Dans le neurone de Black Cat
Modérateur : ketzol
Re: Dans le neurone de Black Cat
It’s not finished YET (08/10/2021)
20 minutes qu’on est assis en silence dans le van de Sandii, un fixer. C’est elle qui conduit. On est jeudi soir à Seattle : rush hour. Et en plus, elle ronchonne. Heureusement, on arrive dans la périphérie de Puyallup. Là au moins y a plus de véhicule pour nous ralentir. C’est juste que le quartier est toujours aussi glauque.
Dire qu’il y a peu on était tranquille et peinard dans un bar. Sandii s’est glissée à notre table. Elle nous a annoncé joyeusement qu’on était invité… Déjà, ça craint. Mais ça a été pire quand elle a dit que c’était à Puyallup. Le tout avec un sourire plein de dents taillées en lames de rasoir. Mais quelle grosse naze !
Mais bon, elle nous a agité sous le nez une enveloppe pleine de Nuyens. 250¥ chacun, juste pour écouter l’histoire du Johnson. Ok. Pourquoi pas… Même si ça pue.
En attendant, on y est. Sandii s’arrête pas loin d’un gros bâtiment. J’entends clairement une musique tonitruante accompagnée de flashes de lumière. Des lumières orange et violettes, assez inquiétantes.
Sur le bâtiment c’est marqué « Caserne 118 ».
On doit laisser les armes dans le van. Elles ne sont pas autorisées à la fête. Apparemment les elfes ne rigolent pas… Go à la fiesta. Les trolls sont impressionnants mais on passe sans problème. Ils ont refait toute la déco à l’intérieur. Ils ont même créé une verrière avec une ambiance forestière. Un vrai solarium. Rien que de voir la lumière solaire, je sais que je vais pas y aller.
On comprend vite que le bâtiment est le siège des Young Elven Technologists. Les pro-elfes qui sont affiliés à Ehran le Scribe et à la Sylvan Corporation. Question invités, y a de tout, pas que des elfes. Et tous les invités semblent enchantés par la soirée. Ça ressemble beaucoup à une soirée de propagande.
On entend parmi les discussions qu’une autre asso pro-elfe, Les Para Nobilis, se serait faite attaquer et accuserait les YET de cette attaque… Oooops. En tout cas, on nous accuse pas, nous !
Misty se promène et cherche des pigeons. Il papillonne. Crow et Meryna font comme moi : elles restent à l’écart.
Apparemment des elfes viennent se prostituer devant les deckers de la soirée pour qu’ils viennent bosser pour les YET.
Dans le tas de guimauves, y a un type snob, beau gosse voire canon, mais pédant, qui passe son temps à se plaindre de la présence des sous-races.
Oh punaise ! C’est quoi ce type ? Un elfe avec une tronche de carte routière gravée sur du quartz et des dents en or… Il est ultra laid ! Il rivalise avec les orcs et… Non mais c’est blague ? C’est lui le Johnson ? Ah ben ouais.
On suit Tête de Quartz à une table un peu à l’écart. Il commence son baratin avant même que Misty ait le temps de dire quoi que ce soit. Alors voilà l’histoire : les YET ont causé des torts et croient agir en toute impunité. Il veut que les YET comprennent qu’ils se sont trompés sur toute la ligne. Il faut qu’on aille fouiller l’ordinateur de la caserne et récupérer des codes d’accès. En fait, les YET implantent des backdoors sur tous leurs softwares. Ces backdoors ouvrent sur des sites sensibles, et bien sûr, en toute illégalité. Il s’agit donc d’obtenir 2 copies des codes. 1 copie qu’on déposera dans la suite privée d’Ehran le scribe, avant samedi soir. On devra aussi y déposer un paquet qui est actuellement en possession de notre « amie commune » : Sandii. C’est pas mon amie. Quand ça sera fait, il faudra se connecter sur un RTL et faire une passe matricielle chez DSI : Dassurn Securities & Investments. Une fois dedans, il faudra utiliser un programme que Sandii garde pour nous et en utilisant les codes, accéder au sous-système gérant les liquidations. Ensuite, on se casse de chez DSI et on envoie la deuxième copie des codes sur un autre RTL.
Tout doit être bouclé avant demain soir. Vendredi donc.
Quand tout ça sera fait, on doit revenir là où Sandii est venue nous chercher. Il y a à la clef 40000¥ chacun en échange des codes d’accès (la 2ème copie). Avec une avance de 4000¥ chacun.
Il se passe quoi à l’entrée ? Un type fait du schproum. Il gueule qu’il s’appelle « Lee Gorbin » et insiste pour entrer. Mais ? Mais ? C’est le sosie exact du Johnson ! Je jette un œil à Tête de Quartz mais il a disparu. C’est quoi ce bordel ? En plus on, enfin Misty, n’a rien négocié. On n’a rien accepté… Même si j’ai l’impression qu’on a pas tellement choix.
On attend pas trop et on se disperse un peu. Des fois que les invités nous balancent pour nous avoir vus avec Tête de Quartz. Enfin, Johnson quoi. Misty sort de la fête et va voir Sandii pour récupérer le « paquet ». En fait, y a deux paquets. Un avec une puce contenant le programme. L’autre c’est une enveloppe cachetée à la cire : c’est pour Ehran. Après examen magique du cachet de cire, Misty détecte une aura qui ressemble aux liens avec les tatouages. Mais comme une marque résiduelle. Très ténue. Le sceau c’est un genre de clown rieur ou un bouffon.
Pendant que Misty traine dehors, je me fais coller par un gros lourd qui veut me débaucher. Je lui fais une tache de ketchup, croyant que son apparence le fera déguerpir. Il réagit pas du tout comme j’espérais. Au contraire, il veut me montrer la salle informatique. Juste le temps de répondre à Crow qui me demande par signe s’il faut buter le type, et je file. Au moins, je pourrai voir où je vais devoir officier.
Le type veut me faire passer par le solarium… C’est la seule façon d’accéder au sous-sol par l’escalier. Je me dépêche d’arriver à l’escalier et je descends après avoir passé les gardes. La première pièce que je vois : un genre de salle de contrôle avec des vidéos. Mais personne surveille. Sur le côté, plus au sud, un couloir qui mène à la salle informatique. C’est plein de postes de travail. Au fond à gauche, la salle serveur des YET. Des deckers sont connectés à quelques postes. Pendant que l’autre me baratine, je fais mon chemin jusqu’à la salle du serveur mais le relou ne me laisse pas approcher. Si je veux en voir plus, il faut que je postule. Le type me donne les détails de la personne en charge du recrutement. La visite est finie. Le type me fait repartir au rez-de-chaussée.
Euuuuurk ! Le passage par le solarium est vraiment horrible. Je prends quelques instants pour m’en remettre. Ah ! Misty est revenu. Et le voilà qui part avec une recruteuse au sous-sol. Quand il revient c’est pour nous dire ce qu’il a vu et espère aller au premier, visiter les appartements. Il y a les logements des gros bras mais aussi la chambre d’Ehran le scribe. Ok. Bah va faire tes saloperies mec.
Bon, il semble que le recruteur n’est pas dispo avant 3 jours : je prends pas rendez-vous, ça servira à rien.
Crow décide de profiter de la visite de l’étage par Misty pour aller faire un tour elle aussi. Elle nous rend toutes invisibles. On suit Misty qui monte. On va visiter pendant qu’il se tape sa pouf. Des gros bras surveillent le solarium depuis une galerie. La chambre d’Ehran c’est celle du fond à gauche : Misty a fait parler sa conquête. Pratique ! On aura pas besoin de chercher trop longtemps. Sauf que Crow détecte une protection magique sur la porte du mec.
Crow propose de visiter la chambre d’à côté, du coup. Hop ! Petit crochetage. Oh merde… la porte fait un bruit pas possible. Le troll qui dormait se réveille, se lève en ronchonnant et referme la porte. Heureusement qu’on est invisible… ouf. Vu qu’on est à l’étage, on fait les autres chambres.
Bon, l’étage, c’est fait. Rien de passionnant. On redescend au sous-sol. Cette fois, y a un mec qui sort de la salle de gauche du PC sécurité, regarde les écrans et retourne dans sa pièce. Il y a 6 deckers qui bossent. On se faufile jusqu’à la salle serveur. Encore un petit crochetage et nous voilà dans la salle. Personne nous a repérées a priori. Vite, je me connecte. Après avoir passé un certain temps (5 minutes), je trouve les codes et je les copie.
Avant de sortir du système, je programme une boucle temporelle sur les caméras, déclenchable au moment opportun. Je raconte ce que j’ai fait aux filles. Il est temps de se barrer. Je referme la porte à clef. Et on se casse. Misty n’a pas fini son affaire quand on atteint le salon de réception.
Quand il revient, on se moque de lui un peu et on s’en va du bâtiment. On se raconte nos aventures dans le van.
20 minutes qu’on est assis en silence dans le van de Sandii, un fixer. C’est elle qui conduit. On est jeudi soir à Seattle : rush hour. Et en plus, elle ronchonne. Heureusement, on arrive dans la périphérie de Puyallup. Là au moins y a plus de véhicule pour nous ralentir. C’est juste que le quartier est toujours aussi glauque.
Dire qu’il y a peu on était tranquille et peinard dans un bar. Sandii s’est glissée à notre table. Elle nous a annoncé joyeusement qu’on était invité… Déjà, ça craint. Mais ça a été pire quand elle a dit que c’était à Puyallup. Le tout avec un sourire plein de dents taillées en lames de rasoir. Mais quelle grosse naze !
Mais bon, elle nous a agité sous le nez une enveloppe pleine de Nuyens. 250¥ chacun, juste pour écouter l’histoire du Johnson. Ok. Pourquoi pas… Même si ça pue.
En attendant, on y est. Sandii s’arrête pas loin d’un gros bâtiment. J’entends clairement une musique tonitruante accompagnée de flashes de lumière. Des lumières orange et violettes, assez inquiétantes.
Sur le bâtiment c’est marqué « Caserne 118 ».
On doit laisser les armes dans le van. Elles ne sont pas autorisées à la fête. Apparemment les elfes ne rigolent pas… Go à la fiesta. Les trolls sont impressionnants mais on passe sans problème. Ils ont refait toute la déco à l’intérieur. Ils ont même créé une verrière avec une ambiance forestière. Un vrai solarium. Rien que de voir la lumière solaire, je sais que je vais pas y aller.
