ESR - Résumé du Pilote

[Myelin]

Bon, et bien si Don souhaite se lancer dans le premier résumé, un grand merci à son élan généreux!

[Don Cortisone]

Voici peu de temps que je suis arrivé avec mon père supérieur Corthos. Celui-ci est quelqu’un de très calme voire un peu trop. Certaines personnes de la plèbe diraient « pantouflard ». Il est cependant de bon conseil et j aurais dû l écouter en allant me coucher directement, cela m aurait évité certaines rencontres désagréables. En fin de compte la seule personne que j ai été content de rencontrer dans ce hameau c est cette barde du nom d Astal. Sa musique est presqu aussi rayonnante que sa personne. Comme je suis là pour inaugurer la nouvelle façade de la Cathédrâle j espère avoir l occasion de l entendre à nouveau.
Alors que j étais à l écouter jai eut l œil attiré vers des un panneau d affichage. Ayant l âme aventurière depuis peu, peut être est ce le contact de cet amorphe de Père Supérieur Corthos, j en ai choisi deux. Il y avait bien cette histoire de dague perdue mais cela ne me semblait pas assez captivant. J ai opté pour cette histoire d halfeling perdu et cette rencontre avec un poissonnier ? Tuch Sterglus, cherchant des réponses à ses questions.
Certes j aurais préféré passer la soirée chez l une des quatre familles notables de la ville les Kajitsu, les Valdemar, les Scarnetti et les Déverin. Leurs ancêtres furent les fondateurs de la ville et détiennent encore une influence considérable, surtout économique. Hélas comme je viens d arriver ils n ont pas encore entendu parler de mon auguste personne.
Je me met à chercher des yeux d éventuels suiv…compagnons de route et d aventure. Je remarque très rapidement un nain du nom de Kormadoc qui discute à voix très forte avec ce brasseur que l on m a recommandé. Je déteste l alcool car cela me fait perdre mon auto contrôle et cela ne se doit pas pour un futur grand prêtre de Sarenrae comme moi. Kormadoc est le nom de cet olibrius ? Quelle sale habitude ont les nains à se choisir des noms compliqués ? Moi je me nomme Arannis de Skolnnik cela est quand même plus commode à prononcer non ? Bien que la tenue de cet être de petite taille rebuterait même un chiffonnier je ne peux que constater qu il a une forte carrure et qu il ferait un très bon bouclier vivant pour mes aventures en devenir. Je m approprie donc les 2 propositions d emploi qui m intéressent et histoire de commencer l amorce avec ce nain je demande à l aubergiste de lui offrir un verre de ma part. Pendant ce temps je vais prendre plaisir à écouter la musique de cette Astal.
Quelques temps après Kormadoc m apostrophe et me propose une bière. Je m approche mais demande un verre d eau. J apprend que le brasseur qui discute avec lui est un Kinjali si j ai bien entendu. Comme ce dernier semble déçu que je ne veuille de sa production je me contente de tremper un peu mes lèvres dans ce breuvage et de féliciter l artisan pour cette délicieuse production, bien que je n en pense pas un mot vous vous en doutez….
Astal vient récolter quelques pièces pour son récital mais la plèbe de cette auberge n est pas à la hauteur de cette très belle musique. Voyant qu elle n a même pas récolté une seule pièce d or je la félicite et lui donne une des miennes. Le nain et la jeune barde sont étonnés de voir quelqu un de si riche… Je me gausse intérieurement de leur modeste condition sous entendue. Le brasseur et Corthos vont se coucher. Seraient ils en acopinage ? Remarquez cela ne m intéresse nullement. J en profite pour serrer la main du nain et aussitôt il me rend une de mes deux chevalières. Décidément je le prenais pour un bouclier vivant mais il pourra aussi m être utile en se prenant les pièges comme tout roublard de son engeance. Je regarde ensuite Astal et vois avec délectation qu elle est comme moi ; une demie elfe. Elle grandit encore dans mon estime lorsqu elle m annonce être de la fôrêt de Mériani (Foyer régional des elfes depuis des temps immémoriaux) tout comme l est ma mère. Je décide de leur parler des deux affichettes que je me suis approprié. Je demande aussi au nain de prendre la tête de notre petit groupe, ainsi si nous rencontrons des problèmes avec les autorités c est ce Korma … quelque chose qui prendra . Vous me demanderez peut être pourquoi j en ai parlé à cette musicienne ? N avez-vous donc point jamais entendu de la magie bardique ? Seriez vous donc si incultes ? Ces deux nouveaux serv… compagnons acceptent ma proposition.
