Contes et Légendes de Barsaive, par T'Spock Shi'Kar Spinderis

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Telenn
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Contes et Légendes de Barsaive, par T'Spock Shi'Kar Spinderis

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4.3. Le confinement (04/12/2021)

Lorsque les portes de Throal se referment, des bruits se font entendre à l’extérieur. Certainement des personnes bloquées à l’extérieur, implorant pour entrer. L’ambiance générale rappelle tristement le Châtiment et l’enfermement dans les Kaers. Les réfugiés se mêlent à la population des mines. Le rationnement se met en place. Des familles complètes se suicident de peur de devenir esclaves, corrompus ou souffrir. Des assauts frappent les portes de la mine et viennent résonner dans les galeries. Mais après quelques jours, l’organisation et les survivants reprennent le dessus.

Ce sont enfin les grandes retrouvailles entre Jarth’d et T’Spock. Les Chasseurs de l’Aube, officiels et temporaires ont rendez-vous avec le roi Neden, fils de Valurus III, et Tharr Poing-de-fer. Jarth’d commente la vie sous terre et note la tristesse du peuple. Le roi dispose d’issues pour sortir du royaume de Throal. Il souhaite que le groupe aille sonder les forces ennemies et rendre visite à la Reine Alachia, aux pirates de Cristal aux Pics du Crépuscule, à Krathis Gron, à Omasu, aux Aropagoas t’skrangs et aux magistrats de Jerris. Neden veut savoir si Throal doit affronter les thérans seule ou si elle peut compter sur des alliés d’autant que l’empire nain est divisé. Neden sait déjà que Garltik, un ork, roi de la cité des voleurs est l’allié de Throal. Neden met 14 nains à disposition des Chasseurs de l’Aube pour leurs périples.

Il est décidé que Fal’k, Liek, Meryn et Or’thylian iront au Bois de Sang puis à Jerris. Le reste du groupe partira vers le sud. T’Spock, Jarth’d et Ka’al décident d’aller voir les t’skrangs puis les pirates de Cristal.
Au final tout le monde se retrouvera à Cara Fahd chez Krathis Gron.

4.4. ELLIPSE

À Venir

4.5. Retour à Throal (04/12/2021)

Plusieurs mois plus tard… La vie s’est organisée dans le royaume de Throal. Les alliances sont formées. Les Chasseurs de l’Aube sont de retour dans le royaume nain.
Bromar est convié, avec ses amis, à rencontrer les Porteurs de Lumière, un groupe qui veut soigner la trame du monde. En parallèle, Tharr propose un échange sur la politique intérieure. Enfin, Merrox, grand archiviste de la bibliothèque de Throal a un service à demander aux Chasseurs de l’Aube.

Isam Derr, obsidien guerrier du 13ème cercle, reçoit le groupe avec une ork, Jorkan Brisechaine, guerrière libératrice, Grande Aînée de Lochost . Fal’k raconte qu’il a aidé à défaire un réseau d’esclavage mené par les adeptes de Ristul. Les personnes asservies envoyées dans la faille seraient spéciales. Fal’k émet l’hypothèse que les ristuliens sont liés au culte de la Grande Chasseresse. Le culte de Ristul prend des proportions alarmantes. Il était sous contrôle tant que les 3 passions qui se sont unies pour se sacrifier ont tenu pour contenir la faille Aras Nehem. Mais leur pouvoir semble faiblir. La faille symbolise la corruption absolue. Cet endroit est perdu, désormais, selon les Porteurs de Lumière.
De plus, le niveau de magie fluctue et ça les inquiète. L’Ennemi est à la porte. Il faut combattre la faille à défaut de la refermer. Les Porteurs de Lumière, dont les Épées de Lumière, pensent que les Chasseurs de l’Aube ont un rôle à jouer dans la lutte contre Ristul.
C’est alors que Jorkan s’approche de Ka’al et touche son front. Elle lui donne une « étincelle » provenant de Lochost. Aussitôt, Ka’al a une vision : la Mer des Enfers ; volant au-dessus, des navires de métal qui montent dans les nuages, leur forme devenant fantomatique en tirant l’énergie de la Mer des Enfers. Quand les navires disparaissent, des silhouettes cadavériques sortent de la lave par milliers et se dirigent vers le nord. En reprenant ses esprits, Ka’al voit un genre de filament doré qui part de lui et disparaît dans une paroi.