On comprend vite que le bâtiment est le siège des Young Elven Technologists. Les pro-elfes qui sont affiliés à Ehran le Scribe et à la Sylvan Corporation. Question invités, y a de tout, pas que des elfes. Et tous les invités semblent enchantés par la soirée. Ça ressemble beaucoup à une soirée de propagande.
On entend parmi les discussions qu’une autre asso pro-elfe, Les Para Nobilis, se serait faite attaquer et accuserait les YET de cette attaque… Oooops. En tout cas, on nous accuse pas, nous !
Misty se promène et cherche des pigeons. Il papillonne. Crow et Meryna font comme moi : elles restent à l’écart.
Apparemment des elfes viennent se prostituer devant les deckers de la soirée pour qu’ils viennent bosser pour les YET.
Dans le tas de guimauves, y a un type snob, beau gosse voire canon, mais pédant, qui passe son temps à se plaindre de la présence des sous-races.
Oh punaise ! C’est quoi ce type ? Un elfe avec une tronche de carte routière gravée sur du quartz et des dents en or… Il est ultra laid ! Il rivalise avec les orcs et… Non mais c’est blague ? C’est lui le Johnson ? Ah ben ouais.
On suit Tête de Quartz à une table un peu à l’écart. Il commence son baratin avant même que Misty ait le temps de dire quoi que ce soit. Alors voilà l’histoire : les YET ont causé des torts et croient agir en toute impunité. Il veut que les YET comprennent qu’ils se sont trompés sur toute la ligne. Il faut qu’on aille fouiller l’ordinateur de la caserne et récupérer des codes d’accès. En fait, les YET implantent des backdoors sur tous leurs softwares. Ces backdoors ouvrent sur des sites sensibles, et bien sûr, en toute illégalité. Il s’agit donc d’obtenir 2 copies des codes. 1 copie qu’on déposera dans la suite privée d’Ehran le scribe, avant samedi soir. On devra aussi y déposer un paquet qui est actuellement en possession de notre « amie commune » : Sandii. C’est pas mon amie. Quand ça sera fait, il faudra se connecter sur un RTL et faire une passe matricielle chez DSI : Dassurn Securities & Investments. Une fois dedans, il faudra utiliser un programme que Sandii garde pour nous et en utilisant les codes, accéder au sous-système gérant les liquidations. Ensuite, on se casse de chez DSI et on envoie la deuxième copie des codes sur un autre RTL.
Tout doit être bouclé avant demain soir. Vendredi donc.
Quand tout ça sera fait, on doit revenir là où Sandii est venue nous chercher. Il y a à la clef 40000¥ chacun en échange des codes d’accès (la 2ème copie). Avec une avance de 4000¥ chacun.
Il se passe quoi à l’entrée ? Un type fait du schproum. Il gueule qu’il s’appelle « Lee Gorbin » et insiste pour entrer. Mais ? Mais ? C’est le sosie exact du Johnson ! Je jette un œil à Tête de Quartz mais il a disparu. C’est quoi ce bordel ? En plus on, enfin Misty, n’a rien négocié. On n’a rien accepté… Même si j’ai l’impression qu’on a pas tellement choix.
On attend pas trop et on se disperse un peu. Des fois que les invités nous balancent pour nous avoir vus avec Tête de Quartz. Enfin, Johnson quoi. Misty sort de la fête et va voir Sandii pour récupérer le « paquet ». En fait, y a deux paquets. Un avec une puce contenant le programme. L’autre c’est une enveloppe cachetée à la cire : c’est pour Ehran. Après examen magique du cachet de cire, Misty détecte une aura qui ressemble aux liens avec les tatouages. Mais comme une marque résiduelle. Très ténue. Le sceau c’est un genre de clown rieur ou un bouffon.
Pendant que Misty traine dehors, je me fais coller par un gros lourd qui veut me débaucher. Je lui fais une tache de ketchup, croyant que son apparence le fera déguerpir. Il réagit pas du tout comme j’espérais. Au contraire, il veut me montrer la salle informatique. Juste le temps de répondre à Crow qui me demande par signe s’il faut buter le type, et je file. Au moins, je pourrai voir où je vais devoir officier.
Le type veut me faire passer par le solarium… C’est la seule façon d’accéder au sous-sol par l’escalier. Je me dépêche d’arriver à l’escalier et je descends après avoir passé les gardes. La première pièce que je vois : un genre de salle de contrôle avec des vidéos. Mais personne surveille. Sur le côté, plus au sud, un couloir qui mène à la salle informatique. C’est plein de postes de travail. Au fond à gauche, la salle serveur des YET. Des deckers sont connectés à quelques postes. Pendant que l’autre me baratine, je fais mon chemin jusqu’à la salle du serveur mais le relou ne me laisse pas approcher. Si je veux en voir plus, il faut que je postule. Le type me donne les détails de la personne en charge du recrutement. La visite est finie. Le type me fait repartir au rez-de-chaussée.
Euuuuurk ! Le passage par le solarium est vraiment horrible. Je prends quelques instants pour m’en remettre. Ah ! Misty est revenu. Et le voilà qui part avec une recruteuse au sous-sol. Quand il revient c’est pour nous dire ce qu’il a vu et espère aller au premier, visiter les appartements. Il y a les logements des gros bras mais aussi la chambre d’Ehran le scribe. Ok. Bah va faire tes saloperies mec.
Bon, il semble que le recruteur n’est pas dispo avant 3 jours : je prends pas rendez-vous, ça servira à rien.
Crow décide de profiter de la visite de l’étage par Misty pour aller faire un tour elle aussi. Elle nous rend toutes invisibles. On suit Misty qui monte. On va visiter pendant qu’il se tape sa pouf. Des gros bras surveillent le solarium depuis une galerie. La chambre d’Ehran c’est celle du fond à gauche : Misty a fait parler sa conquête. Pratique ! On aura pas besoin de chercher trop longtemps. Sauf que Crow détecte une protection magique sur la porte du mec.
Crow propose de visiter la chambre d’à côté, du coup. Hop ! Petit crochetage. Oh merde… la porte fait un bruit pas possible. Le troll qui dormait se réveille, se lève en ronchonnant et referme la porte. Heureusement qu’on est invisible… ouf. Vu qu’on est à l’étage, on fait les autres chambres.
Bon, l’étage, c’est fait. Rien de passionnant. On redescend au sous-sol. Cette fois, y a un mec qui sort de la salle de gauche du PC sécurité, regarde les écrans et retourne dans sa pièce. Il y a 6 deckers qui bossent. On se faufile jusqu’à la salle serveur. Encore un petit crochetage et nous voilà dans la salle. Personne nous a repérées a priori. Vite, je me connecte. Après avoir passé un certain temps (5 minutes), je trouve les codes et je les copie.
Avant de sortir du système, je programme une boucle temporelle sur les caméras, déclenchable au moment opportun. Je raconte ce que j’ai fait aux filles. Il est temps de se barrer. Je referme la porte à clef. Et on se casse. Misty n’a pas fini son affaire quand on atteint le salon de réception.
Quand il revient, on se moque de lui un peu et on s’en va du bâtiment. On se raconte nos aventures dans le van.
Re: Dans le neurone de Black Cat
Retour vers le passé (22/10/2021)
Fauteuil confortable dans le coin de la pièce : check. Petit coussin : check. Les gros bras pas trop loin : check. Je peux me connecter et faire mes recherches tranquille.
Dans le désordre, je trouve des trucs dans le Jackpoint. Le sceau en forme de bouffon correspondrait à un dénommé The Laughing Man. En tout cas c’est son pseudo sur les forums. Il est siphonné et cynique, et un tantinet complotiste. Il intervient sur des thèmes peu communs, mais ressemblant aux thèmes touchés par Ehran. Son phrasé est archaïque. Il est tour à tour agressif, insistant et dérisoire. Il est surtout insistant quand il parle de l’Ennemi.
Tout ça m’a pris environ une heure je dirais. Je raconte aux autres ce que j’ai trouvé et pouf ! Meryna s’évanouit. Crow a l’air de se concentrer sur elle. Elle doit encore faire des trucs en astral. Un stimpatch ne sert à rien. Apparemment un lien va de Meryna au sceau de l’enveloppe.
Crow tente une manipulation magique. Elle se prend un contre coup et tombe à terre. Au même moment, Meryna se réveille. Elle a l’air d’avoir vécu un truc. Sauf que je comprends que dalle à ce qu’elle baragouine. Heureusement, Crow émerge et fait une traduction en simultané. Apparemment, Meryna parle en sperethiel. « Vous êtes qui ? Mon épée elle est où ? C’est quoi ce bordel ? » Avec ses amis les Chasseurs, elle cherchait un truc mais ne sait plus quoi. Selon elle, on a des habits bizarres. Misty lui montre son tatouage : Meryna identifie l’alphabet « terran ». Elle parle ensuite des « Autres ». C’est l’Ennemi. Quelqu’un lui montre la dague que le Caméléon a piquée. Pour Meryna c’est la dague de Cara Fahd. What ?
Elle me regarde de travers. Ah non, c’est mon arme qui la dérange. Apparemment elle en a déjà vu mais en plus rouillé. Voilà qu’elle parle d’Horreurs après avoir comme un instant de terreur. Ça me fait penser au blob à 3 yeux : en le voyant, Meryna se barre en courant.
Je viens de comprendre un truc… Les traductions simultanées ont eu des lacunes apparemment. En fait, Meryna n’était pas Meryna pendant cette conversation. On dirait que quelqu’un avait pris possession de son corps. Ce quelqu’un a dit s’appeler Meryn Durden : un mec.
J’en ai oublié de finir de boucler mes recherches avec tout ça. 1 heure passée sur le darknet. Je pense avoir trouvé une piste mais rien de concluant. Je garde mes résultats pour plus tard si je trouve d’autres critères à mixer.
Et pendant que je boucle mes data, Misty a une vision. Une ville flottante avec un truc pour faire atterrir dessus. Des hommes-lézards qui se font tuer par d’autres métahumains dont des nains et des elfes. Des cris de douleur des lézards et de créatures qui vivent dans la pierre… Misty a les yeux qui pleurent des larmes de sang. Fahran touche le « sang » qui se propage et se déplace sur son bras. Ses yeux deviennent noirs. L’huile noire sort de ses yeux et se mélange de manière harmonieuse avec le « sang » avant de se faire absorber par les pores de sa peau. Misty a toujours des traces de sang sur la figure.