Le nain et moi nous dépêchons de prendre nos affaires puis accompagnons la jeune dame à son miteux établissement de couchage. Rien que le nom m a fait me gausser mais j ai réussi à le cacher. Imaginez « Le dragon rouillé » . Mais décidément les gens du peuple ont bien peu d imagination pour choisir un joli nom pour leur établissement…. La chaleur de l accueil est en tout point comparable à ce pays que m a narré Corthos lorsque nous avons cheminer. .. L Irrisen. Ce pays au rude climat où la neige et la glace règnent. Une nation que je ne saurais que trop conseiller à tous les gueux et ainsi ils nous laisseraient vivre en Varisie entre gens bien nés… Le semi Orc est réceptif à l humour de Mad comme une porte de prison est réceptive à une clé en coton…. Heureusement notre musicienne ne tarde pas et nous pouvons quitter ce lieu inhospitalier. Je remarque au passage que notre musicienne a quitté ses atours pour revétir une armure de cuir plus adéquate pour l aventure. Nous passons devant 2 lieux qui auraient sûrement été des haltes pour notre nain : la boulangerie et l épicerie. Heureusement vue l heure tardive ces lieux sont fermés et nous pouvons nous concentrer sur notre « quête » comme diraient certains mercenaires de Magnimar.
Nous nous rendons chez un poissonnier du nom de STERGLUS. Nous frappons fortement à la porte ^pour attirer l attention de l hôte de ce lieu. Lorsqu il nous demande ce qui lui vaut un réveil aussi brutal je lui dis , à haute voix, que nous sommes là pour la mission qu il souhaite confier et demandant de la discrétion. En ouvrant il me dit que je devrais revoir la notion de subtilité et de discrétion. Je me retiens de lui dire qu étant le fils du grand argentier du Nirmathas je ne suis pas obligé d être discret mais devant le regard de l autre petit poilu de Korma … quelque chose qui semble donner raison au commerçant je me résoud à me taire. Lorsqu il nous demande pourquoi nous souhaitons l aider je lui répond qu en tant de prêtre de … mais je n ai même pas le temps de présenter ma déesse que le commerçant se met à cracher par terre et déclare détester les clercs. Je me retiens de lui faire goûter de ma lame elfique . Je ne peux cependant me retenir de penser que son crachat au sol n est qu un signe de plus de son aisance dans la fange qu est son domicile. Il nous raconte que les clercs ont refusé de donner une dernière demeure là où il souhaiter enterrer sa défunte épouse. Lorsque Korma… quelque chose se met à demander quelle serait la récompense et devant la mine renfrognée du commerçant à cette question je décide de me mettre en valeur comme toujours. Je déclare que je me ferais l intermédiaire avec les prêtres pour la récompense et qu au besoin je paierai de mes propres moyens. Je pense que mes 2 compagnons ont encore eut un moyen de voir que j étais un nanti et cela me plait. Le poissonnier raconte ensuite qu il a dénoncé à la milice des actes vandalisme, quelqu un s amuserait à bouger les pierres tombales du cimetière. Devant cet acte de profanation je ne peux qu être content de pouvoir agir. Nous prenons congés de ce commerçant gougnafier et je peux enfin prendre un bol d air frais en quittant ce lieu où même un chie galeux refuserait d établir son antre…
Mad nous demande de passer devant un lieu où aurait été vu pour la dernière fois le halfeling disparu et dont parlait une des deux affiches que je me suis approprié. Nous ne pouvons que remarquer l absence d indices et cela ne me chagrine pas outre mesure. Certes les halfelings sont de bons cuisiniers et domestiques pour nos jardins mais qu est ce que ce genre qu ils se donnent de déambuler les pieds nus ? Cela leur donne une mauvaise odeur et une négligence dans laquelle jamais je ne pourrais me résoudre ! Mad nous signale que nous arrivons devant le cimetière et je me résous à quitter ma cotte de maille et mon bouclier est rangé sur mon sac à dos. Par contre je me saisis de mon arme offerte il y a longtemps et que les elfes considèrent comme ancestrale : la lame elfique recourbée.
Mad commence à progresser discrètement de tombe en tombe se cachant derrière les pierres tombales. Nous entendons alors des grognements de bêtes . je me demande au départ si ce sont des loups mais je reconnais bien vite ces engeances dont m ont parlé les clercs qui m ont appris à lire, écrire et toutes ces choses que ne comprendront jamais les paysans … Il s agit de goules. Ces morts vivants déambulant la nuit à la recherche de chair fraiche que celle-ci soit faite d animaux ou d humanoïdes. Notre barde tente de charmer une des deux goules que nous voyons alors. Hlas bien que la voix de la belle dame soit cristalline elle ne produit aucun effet magique. Je pense que ces bêtes ont encore moins le goût musical que les pécores de ce village. Mad réussit à estourbir la goule, qui n était pas loin de lui, en un seul coup. Décidément même si ce nain n aura jamais ma bien aisance innée il compense cela par un art du combat que même moi je suis obligé de reconnaitre même si mon cerveau ressent de la douleur rien qu à l idée…. Je tente une canalisation comme mes clercs professeurs m ont enseigné mais cela n affaiblit qu un tout petit peu la goule. Il faut dire que notre combat se produit de nuit alors que je prie la déesse du soleil. Diantre quelle outrecuidance ont ces monstruosités de ne point attendre le lever du jour pour nous affronter ! Alors que Mad revient vers nous , Astal use de son arc contre la dernière goule vivante mais cela ne réussit pas à la tuer. N écoutant que le courage des Skolnik je le tranche avec ma lame elfique. L aura des Skolnik aura encore brillée cette nuit. Tandis que je suis fier de moi Astal me fait remarquer que j ai été mordu par cette engeance que je viens d occire.
Alors que nous entendons d autres goules dans ce cimetière je décide qu il est plus sage pour nous de faire un repli stratégique et que Mad me dit que c est une fuite, je sens d ailleurs que mes serv…compagnons veulent continuer, ils replient chemin sur mon insistance. Nous nous dirigeons vers l auberge où nous logeons Corthos et moi et je réveille mon supérieur. Il ne peut se retenir de me gronder car il m avait dit de ne point chercher l aventure. Il consent cependant à nous accompagner à la cathédrale. Nous avons l extrême honneur de rencontrer des prêtres expérimentés mais je vois bien que Mad n est pas réceptif. J explique la situation aux clercs qui reconnaissent qu ils ont été sourds à la demande du gueux poissonier . Le grand prêtre de Sarenrae reconnait devant ses congénères mes mérites ce qui me fait grand plaisir. Je reconnais la valeur de mes compagnons et je demande si un défraiement pourrait leur être accordé. Je vois que Mad est surpris devant ce geste de gentillesse de ma part mais saches peit être que je sais reconnaitre les mérites de ceux et celles qui combattent sous mes ordres et ce même si tu es un être peu ragoutant et trop abondamment poilu. Chacun reçoit 50 pièces d or , même moi malgré ma protestation, de plus ils me soignent du mal des goules ce qui me rassure grandement. En partant nous coucher je ne peux me retenir de penser que dès le lendemain je me mettrais à la recherche d une vraie guerrière expérimentée pour renforcer nos attaques….

[Don Cortisone]

Désolé si je n ai pas fais long mais je n avais que les noms de mes 2 compagnons et du poissonier

[ketikela]

C'est super, merci Don !

[Benjamin Ouille]

Merci pour le résumé.
J'ai bien rigolé.
Je ferai celui de la prochaine séance.