D’autres sujets de discussion passent. Quelqu’un mentionne les Impardonnables qui sont les agents de Sourire-de-Charbon. Puis la conversation dérive sur la boussole octogonale recherchée par quelques personnes dans Throal. Ce serait un détecteur d’objets magiques puissants. Ces derniers permettraient d’alimenter plusieurs navires volants. Un seul d’entre eux pourrait inverser la malédiction du Bois de Sang. Cette boussole est recherchée par un groupe indéterminé. En fouillant sa mémoire, Jarth’d se souvient d’informations sur la boussole : elle s’appelle l’Œil du Pouvoir ; c’est un objet théran servant à repérer les objets puissants, mais aussi à repérer les Horreurs et les fuir. Les Denairastas, famille dirigeante de la cité de Iopos, ont pu posséder cet objet. Ils ont aussi des navires en métal. Utiliser l’Œil permettrait de mettre en pratique des théories magiques.
Puis Jarth’d mentionne Eyripëmes, ce qui surprend Isam. Mais il connaît Sourire-de-Charbon, une dragonne… C’est elle qui a donné le savoir à Eyripëmes. Elle s’est attachée à lui d’un lien très fort allant au-delà du simple amour. Elle lui a donné le savoir pour protéger la cité de Parlainth contre les thérans. Elle a trahi les règles des siens. C’est pour ça qu’Aile-de-Givre n’intervient pas directement. Sourire-de-Charbon a perdu la trace d’Eyripëmes et pensait la retrouver quand la cité est revenue. Néanmoins elle y reste et ses Impardonnables recherchent le mage. Ils ne l’ont pas trouvé. Ils sont en train de créer des navires pour partir là où la cité a disparu. Les essais ne sont pas concluants et les séides de la dragonne cherchent plus de puissance.

À l’issue de cette réunion, les Chasseurs de l’Aube rencontrent Merrox. Ce dernier considère que le groupe est à présent important dans la province de Barsaive. C’est pourquoi il a choisi de leur parler d’une zone inconnue de la plupart des visiteurs. Elle contient des savoirs interdits, entre autres liés aux Horreurs. Ces savoirs ne doivent pas être divulgués. Mais néanmoins les bibliothécaires ne veulent pas détruire ces écrits. Plusieurs tomes ont été dérobés plusieurs semaines auparavant. Ces tomes forment le journal d’un dénommé Tyrlaan, un maître de loge de la Grande Chasseresse, elfe pluricentenaire, nécromancien. Lire ces livres a des conséquences. Plusieurs bibliothécaires ont subi les effets de la lecture des volumes : ils deviennent fous. La nécessité de comprendre l’ouvrage a poussé des érudits à se porter volontaires pour les étudier. Les voleurs ont été identifiés : Queetrod et Osvor Phalange d’artiste, respectivement un elfe et un nain. On ne connait pas leurs commanditaires mais ils n’agissent jamais pour leur propre compte. Meryn sait qu’Ombre-Vive les emploie régulièrement. Merrox dit que les commanditaires vivent parmi les peaux-pâles, des t’skrangs résidant dans les souterrains de Throal. Le Bras de Throal a enquêté mais comme ils ne sont pas de taille contre ces voleurs et le culte de la Grande Chasseresse – la tueuse de dragon, Verjigorm – Merrox a décidé d’en parler aux Chasseurs de l’Aube, sachant qu’ils ont déjà eu affaire à ce culte. Le volume parle du Ravageur des Terres, ou du Ravageur d’Éther. Cette horreur aurait corrompu un dragon… Jarth’d se souvient d’un livre écrit de manière grossière et relatant une histoire peu crédible : Vestrivan, le dragon corrompu, avait une nature ambivalente, comme s’il luttait contre l’être qui l’habitait. Jarth’d semble être perplexe au plus haut point. Il sort de ses pensées et énonce une hypothèse : Vestrivan pourrait être le frère de Vasdenjas, enfants de Yuichotol, qui a été la compagne d’Aile-de-Givre. Vestrivan était un passionné de lecture d’ouvrages magiques liés aux Horreurs. Et c’est ainsi qu’il aurait acquis sa nature duale. Jarth’d fait un parallèle avec la nature des trolls. Jarth’d émet l’idée que le dragon change sa trame ! Meryn surenchérit en disant que Vestrivan serait Verjigorm !
Sourire-de-Charbon avait appris un sortilège d’un aïeul. Ce sortilège n’avait pas été lancé depuis le dernier âge de magie. Cet ancien sort était destiné à envoyer la cité dans l’espace astral et créer une poche, genre de réalité isolée, pour protéger la cité dans l’espace astral. Sourire-de-Charbon a appris aux thérans à créer des vedettes astrales pour naviguer dans l’espace astral et explorer des régions inconnues aux donneurs de noms, exceptés aux dragons. C’est en ça que la dragonne a trahi ses congénères. Les vaisseaux construits n’ont jamais été retrouvés mais certains pourraient être dans Barsaive. Certaines légendes racontent que Sourire-de-Charbon aurait donné à Eyripëmes le pouvoir de se transformer en Drake pour augmenter sa durée de vie car elle y était très attachée jusqu’à la disparition de Parlainth. Quand Parlainth a disparu, les thérans ont lancé un sort qui a fait oublier aux gens que Parlainth existait, et Sourire-de-Charbon aussi a été affectée. Elle ne s’est rappelé de l’histoire que quand Parlainth est réapparue. Sourire-de-Charbon cherche de manière obsessionnelle à renvoyer Parlainth dans une autre réalité pour retrouver Eyripëmes. Parlainth est revenue remplie d’Horreurs et d’êtres corrompus. Même s’il y avait des êtres différents des horreurs, il est fort probable qu’ils aient été corrompus.

La bibliothèque de Throal ne contient pas d’autre tome du journal d’Eyripëmes. En revanche, le volume trouvé par T’Spock mentionne la source d’énergie des vaisseaux astraux : une magie puissante. Du genre qui pourrait être trouvée avec l’Œil du Pouvoir.

Merrox, propose de rencontrer les érudits qui sont devenus fous ainsi qu’un guide pour emmener le groupe chez les peaux-pâles. Le bibliothécaire emmène le groupe voir les aliénés. Des rires hystériques, des cliquetis… Les malades sont bien traités et disposent d’un certain confort. Ils sont environ soixante sachant qu’il y a environ une centaine d’archivistes en tout dans la bibliothèque ! Merrox n’est pas corrompu, même si son attitude le laisse penser. Bromar constate que les archivistes aliénés sont corrompus quasiment entièrement.

En vision astrale, les magiciens constatent que les fous sont entourés de noirceur de corruption et marqués de runes en draconique. Jarth’d rejoint la vision astrale de ses confrères et reconnaît la graphie de Vestrivan. Les runes sont des marquages d’horreur écrites en draconique. Elles sont indubitablement liées à la Grande Chasseresse. Une nouvelle idée lumineuse jaillit du cerveau du troubadour : Jarth’d pense que le passage de la trame dragon à la trame Horreur et vice versa, produirait le changement de niveau de magie mesurée dans la mine.
Verjigorm, est appelée Tueuse de dragon mais rien ne prouve qu’elle ait vraiment tué des dragons. Selon Fal’k, Verjigorm aurait créé les dragons qui auraient été des horreurs qui se seraient libérées.
En parallèle de ces pensées, Bromar et Jarth’d s’opposent sur la question des livres. Les détruire pour éviter la diffusion de la corruption ou les conserver pour le savoir, tout en faisant en sorte de ne pas y donner accès. Merrox affirme que les informations récoltées en soignant les corrompus ont permis de traquer les cellules du culte de la Grande Chasseresse à travers Barsaive. Merrox conduit ensuite le groupe à la bibliothèque secrète. En remontant les escaliers, Ka’al remarque des silhouettes éthérées marchant aux côtés de Liek et de Jarth’d. Il ne les connait pas mais sait qui elles sont : des compagnons Chasseurs de l’Aube morts. Merrox ouvre un pan de mur qui révèle une antichambre et le groupe pénètre dans des couloirs et escaliers. Ils arrivent devant une porte magiquement protégée. Merrox ouvre la porte après avoir utilisé diverses amulettes. L’air vicié qui en sort indique que la pièce est hermétiquement fermée.

En entrant dans la pièce, Bromar change d’attitude. Il dit des choses incompréhensibles. Il donne des noms : MistMind, Caméléon… Il parle de simulation.
En vision astrale, les magiciens remarquent un lien entre un livre particulier et Bromar : Traité sur les voyages astraux par le biais de l’analyse des Horreurs Artificier. Ce livre explique la théorie des constructs, et donc comment créer des navires permettant les voyages astraux.
Afin de voir la réaction de Bromar, T’Spock invoque un élémentaire d’air qui reproduit à l’identique la scène de l’obsidien qui divague. Après avoir vu ça, Bromar se demande aussitôt s’il est corrompu mais Jarth’d le rassure en vérifiant sa trame en astral.
Ayant profité de la petite scène élémentaire, Ka’al affirme qu’il y a plusieurs horreurs enfermées dans des livres scellés. Bromar insiste pour détruire les livres mais plusieurs autres s’y opposent car les Horreurs sont aussi bien emprisonnées. Et détruire les livres les libèrera certainement sans pour autant les tuer.

Jarth’d interroge Merrox sur Maeumis, nécromancien d’avant le châtiment qui a fait des recherches sur Ristul. Il était persuadé que les corrompus de Ristul pouvaient être sauvés. Il y a un tome des mémoires de Maeumis dans la pièce secrète. Le tome en question ne contient pas d’horreur, mais le livre est marqué : un lien le relie à quelque chose qui se situe en dehors de la pièce. C’est sur cette découverte que le groupe décide de passer à autre chose : aller chez les peaux-pâles.

Merrox présente le groupe au guide qui doit les emmener chez les t’skrangs des souterrains. Pour cela il leur fait traverser les mines et les emmène jusque Dassalfin, un humain chasseur d’horreurs avec ses familiers rejetons d’horreurs… l’un des familiers est lié à Boiùna (Ubyr), l’Horreur qui habite sur le fleuve Servos.
Après avoir quitté Merrox, le guide dirige le groupe dans les méandres des mines. Le soir, Dassalfin raconte ses aventures dans les souterrains de Throal, défendant l’accès obscur du royaume contre les horreurs. Ne voulant pas être en reste, Jarth’d conte la Litanie des Éléments en l’honneur de T’Spock qui en est ravi.
Le voyage dure une semaine et demie. Dassalfin parle des peaux-pâles, de leurs us et coutumes. Ils sont cannibales et c’est un honneur de se faire manger. Ils ne sont pas particulièrement violents et sont de très bons commerçants. Ils ont des réseaux souterrains et des liens avec le fleuve t’skrang. Ils font du trafic d’armes, notamment avec des provinces recluses.
Les premiers peaux-pâles rencontrés sont des pêcheurs. Il y a aussi une petite caravane de Throal qui remonte avec des marchandises. Apparemment, les caravaniers appartiennent à une famille en conflit avec la famille de Neden.

Bromar sent une corruption générale des lieux. Meryn souhaite négocier en faisant du commerce. Au début méfiants, les peaux-pâles se montrent joviaux. Jarth’d appuie l’elfe qui apprend que des étrangers absolument pas commerçants. D’ailleurs des peaux-pâles sont morts à cause d’eux. Des gens du Iopos sont morts en affrontant les nouveaux venus. Une machine assez indescriptible qu’ils peuvent montrer mais pas expliquer. Au début ça les a dérangés mais ils ont récupéré une pierre sur la machine ; pierre qu’ils ont vendue.

Connaissant l’emplacement exact où les voleurs devaient déposer le livre, certains s’y rendent pour obtenir des informations, soit en pistant pour Liek, soit en invoquant un esprit pour T’Spock. De la terre est retournée dans un couloir. L’endroit est encore plus corrompu.
L’élémentaire de terre reproduit deux événements. Le premier étant l’arrivée d’un navire du ciel qui surgit du sol. Des humanoïdes recouverts d’un liquide dégoulinant dessus en sortent. D’autres bipèdes arrivent et déclenchent une bataille. Encore d’autres bipèdes (des t’skrangs) arrivent et terminent la bataille avant de prendre un objet sur le navire et de s’en aller en laissant le navire sur place.
T’Spock repense à la loi des similitudes, une théorie magique. Si l’eau permet de faire naviguer les navires sur la mer, l’air dans le ciel, alors la terre pourrait aussi faire naviguer les navires dans le sol. En revanche, cette théorie n’a jamais été mise en pratique car elle requiert une puissance phénoménale. T’Spock demande à l’esprit de représenter en plus grand les créatures qui sont sorties du navire. En fait, les bonshommes sont représentés avec des volutes : ce sont des ristuliens.

La deuxième scène se joue au niveau de l’alcôve : les voleurs arrivent, déposent le livre et des ristuliens viennent le chercher. Mais dans quel ordre les deux scènes se sont déroulées ?

Liek suit la piste en utilisant la modélisation de l’élémentaire de terre. Le navire de terre, de la taille d’une frégate, est rapidement trouvé avec ses cadavres autour. Le navire est fouillé en vain. La terre se met à trembler légèrement.

Pendant ce temps les peaux-pâles conduisent les autres au navire. Fouillant à son tour, Bromar trouve les livres volés sur un cadavre et Fal’k les prend.

Mais la terre tremble de plus en plus… Le groupe fuit avant l’arrivée d’un nouveau navire terrestre.
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