Je suis encore en train de travailler dans la Matrice, sans écran, et pourtant Fahran me dit d’aller moins vite sur ma recherche… Alors qu’il voit rien de ce que je fais. Sauf quand je lui fais un doigt et qu’il réagit. Du coup je lui demande quelle recherche je suis censée faire. Il me dit « mais j’en sais rien. Hé MistMind faut que t’enlèves ta veste, j’ai trop chaud… » What ?
J’arrête de faire des trucs un peu persos parce que je sais pas ce que l’autre peut voir. En revanche je pense aux Otakus.
Hein ? Parlainth ? C’est quoi ça ? Ah ok, faut que je recherche ça maintenant. Oui maître ! Bon ok, je me replonge dans la Matrice. J’y trouve des dossiers de recherche de la Fondation Atlante. Parlainth serait un lieu mythique qui aurait existé au sein de l’Atlantide.
MistMind ramène sa fraise : « il faut qu’on fasse le run dans la journée comme ça y aura pas de soirée » … Pas mal !
Allez au lit tout le monde. Demain : grosse journée.
Au petit dej le lendemain, je balance l’info que j’ai trouvé sur Parlainth. Les autres réagissent plus ou moins. Déjà qu’ils sont pas vifs en journée, mais alors au réveil…
Il est temps de finir la mission. On va chez les YET. Un dernier petit tour de repérage par les magiciens qui annoncent que quelques gusses travaillent dans la salle informatique.
Après avoir fait un nouveau tour, les autres décident de passer par le toit. Donc hop lévitation par Crow. La porte de l’étage est fermée, de l’intérieur. J’ouvre la porte. On rentre dans le bloc de clim puis on se faufile dans les conduits d’aération. Avant, je lance ma boucle vidéo. A priori, ça fonctionne.
Alors qu’on progresse en silence, Misty tousse. Bien joué ! Des fois je me demande s’il ne bosse pas pour l’ennemi… Des portes claquent. Misty me fait signe de surveiller les arrières. Je me cale contre le mur et je surveille en particulier l’escalier. Fahran éteint les lumières. Meryna sèche le mage avec des fléchettes. Puis le troll garde du corps tire sur elle et sur Fahran qui réplique. Ça fait du bruit… On va avoir des ennemis sur le dos bientôt…
Le troll est séché mais des tirs arrivent du bas. Meryna achève le mage. Fahran va à la porte d’Ehran et décide d’aller défoncer le mur de la chambre du troll. Il dépose la lettre par le trou pratiqué. Puis nous partons. Mais d’abord Crow jette une grenade dans les escaliers.
On se casse par le toit. Et Crow nous fait léviter pour descendre. On rejoint le van. C’est à ce moment que des poseurs elfes débarquent d’un autre van et mitraillent les YET. Nous on se casse chez DSI pour pirater le système. N’empêche, c’est bien orchestré cette mission !
Entrée dans le système : ok. Programme lancé : ok. Je dois attendre un peu mais enfin une brèche se fait qui permet de laisser passer les données. C’est assez impressionnant et même assez beau. Le code est vert fluo, en elfique très ancien, avec une syntaxe archaïque avec une tendance monstrueuse. Comment je peux le savoir ? Aucune idée. Mais c’est ce que je ressens en voyant les images danser dans le système de DSI. Et ça continue : transaction de vente en liquide, et tout part en sucette à toute vitesse. Des échanges de Nuyens se font. Tout a été siphonné et injecté sur un compte. Qui ? Je sais pas. Mais s’il se fait choper, il est dans la merde… Je me casse.
On a rendez-vous avec le Johnson qui sait tout ce qui s’est passé et comment… En même temps, ça ne me choque plus. Tout le monde sait tout ce qu’on fait avant même qu’on le fasse. À part nous évidemment. En attendant, on se fait quand même 36000¥ de plus.
Fauteuil confortable dans le coin de la pièce : check. Petit coussin : check. Les gros bras pas trop loin : check. Je peux me connecter et faire mes recherches tranquille.
Dans le désordre, je trouve des trucs dans le Jackpoint. Le sceau en forme de bouffon correspondrait à un dénommé The Laughing Man. En tout cas c’est son pseudo sur les forums. Il est siphonné et cynique, et un tantinet complotiste. Il intervient sur des thèmes peu communs, mais ressemblant aux thèmes touchés par Ehran. Son phrasé est archaïque. Il est tour à tour agressif, insistant et dérisoire. Il est surtout insistant quand il parle de l’Ennemi.
Tout ça m’a pris environ une heure je dirais. Je raconte aux autres ce que j’ai trouvé et pouf ! Meryna s’évanouit. Crow a l’air de se concentrer sur elle. Elle doit encore faire des trucs en astral. Un stimpatch ne sert à rien. Apparemment un lien va de Meryna au sceau de l’enveloppe.
Crow tente une manipulation magique. Elle se prend un contre coup et tombe à terre. Au même moment, Meryna se réveille. Elle a l’air d’avoir vécu un truc. Sauf que je comprends que dalle à ce qu’elle baragouine. Heureusement, Crow émerge et fait une traduction en simultané. Apparemment, Meryna parle en sperethiel. « Vous êtes qui ? Mon épée elle est où ? C’est quoi ce bordel ? » Avec ses amis les Chasseurs, elle cherchait un truc mais ne sait plus quoi. Selon elle, on a des habits bizarres. Misty lui montre son tatouage : Meryna identifie l’alphabet « terran ». Elle parle ensuite des « Autres ». C’est l’Ennemi. Quelqu’un lui montre la dague que le Caméléon a piquée. Pour Meryna c’est la dague de Cara Fahd. What ?
Elle me regarde de travers. Ah non, c’est mon arme qui la dérange. Apparemment elle en a déjà vu mais en plus rouillé. Voilà qu’elle parle d’Horreurs après avoir comme un instant de terreur. Ça me fait penser au blob à 3 yeux : en le voyant, Meryna se barre en courant.
Je viens de comprendre un truc… Les traductions simultanées ont eu des lacunes apparemment. En fait, Meryna n’était pas Meryna pendant cette conversation. On dirait que quelqu’un avait pris possession de son corps. Ce quelqu’un a dit s’appeler Meryn Durden : un mec.
J’en ai oublié de finir de boucler mes recherches avec tout ça. 1 heure passée sur le darknet. Je pense avoir trouvé une piste mais rien de concluant. Je garde mes résultats pour plus tard si je trouve d’autres critères à mixer.
Et pendant que je boucle mes data, Misty a une vision. Une ville flottante avec un truc pour faire atterrir dessus. Des hommes-lézards qui se font tuer par d’autres métahumains dont des nains et des elfes. Des cris de douleur des lézards et de créatures qui vivent dans la pierre… Misty a les yeux qui pleurent des larmes de sang. Fahran touche le « sang » qui se propage et se déplace sur son bras. Ses yeux deviennent noirs. L’huile noire sort de ses yeux et se mélange de manière harmonieuse avec le « sang » avant de se faire absorber par les pores de sa peau. Misty a toujours des traces de sang sur la figure.
Je suis encore en train de travailler dans la Matrice, sans écran, et pourtant Fahran me dit d’aller moins vite sur ma recherche… Alors qu’il voit rien de ce que je fais. Sauf quand je lui fais un doigt et qu’il réagit. Du coup je lui demande quelle recherche je suis censée faire. Il me dit « mais j’en sais rien. Hé MistMind faut que t’enlèves ta veste, j’ai trop chaud… » What ?
J’arrête de faire des trucs un peu persos parce que je sais pas ce que l’autre peut voir. En revanche je pense aux Otakus.
Hein ? Parlainth ? C’est quoi ça ? Ah ok, faut que je recherche ça maintenant. Oui maître ! Bon ok, je me replonge dans la Matrice. J’y trouve des dossiers de recherche de la Fondation Atlante. Parlainth serait un lieu mythique qui aurait existé au sein de l’Atlantide.
MistMind ramène sa fraise : « il faut qu’on fasse le run dans la journée comme ça y aura pas de soirée » … Pas mal !
Allez au lit tout le monde. Demain : grosse journée.
Au petit dej le lendemain, je balance l’info que j’ai trouvé sur Parlainth. Les autres réagissent plus ou moins. Déjà qu’ils sont pas vifs en journée, mais alors au réveil…
Il est temps de finir la mission. On va chez les YET. Un dernier petit tour de repérage par les magiciens qui annoncent que quelques gusses travaillent dans la salle informatique.
Après avoir fait un nouveau tour, les autres décident de passer par le toit. Donc hop lévitation par Crow. La porte de l’étage est fermée, de l’intérieur. J’ouvre la porte. On rentre dans le bloc de clim puis on se faufile dans les conduits d’aération. Avant, je lance ma boucle vidéo. A priori, ça fonctionne.
Alors qu’on progresse en silence, Misty tousse. Bien joué ! Des fois je me demande s’il ne bosse pas pour l’ennemi… Des portes claquent. Misty me fait signe de surveiller les arrières. Je me cale contre le mur et je surveille en particulier l’escalier. Fahran éteint les lumières. Meryna sèche le mage avec des fléchettes. Puis le troll garde du corps tire sur elle et sur Fahran qui réplique. Ça fait du bruit… On va avoir des ennemis sur le dos bientôt…
Le troll est séché mais des tirs arrivent du bas. Meryna achève le mage. Fahran va à la porte d’Ehran et décide d’aller défoncer le mur de la chambre du troll. Il dépose la lettre par le trou pratiqué. Puis nous partons. Mais d’abord Crow jette une grenade dans les escaliers.
On se casse par le toit. Et Crow nous fait léviter pour descendre. On rejoint le van. C’est à ce moment que des poseurs elfes débarquent d’un autre van et mitraillent les YET. Nous on se casse chez DSI pour pirater le système. N’empêche, c’est bien orchestré cette mission !
Entrée dans le système : ok. Programme lancé : ok. Je dois attendre un peu mais enfin une brèche se fait qui permet de laisser passer les données. C’est assez impressionnant et même assez beau. Le code est vert fluo, en elfique très ancien, avec une syntaxe archaïque avec une tendance monstrueuse. Comment je peux le savoir ? Aucune idée. Mais c’est ce que je ressens en voyant les images danser dans le système de DSI. Et ça continue : transaction de vente en liquide, et tout part en sucette à toute vitesse. Des échanges de Nuyens se font. Tout a été siphonné et injecté sur un compte. Qui ? Je sais pas. Mais s’il se fait choper, il est dans la merde… Je me casse.
On a rendez-vous avec le Johnson qui sait tout ce qui s’est passé et comment… En même temps, ça ne me choque plus. Tout le monde sait tout ce qu’on fait avant même qu’on le fasse. À part nous évidemment. En attendant, on se fait quand même 36000¥ de plus.
Re: Dans le neurone de Black Cat
Cet affreux cauchemar est… pas terminé (04/12/2021)
Vite ! Fuyons le couloir avant que le navire terrestre surgisse du sol ! Hein ?! La vache ! c’était quoi ce rêve de dingue ? J’étais un genre de lézard qui faisait de la magie comme Crow. C’était sympa mais ultra bizarre.
Oh ! Si je mets la main sur l’abruti qui s’amuse avec un marteau-piqueur à cette heure… Je suis où là ? La planque. Oh punaise… J’ai un mal de crâne affreux. Qu’est-ce que… ? Ah ouais, ça me revient. Quand je dis que tout ça pue, les autres auraient dû m’écouter encore une fois. Parce que là ça a vraiment mal tourné. Et j’ai l’impression que c’est que le début. Si c’était bien le début.
On aurait jamais dû faire ce run. Quand ça a mal tourné et que le van est arrivé comme une fleur pour nous sortir de là, j’avais un gros doute. Mais c’était monter dedans ou crever sur place. L’espèce de… de… j’ai pas de mot sympa qui me vient pour cette bimbo brune. Enfin bref, cette Arielle Nassir, nous a endormis, la salope. Vous avez les paupières lourdes, très lourdes… Et on a sombré dans le van. Empoisonnés dans un merdier sans nom. Et se réveiller pour se faire interroger par le docteur Qui. Ce type est un pro en torture psychologique et physique. Il a usé et abusé de sondes, drogues, etc. Et tout ça pour quoi ? Pour nous faire cracher les infos. Le problème c’est que je sais même pas ce qu’il voulait savoir ce tordu. Et vos derniers runs : qui, pourquoi ? C’est quoi votre rôle dans le grand tout ? J’en sais toujours rien ! Même si on savait qu’il y avait des trucs pas nets et liés entre les livres, les oreilles et autres trucs absurdes. Ouais, on s’en doutait… Mais on est quand même dans la merde !
On était détenus dans un lieu de haute sécurité. Pas moyen de nous barrer de nos cellules. De toute façon, vu notre état à ce moment, on serait pas allé bien loin.
Heureusement, on était prisonnier dans un immeuble en cours de destruction. Il a suffi qu’on braille « Au secours ! » et des agents sont arrivés et n’ont rien compris. Pas grave. Ça nous a au moins permis de fuir rapidement et de retourner à la planque.
C’est pas qu’on s’y sente en sécurité mais de toute façon, j’ai l’impression qu’on a pas vraiment d’endroit pour être peinard. On peut au moins récupérer des sévices subis. Il m’a fallu une semaine pour m’en remettre.
Putain de marteau-piqueur ! Si j’étais pas si crevée, je tenterais de le buter. Mais mon flingue est trop lourd. Je vais me contenter de me trainer telle une loque dans le salon pour grignoter un truc.
Les autres ont l’air encore plus à l’ouest que d’habitude. Sauf que… euh… ils ont fait le même rêve que moi en incarnant les autres personnes. Dans ce monde tout droit inspiré des vieux films fantastiques, j’ai eu l’impression que Crow se prenait pour un troll nécromancien appelé Ka’al, Fahran un Obsidien appelé Bromar, le Caméléon un troll troubadour et sorcier nommé Jarth’d, Misty un elfe éclaireur avec un nom à rallonge commençant par Liek, Meryna un elfe maître d’armes appelé Meryn et Ash un ork bourrin appelé Fal’k. Ça, ça change pas. Mais… Meryn ? C’est le nom que Meryna a donné quand elle agissait de manière absurde… Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ?
Vite ! Fuyons le couloir avant que le navire terrestre surgisse du sol ! Hein ?! La vache ! c’était quoi ce rêve de dingue ? J’étais un genre de lézard qui faisait de la magie comme Crow. C’était sympa mais ultra bizarre.
Oh ! Si je mets la main sur l’abruti qui s’amuse avec un marteau-piqueur à cette heure… Je suis où là ? La planque. Oh punaise… J’ai un mal de crâne affreux. Qu’est-ce que… ? Ah ouais, ça me revient. Quand je dis que tout ça pue, les autres auraient dû m’écouter encore une fois. Parce que là ça a vraiment mal tourné. Et j’ai l’impression que c’est que le début. Si c’était bien le début.
On aurait jamais dû faire ce run. Quand ça a mal tourné et que le van est arrivé comme une fleur pour nous sortir de là, j’avais un gros doute. Mais c’était monter dedans ou crever sur place. L’espèce de… de… j’ai pas de mot sympa qui me vient pour cette bimbo brune. Enfin bref, cette Arielle Nassir, nous a endormis, la salope. Vous avez les paupières lourdes, très lourdes… Et on a sombré dans le van. Empoisonnés dans un merdier sans nom. Et se réveiller pour se faire interroger par le docteur Qui. Ce type est un pro en torture psychologique et physique. Il a usé et abusé de sondes, drogues, etc. Et tout ça pour quoi ? Pour nous faire cracher les infos. Le problème c’est que je sais même pas ce qu’il voulait savoir ce tordu. Et vos derniers runs : qui, pourquoi ? C’est quoi votre rôle dans le grand tout ? J’en sais toujours rien ! Même si on savait qu’il y avait des trucs pas nets et liés entre les livres, les oreilles et autres trucs absurdes. Ouais, on s’en doutait… Mais on est quand même dans la merde !
On était détenus dans un lieu de haute sécurité. Pas moyen de nous barrer de nos cellules. De toute façon, vu notre état à ce moment, on serait pas allé bien loin.
Heureusement, on était prisonnier dans un immeuble en cours de destruction. Il a suffi qu’on braille « Au secours ! » et des agents sont arrivés et n’ont rien compris. Pas grave. Ça nous a au moins permis de fuir rapidement et de retourner à la planque.
C’est pas qu’on s’y sente en sécurité mais de toute façon, j’ai l’impression qu’on a pas vraiment d’endroit pour être peinard. On peut au moins récupérer des sévices subis. Il m’a fallu une semaine pour m’en remettre.
Putain de marteau-piqueur ! Si j’étais pas si crevée, je tenterais de le buter. Mais mon flingue est trop lourd. Je vais me contenter de me trainer telle une loque dans le salon pour grignoter un truc.
Les autres ont l’air encore plus à l’ouest que d’habitude. Sauf que… euh… ils ont fait le même rêve que moi en incarnant les autres personnes. Dans ce monde tout droit inspiré des vieux films fantastiques, j’ai eu l’impression que Crow se prenait pour un troll nécromancien appelé Ka’al, Fahran un Obsidien appelé Bromar, le Caméléon un troll troubadour et sorcier nommé Jarth’d, Misty un elfe éclaireur avec un nom à rallonge commençant par Liek, Meryna un elfe maître d’armes appelé Meryn et Ash un ork bourrin appelé Fal’k. Ça, ça change pas. Mais… Meryn ? C’est le nom que Meryna a donné quand elle agissait de manière absurde… Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ?
Re: Dans le neurone de Black Cat
Mission (21/03/2022)
Hmmm… J’ai encore dû dormir. J’en peux plus. Rester plus de 5 heures les yeux ouverts, c’est dur. Il est quelle heure, là ? Oh punaise, déjà ? On est en plein aprem. Allez debout ma vieille !
Ça va plutôt pas mal finalement, en dehors de cette fatigue permanente. Surtout en considérant les dernières mésaventures.
Oh nan… Je sens que les emmerdes vont pas tarder : Misty a reçu un message sur un de ses forums. « J’ai hâte de vous rencontrer vos partenaires et vous. Besoin d’une équipe pour quelque chose d’inhabituel »
On est censé aller à la Gate 12 de l’aéroport de Seattle Tacoma. Demain à 10h. Il faut demander un certain Anson Helm. Ni plus ni moins que la star des fixers de Seattle. Selon les autres, ça veut dire une montagne de Nuyens à se faire. Mais qui dit boulot inhabituel dit devoir mériter chaque Nuyen.
Et à part ça, Tacoma, c’est juste un des lieux principaux de guerre entre les yakusas et la mafia. C’est la guérilla urbaine en mode XXL.
Mais bon, Helm serait un fixer réglo. Donc pas de traquenard. Mais des gros risques quand même en perspective.
Bon, allez je vais gratter un peu les fichiers de l’aéroport. Alors… Quoi qu’y gna comme vols prévus demain après 10h à Tacoma. Rien. Que dalle. À moins que… Ah ! Un jet privé d’une personne inconnue. Totalement inconnue. Certainement un prête-nom. Attends voir. Et voilà ! Le jet appartient à une société appartenant elle-même à Helm. Modèle de coucou : Lear Platinium Custom. Un putain de jet !
Tiens au fait, les autres ont montré leur tatouage. Celui de Ash : . Celui de Max : . Celui de Meryna : . Comment ça, ça n’a aucun rapport ? Ah parce que maintenant il faut un rapport pour penser à des trucs ?
Aéroport de SeaTac. Tout le monde descend ! C’est assez énorme. Et blindé de gens de tous genres. C’est bigarré quoi. Un grand hall avec une milice privée qui nous inspecte… Bon. Apparemment on a le droit de sortir prendre le vent sur le tarmac. Par contre, c’est la classe : on fait le trajet jusqu’au jet en petite voiture électrique.
Le zinc est vraiment un putain de jet ! On est assis dans des sièges luxueux rouges. J’ai même droit à un double Coca-pomme. Des rendez-vous comme ça, j’en veux bien à chaque fois.
C’est quoi ce bruit métallique ? Ah, c’est rien ; c’est l’interphone. « Décollage sous peu… Je vous retrouverai en l’air ».
On décolle hyper rapidement… Punaise la poussée !
Le type de la photo déboule dans la cabine. Il a l’air hyper costaud. Il est désolé pour le lieu inhabituel, mais il avait envie de tester son nouveau jouet… On a pas les mêmes hobbies.
Et maintenant, le brief. On doit aller dans une plantation près de la source de l’Amazone… De ? Ah ben non, j’avais bien entendu : l’Amazone… Mais What ? On va devoir crapahuter dans la nature ? Sérieux ! Moi qui croyais que visiter les égouts des peaux vertes était le summum de l’horreur…
On doit récupérer une orchidée rare qui y est cultivée par une famille d’origine portugaise : les Aguilar. D’excellents horticulteurs. On doit faire ça discrètement : s’introduire puis s’échapper. Et on a un bonus si y’a pas de victimes.
L’employeur veut qu’on dépose une petite puce de données à l’endroit où on piquera la fleur. Et allez ! Ça continue avec les cadeaux à laisser là où on passe. Et qui se fait kidnapper après à cause de ces conneries ?
La fleur est à couper… Le type nous en fait une description très précise : couleur, forme…
Max fait remarquer que Aguilar, ça sonne comme Maria Aguilar… Maria Mercurial. Ce serait la même famille ? Franchement, ça va trop loin. C’est un nom assez commun dans ce pays. C’est genre le Smith du portugais.
Helm nous propose une enveloppe de 150000 ¥. Et le bonus de 10% si y’a pas de victimes. C’est quoi pas de victime ? Pas de pertes non accidentelles.
Misty accepte en notre nom à tous… Mais j’veux pas y aller moi… J’vais faire quoi dans ce merdier plein de verdure et de saloperies animalières ? C’est sûr qu’ils veulent absolument me faire crever ces enfoirés.
Alors. L’itinéraire. On atterrit à l’ouest de Macapa (3). Ensuite on marche pour rejoindre le fleuve. On aura un dispositif de localisation pour le contact. Le capitaine du bateau aura un bandana rose au bras gauche. Ensuite, on remonte à Manaus (2) en bateau. De là on prend un hydravion jusque Fonteboa (1). Et enfin, on marche vers le sud pour rejoindre la plantation. C’est dans cette zone qu’il y a des indigènes. De quoi ? Des indigènes cannibales ? Hé ben oui ! Allez ! On y va !
Et pour le retour, ce sera par Lima, au Pérou. Ben oui. Logique…
C’est Misty qui reçoit la puce à placer à la place de l’orchidée coupée.
Y a pas d’ouverture dans la clôture électrique… Alors comment on entre ? Y a que moi que ça choque ?
Avant de nous quitter, Helm prend les listes de courses de matos. Et on retourne à Tacoma. Notre vol est prévu dans 2 jours.
Maintenant qu’on est rentré à la planque, je me mets à la recherche. Il me faut un temps conséquent pour trouver des trucs sur la famille Aguilar. Faut filtrer parce qu’il y a trop de données relatives au nom. Mais faut gratter, quoi. Apparemment, les horticulteurs sont issus d’émigrés portugais aidés par un type mais là, je trouve que dalle. Y a trop de protections. Je laisse tomber. Quoique… Et si je faisais ça ? Bingo ! Enfin, bingo… Zuuuuut plutôt. Encore Erhan le Scribe ! Quand je disais que c’était puant l’histoire du cadeau en repartant…
Je sors de mes recherches pour raconter aux autres. Et j’écoute les infos qu’ils ont. Selon Ash, la zone est pas forcément hyper dangereuse mais très impactée par le retour de l’Éveil. Plein de rituels lancés dans la région. Et du même niveau que ceux de la Danse Fantôme. L’Amazonie reprend ses droits sur les zones civilisées… Donc magie et nature… Voire parazoologie. Hein ? Ah ! Des animaux fantastiques… Sont chiants à utiliser des mots compliqués…
Crow se renseigne sur la fameuse faune locale. Donc y a quand même des animaux normaux mais aussi des créatures chelous dont notamment une basée sur la légende de Boíuna. Un genre de gros ver qui s’enroule autour de ses victimes et qui pompe l’énergie. Il fait quand même plusieurs kilomètres de long et 6 mètres de diamètre.
Préparatifs : check.
On décolle ! On a droit au jet de Helm. On fait une escale à Kansas City. Et hop, on repart. Notre arrivée en Amazonie est clandestine : le Brésil est tombé il y a 17 ans, et les touristes ne sont pas les bienvenus.
On atterrit sur un îlot à peine plus grand que l’avion. Un grand type vêtu de clair nous accueille : c’est Mercer, un associé de Helm. Ses hommes s’occupent du chargement du matos dans un pick-up. Et on va jusqu’au lagon où on monte dans un hydravion. Décollage avec Mercer aux commandes. Plusieurs heures de vol... Roupillon. La descente se fait en mode planeur, moteur coupé. L’amerrissage a lieu proprement et en discrétion juste à côté d’un cargo. Des cordages sont jetés pour amarrer l’hydravion. L’accueil est froid sur le cargo. C’est un portugais massif. On comprend que dalle. À part que les marins ont peur… Mercer nous emmène dans les entrailles du cargo. On se retrouve dans un espace éclairé par des lumières brillantes dans la soute. Y a un véhicule sous-marin russe de type IL290. Comment je sais ? Ben c’est marqué dessus… On monte dedans. En fait c’est pas un sous-marin, c’est un engin volant piloté par des drones. Le trajet est tranquille. On arrive à Macapa, à l’entrée du fleuve.
Des voix, des bruits de métal contre du métal. Et on a le droit de sortir. Le temps de marcher un peu pour rejoindre un vieux remorqueur tout pourri, avec un moteur électrique. Un latino avec un genre de cigare tout fin poireaute sur la berge. Il porte le fameux bandana rose. Mais alors pas glamour du tout. Il est couvert de taches. Deux canots pneumatiques sont jetés par-dessus bord. On nous embarque et on nous fait monter sur le rafiot. Le latino est le capitaine Colón, fier de son tas de tôles, l’Esperança. « Bienvenue à bord ! ». Oui, faut au moins ça…
On fait notre petite croisière jusque Santeboa. C’est pas passionnant et j’ai besoin de rester cloitrée toute la journée à l’ombre à cause de ce putain de soleil accablant. Cette fois on est accueilli par un homme à la moustache blanche : Graem Greene, propriétaire et pilote du March Rose, l’hydravion. Des porteurs transfèrent nos affaires. On passe la nuit sur place dans un bouiboui local. Le « repas » est local aussi. Et le type parle trop. Il pose trop de questions. Mais tellement trop… Finalement, c’est juste un pauvre type qui se sent un peu isolé dans son trou pourri.
On apprend que le gouvernement éveillé a fait beaucoup de rituels pour ranimer la jungle. C’est une lutte de tous les jours pour débroussailler les abords des villages etc, tant la jungle est vivace.
Greene explique qu’il ne peut pas aller jusqu’au bout du trajet car son avion à moteur qui pollue est contre la politique du gouvernement.
Hé ben, je vais pas regretter cette nuit dans ce coin miteux. Le vol dure 5h pour faire 650 km. Amerrissage en douceur à côté d’une langue de sable. On monte dans un raft et hop les bourrins pagaient. Moi, je reste planquée au milieu et au fond…
Plop ? Hein ? C’était quoi ce bruit ? Ça venait du ciel. Mais ouais... C’est une forme humanoïde qui semble tomber. Pas très grande. Genre la taille d’un enfant de quelques mois. Et ça a des ailes dans le dos, comme un papillon. Et plouf ! Ça finit dans l’eau du fleuve. Le temps de récupérer le… truc. C’est mort… Et c’est dégoûtant. Mais c’est aussi étonnant : c’est réel et pourtant tellement irréel… On ne sait pas ce qu’on regarde en fait.
Crow examine le corps. Les magos l’examinent tous en astral. Ça fait un genre de truc gluant tout autour de lui. Rien à voir avec Faran à part le côté « truc gluant ». Truc gluant qui d’ailleurs repousse les magos : un genre de grosse corruption immonde ! Apparemment c’est un truc pire que tout ce qu’un congrès de shamans toxiques pourrait faire à l’unisson. Avant de se débarrasser du machin, il y a fouille : ils trouvent un parchemin hyper vieux, mais pas vieux… Genre un truc qui aurait été fait récemment selon une technique hyper vieille.
Et après, Crow envoie l’immondice sur la rive, pour ne pas attirer le gros ver, s’il existe vraiment. On va pas tester hein ! Ce serait dommage de mettre le monstre en colère en jetant des détritus dans la nature.
Le texte du parchemin n’est pas familier, mais on comprend ce qui est écrit. Comme le truc récupéré par le Caméléon, tiens. C’est une lettre de marque, au nom de Segamur (le type ailé), l’autorisant à voyager en son nom. C’est signé Eyripemes. Le type du rêve ! Celui qui a fait disparaître la cité de Parlainth dans un monde parallèle. Et là un type débarque de nulle part. C’est trop peu probable pour que ce soit une coïncidence.
Et pis on se sent épié… Les tatouages réagissent à la présence du truc tombé. Mais c’est une sensation de pulsation neutre : ni bien être, ni douleur… Il se passe quelque chose, c’est clair. Mais quoi ? C’est ça qu’est pas clair.
Hmmm… J’ai encore dû dormir. J’en peux plus. Rester plus de 5 heures les yeux ouverts, c’est dur. Il est quelle heure, là ? Oh punaise, déjà ? On est en plein aprem. Allez debout ma vieille !
Ça va plutôt pas mal finalement, en dehors de cette fatigue permanente. Surtout en considérant les dernières mésaventures.
Oh nan… Je sens que les emmerdes vont pas tarder : Misty a reçu un message sur un de ses forums. « J’ai hâte de vous rencontrer vos partenaires et vous. Besoin d’une équipe pour quelque chose d’inhabituel »
On est censé aller à la Gate 12 de l’aéroport de Seattle Tacoma. Demain à 10h. Il faut demander un certain Anson Helm. Ni plus ni moins que la star des fixers de Seattle. Selon les autres, ça veut dire une montagne de Nuyens à se faire. Mais qui dit boulot inhabituel dit devoir mériter chaque Nuyen.
Et à part ça, Tacoma, c’est juste un des lieux principaux de guerre entre les yakusas et la mafia. C’est la guérilla urbaine en mode XXL.
Mais bon, Helm serait un fixer réglo. Donc pas de traquenard. Mais des gros risques quand même en perspective.
Bon, allez je vais gratter un peu les fichiers de l’aéroport. Alors… Quoi qu’y gna comme vols prévus demain après 10h à Tacoma. Rien. Que dalle. À moins que… Ah ! Un jet privé d’une personne inconnue. Totalement inconnue. Certainement un prête-nom. Attends voir. Et voilà ! Le jet appartient à une société appartenant elle-même à Helm. Modèle de coucou : Lear Platinium Custom. Un putain de jet !
Tiens au fait, les autres ont montré leur tatouage. Celui de Ash : . Celui de Max : . Celui de Meryna : . Comment ça, ça n’a aucun rapport ? Ah parce que maintenant il faut un rapport pour penser à des trucs ?
Aéroport de SeaTac. Tout le monde descend ! C’est assez énorme. Et blindé de gens de tous genres. C’est bigarré quoi. Un grand hall avec une milice privée qui nous inspecte… Bon. Apparemment on a le droit de sortir prendre le vent sur le tarmac. Par contre, c’est la classe : on fait le trajet jusqu’au jet en petite voiture électrique.
Le zinc est vraiment un putain de jet ! On est assis dans des sièges luxueux rouges. J’ai même droit à un double Coca-pomme. Des rendez-vous comme ça, j’en veux bien à chaque fois.
C’est quoi ce bruit métallique ? Ah, c’est rien ; c’est l’interphone. « Décollage sous peu… Je vous retrouverai en l’air ».
On décolle hyper rapidement… Punaise la poussée !
Le type de la photo déboule dans la cabine. Il a l’air hyper costaud. Il est désolé pour le lieu inhabituel, mais il avait envie de tester son nouveau jouet… On a pas les mêmes hobbies.
Et maintenant, le brief. On doit aller dans une plantation près de la source de l’Amazone… De ? Ah ben non, j’avais bien entendu : l’Amazone… Mais What ? On va devoir crapahuter dans la nature ? Sérieux ! Moi qui croyais que visiter les égouts des peaux vertes était le summum de l’horreur…
On doit récupérer une orchidée rare qui y est cultivée par une famille d’origine portugaise : les Aguilar. D’excellents horticulteurs. On doit faire ça discrètement : s’introduire puis s’échapper. Et on a un bonus si y’a pas de victimes.
L’employeur veut qu’on dépose une petite puce de données à l’endroit où on piquera la fleur. Et allez ! Ça continue avec les cadeaux à laisser là où on passe. Et qui se fait kidnapper après à cause de ces conneries ?
La fleur est à couper… Le type nous en fait une description très précise : couleur, forme…
Max fait remarquer que Aguilar, ça sonne comme Maria Aguilar… Maria Mercurial. Ce serait la même famille ? Franchement, ça va trop loin. C’est un nom assez commun dans ce pays. C’est genre le Smith du portugais.
Helm nous propose une enveloppe de 150000 ¥. Et le bonus de 10% si y’a pas de victimes. C’est quoi pas de victime ? Pas de pertes non accidentelles.
Misty accepte en notre nom à tous… Mais j’veux pas y aller moi… J’vais faire quoi dans ce merdier plein de verdure et de saloperies animalières ? C’est sûr qu’ils veulent absolument me faire crever ces enfoirés.
Alors. L’itinéraire. On atterrit à l’ouest de Macapa (3). Ensuite on marche pour rejoindre le fleuve. On aura un dispositif de localisation pour le contact. Le capitaine du bateau aura un bandana rose au bras gauche. Ensuite, on remonte à Manaus (2) en bateau. De là on prend un hydravion jusque Fonteboa (1). Et enfin, on marche vers le sud pour rejoindre la plantation. C’est dans cette zone qu’il y a des indigènes. De quoi ? Des indigènes cannibales ? Hé ben oui ! Allez ! On y va !
Et pour le retour, ce sera par Lima, au Pérou. Ben oui. Logique…
C’est Misty qui reçoit la puce à placer à la place de l’orchidée coupée.
Y a pas d’ouverture dans la clôture électrique… Alors comment on entre ? Y a que moi que ça choque ?
Avant de nous quitter, Helm prend les listes de courses de matos. Et on retourne à Tacoma. Notre vol est prévu dans 2 jours.
Maintenant qu’on est rentré à la planque, je me mets à la recherche. Il me faut un temps conséquent pour trouver des trucs sur la famille Aguilar. Faut filtrer parce qu’il y a trop de données relatives au nom. Mais faut gratter, quoi. Apparemment, les horticulteurs sont issus d’émigrés portugais aidés par un type mais là, je trouve que dalle. Y a trop de protections. Je laisse tomber. Quoique… Et si je faisais ça ? Bingo ! Enfin, bingo… Zuuuuut plutôt. Encore Erhan le Scribe ! Quand je disais que c’était puant l’histoire du cadeau en repartant…
Je sors de mes recherches pour raconter aux autres. Et j’écoute les infos qu’ils ont. Selon Ash, la zone est pas forcément hyper dangereuse mais très impactée par le retour de l’Éveil. Plein de rituels lancés dans la région. Et du même niveau que ceux de la Danse Fantôme. L’Amazonie reprend ses droits sur les zones civilisées… Donc magie et nature… Voire parazoologie. Hein ? Ah ! Des animaux fantastiques… Sont chiants à utiliser des mots compliqués…
Crow se renseigne sur la fameuse faune locale. Donc y a quand même des animaux normaux mais aussi des créatures chelous dont notamment une basée sur la légende de Boíuna. Un genre de gros ver qui s’enroule autour de ses victimes et qui pompe l’énergie. Il fait quand même plusieurs kilomètres de long et 6 mètres de diamètre.
Préparatifs : check.
On décolle ! On a droit au jet de Helm. On fait une escale à Kansas City. Et hop, on repart. Notre arrivée en Amazonie est clandestine : le Brésil est tombé il y a 17 ans, et les touristes ne sont pas les bienvenus.
On atterrit sur un îlot à peine plus grand que l’avion. Un grand type vêtu de clair nous accueille : c’est Mercer, un associé de Helm. Ses hommes s’occupent du chargement du matos dans un pick-up. Et on va jusqu’au lagon où on monte dans un hydravion. Décollage avec Mercer aux commandes. Plusieurs heures de vol... Roupillon. La descente se fait en mode planeur, moteur coupé. L’amerrissage a lieu proprement et en discrétion juste à côté d’un cargo. Des cordages sont jetés pour amarrer l’hydravion. L’accueil est froid sur le cargo. C’est un portugais massif. On comprend que dalle. À part que les marins ont peur… Mercer nous emmène dans les entrailles du cargo. On se retrouve dans un espace éclairé par des lumières brillantes dans la soute. Y a un véhicule sous-marin russe de type IL290. Comment je sais ? Ben c’est marqué dessus… On monte dedans. En fait c’est pas un sous-marin, c’est un engin volant piloté par des drones. Le trajet est tranquille. On arrive à Macapa, à l’entrée du fleuve.
Des voix, des bruits de métal contre du métal. Et on a le droit de sortir. Le temps de marcher un peu pour rejoindre un vieux remorqueur tout pourri, avec un moteur électrique. Un latino avec un genre de cigare tout fin poireaute sur la berge. Il porte le fameux bandana rose. Mais alors pas glamour du tout. Il est couvert de taches. Deux canots pneumatiques sont jetés par-dessus bord. On nous embarque et on nous fait monter sur le rafiot. Le latino est le capitaine Colón, fier de son tas de tôles, l’Esperança. « Bienvenue à bord ! ». Oui, faut au moins ça…
On fait notre petite croisière jusque Santeboa. C’est pas passionnant et j’ai besoin de rester cloitrée toute la journée à l’ombre à cause de ce putain de soleil accablant. Cette fois on est accueilli par un homme à la moustache blanche : Graem Greene, propriétaire et pilote du March Rose, l’hydravion. Des porteurs transfèrent nos affaires. On passe la nuit sur place dans un bouiboui local. Le « repas » est local aussi. Et le type parle trop. Il pose trop de questions. Mais tellement trop… Finalement, c’est juste un pauvre type qui se sent un peu isolé dans son trou pourri.
On apprend que le gouvernement éveillé a fait beaucoup de rituels pour ranimer la jungle. C’est une lutte de tous les jours pour débroussailler les abords des villages etc, tant la jungle est vivace.
Greene explique qu’il ne peut pas aller jusqu’au bout du trajet car son avion à moteur qui pollue est contre la politique du gouvernement.
Hé ben, je vais pas regretter cette nuit dans ce coin miteux. Le vol dure 5h pour faire 650 km. Amerrissage en douceur à côté d’une langue de sable. On monte dans un raft et hop les bourrins pagaient. Moi, je reste planquée au milieu et au fond…
Plop ? Hein ? C’était quoi ce bruit ? Ça venait du ciel. Mais ouais... C’est une forme humanoïde qui semble tomber. Pas très grande. Genre la taille d’un enfant de quelques mois. Et ça a des ailes dans le dos, comme un papillon. Et plouf ! Ça finit dans l’eau du fleuve. Le temps de récupérer le… truc. C’est mort… Et c’est dégoûtant. Mais c’est aussi étonnant : c’est réel et pourtant tellement irréel… On ne sait pas ce qu’on regarde en fait.
Crow examine le corps. Les magos l’examinent tous en astral. Ça fait un genre de truc gluant tout autour de lui. Rien à voir avec Faran à part le côté « truc gluant ». Truc gluant qui d’ailleurs repousse les magos : un genre de grosse corruption immonde ! Apparemment c’est un truc pire que tout ce qu’un congrès de shamans toxiques pourrait faire à l’unisson. Avant de se débarrasser du machin, il y a fouille : ils trouvent un parchemin hyper vieux, mais pas vieux… Genre un truc qui aurait été fait récemment selon une technique hyper vieille.
Et après, Crow envoie l’immondice sur la rive, pour ne pas attirer le gros ver, s’il existe vraiment. On va pas tester hein ! Ce serait dommage de mettre le monstre en colère en jetant des détritus dans la nature.
Le texte du parchemin n’est pas familier, mais on comprend ce qui est écrit. Comme le truc récupéré par le Caméléon, tiens. C’est une lettre de marque, au nom de Segamur (le type ailé), l’autorisant à voyager en son nom. C’est signé Eyripemes. Le type du rêve ! Celui qui a fait disparaître la cité de Parlainth dans un monde parallèle. Et là un type débarque de nulle part. C’est trop peu probable pour que ce soit une coïncidence.
Et pis on se sent épié… Les tatouages réagissent à la présence du truc tombé. Mais c’est une sensation de pulsation neutre : ni bien être, ni douleur… Il se passe quelque chose, c’est clair. Mais quoi ? C’est ça qu’est pas clair.
Re: Dans le neurone de Black Cat
Rêve ou réalité ? (08/04/2022)
C’est quoi ce temps pourri ? Un orage violent, mais avec des nuages qui ondulent comme des serpents monstrueux, des créatures aux veines verdâtres. J’en ai des frissons dans le dos… Oh la vache !
C’était quoi ce cauchemar ? C’était encore pire que les séances de torture avec l’autre malade. On est toujours en Amazonie et le temps est calme. Mais je me sens toujours épiée. En fait j’ai décroché quelques secondes en vrai. C’était une vision apocalyptique, venant de l’au-delà, de l’espace astral. Comment je peux savoir ça ? Pfff sais pas. Je me rappelle qu’il y avait des gens qui tiraient sur des créatures avec des mitrailleuses lourdes sans effet. D’ailleurs les armes détonnaient complètement avec nos vêtements à la mode renaissance. Oh nan. C’était nous, ça ?
Oh ! Un petit zodiac arrive au loin. Faran est dedans et nous rejoint.
Apparemment il reste des traces de magie là où le plop s’est produit.
On est en train de saluer Faran quand il s’affale au sol. Et l’huile noire commence à sortir de lui. Je gigote pour éviter le truc qui se répand sur le pont. Heureusement, l’huile se dirige clairement vers le corps du type ailé, sur la rive. L’huile flotte sur l’eau et rejoint le cadavre. Mais ? Il se lève ! Le cadavre n’est plus mort !
Crow et MistMind observent en astral et constatent qu’il n’y a plus du tout le truc gluant autour du type ailé… Plus de corruption. MistMind est intrigué : il va prendre le pouls de Faran : il est mort. Son corps se désagrège très rapidement… Du côté du type ailé, il gigote beaucoup, l’air un peu paniqué. Il se heurte à gauche à droite, tombe dans des buissons. Il a l’air complètement à l’ouest. MistMind m’explique que c’est comme pour Ted avant Faran. Donc là je viens d’assister à ce qu’il s’est passé quand Ted est mort… Ça fait très bizarre quand même.
Du coup, je le hèle. Et là il se barre… Sur son poignet gauche, y a un tatouage identique à celui de Faran. Ce qui veut dire que le tatouage suit l’huile. Mais qu’est-ce que je raconte ?
Un petit lézard flottant sur l’Amazone s’approche du type ailé et lui grimpe carrément dessus. En astral, l’être rayonne, et son aura s’apaise.
MistMind essaie aussi de héler le type. « Faran ! ». Je lui suggère d’essayer avec « Segamur ». Apparemment ça déclenche un changement d’attitude. Il se rapproche et dit « Roma Carmelo ». Hein ?
Segamur demande à MistMind de lui raconter qui il était avant. Puis après il regarde MistMind d’un air bizarre et déclare que son cœur est malade, mais qu’il ira bien tant qu’ils resteront ensemble… Puis il volète et nous regarde de haut. Il dit qu’on est familier et pourtant bizarre.
« Je vois un dragon, une énorme créature, beaucoup de chaleur, ça irise ». Cette image avait une grande importance. C’était au centre de beaucoup de choses pour celui avec qui il partage le corps. Il se souvient que c’est quelqu’un qui semblait être un explorateur. Il cherchait… un truc avec le dragon.
Un rapport avec Eyripemes ? C’était son général. Général de quelle armée ? Celle des thérans. Et du coup c’est un théran aussi. Il sait pas ce qu’il fait là.
Il se permet des réflexions sur nos fringues. Non mais il s’est vu, Peter Pan ?
J’avais pas compris. Je croyais qu’il bossait pour Eyripemes. Mais non. Il bosse pour Sourire-de-Charbon ! Le dragon du rêve. Celui de Parlainth. Le type ailé nous cause, et nous cause. Il parle de trucs magiques et de bateaux astraux. Des bateaux volants. Au moins on connaît le nom de sa race : c’est un sylphelin. Et il connait des t’skrangs. Segamur a été envoyé voyager à travers les plans à la recherche d’Eyripemes, sur ordre de Sourire-de-Charbon.
Segamur évoque les souvenirs de Faran. Il évoque une rencontre avec MistMind quand ils sont allés voir un des contacts de Ted, avec le Caméléon. Ce contact parlait d’un châtiment avec une Jézabel.
Je panne que dalle. Le type confirme que le rêve n’en était pas un. Ou que le rêve devient réalité. Et alors le type il voyage dans l’espace mais aussi dans le temps… Il a fait quoi de son bateau le sylphelin ? A priori il en est tombé. Selon MistMind, Segamur n’aurait pas voyagé dans l’espace mais seulement dans le temps. J’ai dit que je pannais que dalle ?
Meryna et le Caméléon sont pas là, non. Ils ont été assez malins pour esquiver la mission.
La spécialité de Segamur, ce serait l’illusionnisme.
Crow annonce abruptement qu’il faudrait se casser parce que les esprits du coin pensent que les horreurs sont attirées par le plop. À force de pagayer, merci les bourrins, les esprits locaux semblent plus sereins. Donc on va pas se faire attaquer par des monstres dégueu tout de suite. Enfin pas ceux qui viennent du plop. Crow demande ce que c’est une horreur : le mal absolu. La corruption de l’âme, de l’être, la souffrance, la douleur, le chaos… Ho ! Ça va aller oui ?
Segamur sait traduire les tatouages ! C’est l’heure des cours de langue.
Alors, dans le désordre :
Tatouage de Ted/Faran/Segamur : celui qui irradie de sa lumière.
Tatouage de moi : celui qui apprend de la nature.
Tatouage de MistMind : celui qui montre la voie.
Tatouage de Crow : celui qui connaît la mort
Tatouage du Caméléon : celui qui sera la mémoire.
Tatouage de Ash : celui qui se sacrifie pour vaincre
Tatouage de Meryna : l’héritier
Tatouage de Max : le gardien
Si je me rappelle bien des noms de chacun dans le rêve, ça donnerait :
Ted/Faran/Segamur : Bromar, Obsidien, Purificateur
Ash : Fal’k Canç’lik, ork, chasseur d’horreurs
Le Caméléon : Jarth’d Chant de l’Aube, troll, troubadour sorcier
Crow : Ka’al, troll, nécromancien
MistMind : Liek’n’ Marshill Iff’Surdamel, elfe, éclaireur
Meryna : Meryn Durden, elfe, maître d’armes
Moi : T’Spock Spinderis, t’skrang, élémentaliste
Les métiers de notre rêve… Illusionniste, élémentaliste, éclaireur, nécromancien, barde, etc. Ça correspond aux traductions données par le sylphelin.
À l’évocation des noms, une chaleur bienveillante traverse mon corps.
À la tombée de la nuit, on aperçoit des indiens sur la rive. Des colliers de coquillages autour du cou. Des peintures sur le corps. MistMind essaie de communiquer avec eux… Les indiens sont timides mais l’un deux approche et propose de venir se reposer sur la berge et de partager le repas…
Non mais on va pas aller se faire bouffer non ? Ah ben si. MistMind a l’air de penser que c’est moins pire. Et Segamur attire l’attention. Je vais me faire discrète. Ça part mal… Je vexe Clochette en disant que l’appeler Ted serait chelou : un gros noir dans le corps d’une fée. Il le prend super mal. C’est quand même pas ma faute si l’huile se trouve mieux dans le corps du sylphelin, si ?
On arrive au village. Enfin village… chez les indiens, quoi. Dans un grand chaudron sur le feu, y a un truc blanchâtre dégueu ressemblant à du jus de… Enfin bref. Les sauvages prennent des grandes feuilles de palmier sur lesquelles ils mettent de la viande grillée et arrosent de jus blanc. Et avant de nous tendre le « repas », ils mettent un ver d’1,5m de long, tout fin par-dessus. Et ils nous tendent le truc… La gerbe !
Je crois que la grimace que je fais s’est vue. Les indigènes mangent leur ver en mode spaghetti gluant en mettant la tête en arrière. MistMind se lance. Il avale le truc et mâche… Eeerk. Je me concentre pour pas gerber partout. Je vais me planquer derrière MistMind pour ne plus voir ces horreurs.
Et après ils font passer un genre de gourde qui pue l’alcool à 15 mètres. Mais genre le kérosène ça sent meilleur.
Le type aux coquillages parle à MistMind. Il veut savoir pourquoi on vient si loin des villes. Un travail à accomplir. « L’homme-qui-rigole dit vous venir. Têtes de cons ». Le bouffon ? L’indien boit puis rigole.
L’homme-qui-rigole est passé. Mais pas récemment. Il est venu une fois.
La soirée a l’air de bien se passer. Je dis ça comme ça. Moi en tout cas, je la sens pas bien du tout. Heureusement qu’on a apporté de la bouffe comestible. Et l’indien qui dit en plus qu’il y a des tribus moins sympas. Les Jivaros entre autres : des chasseurs de têtes cannibales. Amahuaca : ça c’est les indiens qui nous prennent pour des cons.
Crow se renseigne auprès du shaman du village. Il a entendu qu’il y a l’esprit d’un grand ver qui navigue au travers du fleuve. Il a aussi entendu parler des horreurs par les esprits et à travers l’histoire locale. L’homme-qui-rigole a parlé de l’Ennemi, pas d’horreurs. L’homme-qui-rigole était venu faire du repérage dans la région. Il a senti une grande puissance en lui.
Le lendemain : je me réveille après avoir passé une nuit de merde. Et y a encore au moins une journée et demie à marcher.
Voyage de merde. Voyage de merde. Voyage de merde. Derrière un arbre, une forme humanoïde : un indien tout petit. Il a un fusil à pompe braqué sur nous ! 15 autres indiens avec des fusils et des arcs et des flèches. Ils sont couverts d’os, de plumes, de fourrures, des têtes réduites à la ceinture. « Vous êtes pas bienvenus ici. Vous envahisseurs ».
MistMind fait un truc sur celui qui a parlé. « Nous ne sommes pas des envahisseurs, on ne fait que passer ». Le type se relâche, mais pas ses copains. Puis les deux se serrent la main. Les autres indiens baissent leurs armes. Puis MistMind réussit à se dépatouiller et finalement on a le droit de se barrer sans se faire bouffer.
Des indiens avec des fusils… Pas bon signe. Quelqu’un les a armés. Ehran ? L’homme-qui-rigole ?
Ah ! Enfin le grillage. Il fait bien 5 mètres de haut… En tout cas on est rendu ! Plus qu’à agir. On est à l’angle nord-est du site.
Il y a beaucoup de paysans à l’intérieur. Ça fait ferme traditionnelle. Le ciel s’assombrit très vite. Trop vite.
Crow nous rend invisible. Puis elle nous fait léviter.
Je suis désignée volontaire pour accompagner Max et Ted. On va se planquer sans invisibilité au coin du bâtiment, prêts à foncer à l’hélico. Crow, Ash et MistMind vont aller dans la serre pour récupérer la fleur.
À côté de la fleur, y a un barghest. C’est un genre de chien démon qui fait dodo juste à côté de la fleur… Crow fait léviter MistMind qui coupe la fleur et pose la puce à la place. Heureusement, le machin moche ne se réveille pas. Il va passer un sale quart d’heure quand son patron va s’apercevoir de son inutilité.
6 mercenaires sortent du bâtiment C quand on se regroupe vers l’hélico. Ils ont des mitrailleuses lourdes. Crow et Ash s’occupent de mettre des barrières pour protéger notre fuite. Max se met aux commandes et je me prépare à l’aider au cas où. Le ciel est de plus en plus sombre. Rien de naturel à ça. Cassons-nous vite vite vite ! Un shaman doit être en train de faire quelque chose dans le coin.
Max décolle. Les autres essaient de stunner des mercenaires. L’hélico s’en va assez vite. Bref, tout va bien, à part l’esprit de l’eau qui s’agite et qui joue à faire un orage. Et c’est pas un petit esprit. L’hélico commence à être balloté par les vents.
Une idée saugrenue : et si j’avais un lien avec la magie élémentaire du t’skrang ? Le tatouage ? Et là un truc bizarre : je sais que je peux faire quelque chose contre l’esprit. Mais avec des conséquences sur moi. Mais on va crever. J’ai pas le choix…
Avant que je me lance dans quoi que ce soit, Crow et MistMind réussissent à bannir l’esprit.
Et Ted m’empêche d’agir. Apparemment, ce que je veux faire n’est pas une bonne idée : il le répète. Il est super fort. Et son bras ressemble à de la lave… mais pas chaude du tout.
Dans mon mouvement de recul réflexe, je sens un truc long et dur dans ma poche droite : c’est une dague… La dague du Caméléon… Mais comment elle s’est retrouvée là ?
L’orage se calme rapidement. Et on rentre. J’observe la dague de plus près pendant le trajet. Elle a des runes. Mais très effacées. Et aucune explication sur comment elle s’est retrouvée là. Les magos disent que la dague a un fil qui relie à nous tous en astral.
C’est quoi ces fils ? Et pourquoi Clochette m’a stoppée quand je voulais faire de la magie « brute » ?
Le voyage retour se passe bien. À l’arrivée à Seattle, on est obligé de dissimuler Ted en enfant pour ne pas se faire remarquer. Je pense qu’il faudrait lui construire un exosquelette pour le faire paraître plus grand.
Quand on retrouve Helm, il nous dit qu’il faut qu’on garde la fleur et qu’on se tienne prêt. On va être contacté par un autre Johnson. Et allez ! Encore un échange à faire dans un run chelou. Faudrait qu’on se trouve un nom de groupe en lien avec ça. C’est carrément notre spécialité.
Les échangeurs de Seattle. Avec en couverture une entreprise de construction d’autoroutes.
C’est quoi ce temps pourri ? Un orage violent, mais avec des nuages qui ondulent comme des serpents monstrueux, des créatures aux veines verdâtres. J’en ai des frissons dans le dos… Oh la vache !
C’était quoi ce cauchemar ? C’était encore pire que les séances de torture avec l’autre malade. On est toujours en Amazonie et le temps est calme. Mais je me sens toujours épiée. En fait j’ai décroché quelques secondes en vrai. C’était une vision apocalyptique, venant de l’au-delà, de l’espace astral. Comment je peux savoir ça ? Pfff sais pas. Je me rappelle qu’il y avait des gens qui tiraient sur des créatures avec des mitrailleuses lourdes sans effet. D’ailleurs les armes détonnaient complètement avec nos vêtements à la mode renaissance. Oh nan. C’était nous, ça ?
Oh ! Un petit zodiac arrive au loin. Faran est dedans et nous rejoint.
Apparemment il reste des traces de magie là où le plop s’est produit.
On est en train de saluer Faran quand il s’affale au sol. Et l’huile noire commence à sortir de lui. Je gigote pour éviter le truc qui se répand sur le pont. Heureusement, l’huile se dirige clairement vers le corps du type ailé, sur la rive. L’huile flotte sur l’eau et rejoint le cadavre. Mais ? Il se lève ! Le cadavre n’est plus mort !
Crow et MistMind observent en astral et constatent qu’il n’y a plus du tout le truc gluant autour du type ailé… Plus de corruption. MistMind est intrigué : il va prendre le pouls de Faran : il est mort. Son corps se désagrège très rapidement… Du côté du type ailé, il gigote beaucoup, l’air un peu paniqué. Il se heurte à gauche à droite, tombe dans des buissons. Il a l’air complètement à l’ouest. MistMind m’explique que c’est comme pour Ted avant Faran. Donc là je viens d’assister à ce qu’il s’est passé quand Ted est mort… Ça fait très bizarre quand même.
Du coup, je le hèle. Et là il se barre… Sur son poignet gauche, y a un tatouage identique à celui de Faran. Ce qui veut dire que le tatouage suit l’huile. Mais qu’est-ce que je raconte ?
Un petit lézard flottant sur l’Amazone s’approche du type ailé et lui grimpe carrément dessus. En astral, l’être rayonne, et son aura s’apaise.
MistMind essaie aussi de héler le type. « Faran ! ». Je lui suggère d’essayer avec « Segamur ». Apparemment ça déclenche un changement d’attitude. Il se rapproche et dit « Roma Carmelo ». Hein ?
Segamur demande à MistMind de lui raconter qui il était avant. Puis après il regarde MistMind d’un air bizarre et déclare que son cœur est malade, mais qu’il ira bien tant qu’ils resteront ensemble… Puis il volète et nous regarde de haut. Il dit qu’on est familier et pourtant bizarre.
« Je vois un dragon, une énorme créature, beaucoup de chaleur, ça irise ». Cette image avait une grande importance. C’était au centre de beaucoup de choses pour celui avec qui il partage le corps. Il se souvient que c’est quelqu’un qui semblait être un explorateur. Il cherchait… un truc avec le dragon.
Un rapport avec Eyripemes ? C’était son général. Général de quelle armée ? Celle des thérans. Et du coup c’est un théran aussi. Il sait pas ce qu’il fait là.
Il se permet des réflexions sur nos fringues. Non mais il s’est vu, Peter Pan ?
J’avais pas compris. Je croyais qu’il bossait pour Eyripemes. Mais non. Il bosse pour Sourire-de-Charbon ! Le dragon du rêve. Celui de Parlainth. Le type ailé nous cause, et nous cause. Il parle de trucs magiques et de bateaux astraux. Des bateaux volants. Au moins on connaît le nom de sa race : c’est un sylphelin. Et il connait des t’skrangs. Segamur a été envoyé voyager à travers les plans à la recherche d’Eyripemes, sur ordre de Sourire-de-Charbon.
Segamur évoque les souvenirs de Faran. Il évoque une rencontre avec MistMind quand ils sont allés voir un des contacts de Ted, avec le Caméléon. Ce contact parlait d’un châtiment avec une Jézabel.
Je panne que dalle. Le type confirme que le rêve n’en était pas un. Ou que le rêve devient réalité. Et alors le type il voyage dans l’espace mais aussi dans le temps… Il a fait quoi de son bateau le sylphelin ? A priori il en est tombé. Selon MistMind, Segamur n’aurait pas voyagé dans l’espace mais seulement dans le temps. J’ai dit que je pannais que dalle ?
Meryna et le Caméléon sont pas là, non. Ils ont été assez malins pour esquiver la mission.
La spécialité de Segamur, ce serait l’illusionnisme.
Crow annonce abruptement qu’il faudrait se casser parce que les esprits du coin pensent que les horreurs sont attirées par le plop. À force de pagayer, merci les bourrins, les esprits locaux semblent plus sereins. Donc on va pas se faire attaquer par des monstres dégueu tout de suite. Enfin pas ceux qui viennent du plop. Crow demande ce que c’est une horreur : le mal absolu. La corruption de l’âme, de l’être, la souffrance, la douleur, le chaos… Ho ! Ça va aller oui ?
Segamur sait traduire les tatouages ! C’est l’heure des cours de langue.
Alors, dans le désordre :
Tatouage de Ted/Faran/Segamur : celui qui irradie de sa lumière.
Tatouage de moi : celui qui apprend de la nature.
Tatouage de MistMind : celui qui montre la voie.
Tatouage de Crow : celui qui connaît la mort
Tatouage du Caméléon : celui qui sera la mémoire.
Tatouage de Ash : celui qui se sacrifie pour vaincre
Tatouage de Meryna : l’héritier
Tatouage de Max : le gardien
Si je me rappelle bien des noms de chacun dans le rêve, ça donnerait :
Ted/Faran/Segamur : Bromar, Obsidien, Purificateur
Ash : Fal’k Canç’lik, ork, chasseur d’horreurs
Le Caméléon : Jarth’d Chant de l’Aube, troll, troubadour sorcier
Crow : Ka’al, troll, nécromancien
MistMind : Liek’n’ Marshill Iff’Surdamel, elfe, éclaireur
Meryna : Meryn Durden, elfe, maître d’armes
Moi : T’Spock Spinderis, t’skrang, élémentaliste
Les métiers de notre rêve… Illusionniste, élémentaliste, éclaireur, nécromancien, barde, etc. Ça correspond aux traductions données par le sylphelin.
À l’évocation des noms, une chaleur bienveillante traverse mon corps.
À la tombée de la nuit, on aperçoit des indiens sur la rive. Des colliers de coquillages autour du cou. Des peintures sur le corps. MistMind essaie de communiquer avec eux… Les indiens sont timides mais l’un deux approche et propose de venir se reposer sur la berge et de partager le repas…
Non mais on va pas aller se faire bouffer non ? Ah ben si. MistMind a l’air de penser que c’est moins pire. Et Segamur attire l’attention. Je vais me faire discrète. Ça part mal… Je vexe Clochette en disant que l’appeler Ted serait chelou : un gros noir dans le corps d’une fée. Il le prend super mal. C’est quand même pas ma faute si l’huile se trouve mieux dans le corps du sylphelin, si ?
On arrive au village. Enfin village… chez les indiens, quoi. Dans un grand chaudron sur le feu, y a un truc blanchâtre dégueu ressemblant à du jus de… Enfin bref. Les sauvages prennent des grandes feuilles de palmier sur lesquelles ils mettent de la viande grillée et arrosent de jus blanc. Et avant de nous tendre le « repas », ils mettent un ver d’1,5m de long, tout fin par-dessus. