et Brown... Mais une tempête tropicale colossale qui a duré plusieurs jours a balayé le Golfe du Mexique et surpris les forbans, coupant la flotte en deux.

Les pirates (PJ) se sont finalement retrouvés dans le port quasi dévasté de San Francisco de Campêche pour réparer. Là, le douanier Toribio Gomez a reconnu La Caresse et sa clique pour ce qu'ils sont : de vils pirates dont la tête est mise à prix à San Juan de Porto Rico par le gouverneur Don Blas Perez de Sandoval. Au lieu de les arrêter, le douanier leur demande une somme colossale et les invite à discuter dans ses quartiers...

Une découverte surprenante vient émailler les échanges : Gomez tient "prisonnier" une vieille connaissance des PJ : Gérard Colin, alias Le Boiteux, qui les avait quittés il y a plus de deux mois pour rejoindre De Clichy ! L'ex-canonnier de la Flamberge semble avoir souffert de cet interlude durant lequel, explique-t-il, il s'est à nouveau mutiné et a même affronté De Clichy (sans vainqueur ni vaincu toutefois). "Pirate un jour, pirate toujours !" lance l'homme à la pipe. Il en faut peu pour persuader Gomez de renoncer à sa prime et même de l'inviter à se joindre à la formidable aventure de la prise de Vera Cruz. En effet, ce dernier affirme très bien connaître la cité et dévoile des détails cruciaux pour la prise de la ville.

Enfin, les 3 goélettes quittent la péninsule du Yucatan et reprennent le large vers leur destination... Ils arrivent en rade de Vera Cruz le 18 jainvier 1719. Le plan se met en marche : un commando mené par Byrd, Nanire et Gomez s'infiltre en ville afin de recueillir les précieux renseignements sur le calendrier aztèque, tandis que les autres observent les alentours tout en se tenant prêts à lancer l'offensive contre l'Ile Verte, l'avant-poste du gouverneur Don Dalmau de Queralt y Sarmiento. Cette fois c'est sûr : le gouverneur suit bel et bien les recommandations du calendrier ! Les PJ se mettent donc d'accord pour attendre l'arrivée du reste de la flotte pirate et, surtout, que le calendrier leur soit plus propice. Ils planifient donc l'attaque de la ville au mardi 10 février, tonalli Maison de la trecena Chevreuil selon le calendrier aztèque.

Enfin, le reste de la flotte arrive au compte-goutte entre le 25 et le 27 janvier. Ils ont en effet fait demi-tour sur Grand Cayman au début de la tempête et attendu qu'elle se calme pour repartir. Les pirates sont impatients d'en découdre. Comme prévu, les hommes du Pélican attaquent l'Ile Verte dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 février... Hélas, le calendrier n'est pas favorable aux forbans : ils essuient des pertes conséquentes avant de parvenir à prendre l'ïle et son petit fort de 30 soldats. Durant l'assaut, Gwen Lossec subit de nombreuses blessures avant de sombrer, laissé pour mort. Il faut un miracle sur une intervention de Benjamin Marchant pour maintenir le quartier-maître en vie jusqu'aux soins approfondis du Boucher... Plus de peur que de mal, mais Boit-sans-soif a subi de graves séquelles au torse, un poumon ayant été perforé. Quant à Marchant, ce curieux boucanier semble être investi d'un pouvoir divin : celui de guérir de la mort !

A présent, les pirates ont investi l'Ile Verte et s'apprêtent à interroger les survivants... Il leur faudra bien du courage pour la suite (San Juan de Ulua est la prochaine cible) car l'épisode de l'Ile Verte a clairement annoncé la couleur : la prise de la ville ne se fera pas sans douleurs... A moins que les Dieux Aztèques ne soient avec les pirates ?
Modifié en dernier par Danilo le 20/03/2013 à 16:25, modifié 1 fois.
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Message par Danilo »

EDIT : je me suis planté d'une semaine sur la prise de l'Ile Verte (6 février au lieu de 30 janvier)... Il reste donc 3 jours avant l'attaque de la ville.
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