Taverne Production

Erawpalassalg a écrit :Du coup, une autre question pour vous :

Qu'est-ce qui fait, dans le contexte socio-économique du secteur d'Aramis, que les officiers du Béluga ne peinent pas à recruter des membres d'équipage qui leur sont entièrement loyaux ?

Erawpalassalg a écrit :J'en profite pour attirer votre attention sur mon post juste avant la précédente question, au cas où vous l'auriez loupé (comme j'ai un peu fait du double-post...)

Regret de Sameera a écrit :Après ma carrière sur le Krissadarr, je n'avais pas vraiment de plan pour la suite. J'avais un enfant à nourrir et juste assez de moyen pour redémarrer une vie normale.
On a survécu sans soucis. Je faisais des petits boulots pendant que Qut' allait à l'école.
Pas vraiment la vie de rêve, faut l'avouer.
Un jour où je sympathisais avec un "vendeur de rareté" qui essayait de me vendre un injecteur de carburant darien dont le calculateur prédictif était complètement grillé. Il m'a expliqué qu'il regroupait des fonds pour investir sur une nouvelle affaire que proposait par une communauté des planètes : Devenir actionnaire d'un vaisseau marchand et faire prospérer l'activité. Le Belluga, qu'il s'appelait ce vaisseau.
Ça m'a vraiment intéressé ! La joie de retourner dans l'espace, de faire le travail pour lequel j'ai été formé… Mais la réalité me rattrapa rapidement … Je n'étais pas pauvre, mais j'avais clairement pas assez pour acheter des actions, sans parler du voyage pour aller sur cette planète… Puis arrive un client et il me laisse seul face à sa caisse et les pièces dariennes qu'il voulait me vendre…
Je sais pas ce qui m'a pris. Pourquoi j'ai pillé les rêves de grandeur de ce p'tit gars ? J'ai réalisé ce que j'avais fait pendant que je préparais le sac de Qut'… J'avais volé le contenu de la caisse et les pièces dariennes… Ces mêmes pièces que j'ai réparé et qui équipent aujourd'hui le Belluga…

Vourz a toujours été le "ronge les os" de la meute. Celui qu'on laisse derrière, auquel on s'en prend, physiquement, verbalement et affectivement. En grandissant près des humains, il a peu à peu compris qu'il avait affaire à une race qui, dans certains espaces sociaux, avait moins tendance à s'en prendre aux plus faibles et qui même leur fournissait parfois un moyen de s'élever dans la hiérarchie du clan, principalement par l'usage de leur intellect. C'est la raison pour laquelle il a choisi de faire ce qu'il pouvait pour passer le plus de temps possible dans des études proches des humains.

La dernière fois qu'il a vu sa famille (avant son enlèvement par les pirates, qui l'ont ensuite abandonné sur le planète), il est retombé en plein dans ses vieux travers et ce qu'il fuyait. L'un de ses frères aînés l'a pris à partie dès qu'il a pénétré dans la demeure du clan et n'a eu de cesse de l'humilier de tout son séjour. D'autres frères et soeurs se sont par ailleurs joint à la blague au fil du temps, finissant par son père.

Désormais habitué aux humains et rarement sujet aux moqueries dans sa vie universitaire, Vourz a fini le séjour dans un état psychique lamentable, obligé de se cacher pour éclater en sanglots.

Quelques mois plus tard, il était kidnappé, puis abandonné sur la planète, non sans que les pirates lui aient signalé que personne n'avait daigné payer sa rançon. Au fil du temps, il a construit un sentiment de haine féroce face à ce dernier épisode dans son clan. Il a honte de sa réaction et s'en souvient régulièrement la nuit. Il essaie de se persuader, vu la manière dont il a réagi sur la planète où on l'avait abandonné, qu'aujourd'hui ça ne lui arriverait plus. Mais il est aussi conscient d'avoir un tempérament très soumis...

"Gvoudzon a grandi dans une meute relativement paisible dans une petite bourgade. Ayant soif de liberté et de découvertes, il a très vite trouvé cette atmosphère oppressante ce qui l'a amené à être en conflit avec la meute et avec sa famille. Il leur a ainsi reproché de l'empêcher de vivre sa vie, de vivre une "petite vie qui n'en valait pas la peine", de ne pas être "digne des vrais Vargs". Les conflits devinrent incessants et à l'âge de 15 ans, Gvoudzon décide de quitter sa famille et sa meute pour entreprendre une vie de corsaire (pardon, homme d'affaires). Il garde un contact très lointain avec eux et avec sa petite soeur. Au décès de ses parents, étant en transit loin de sa terre natale, il n'a pas pu se rendre aux funérailles. Cette absence a déclenché une énième dispute avec sa soeur qui a affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Depuis lors, Gvoudzon n'a plus aucun contact avec la meute dans laquelle il a grandi.
Malgré tout ce qu'il a pu affirmer par le passé, Gvoudzon ne méprise pas sa meute de naissance et il regrette de ne plus avoir aucun contact avec eux. Il est conscient que ses mots ont dépassé ses pensées et qu'il a été très insultant sans véritable raison. Il n'a cependant jamais eu l'occasion de se racheter, d'autant plus maintenant qu'il a quitté les territoires Varg."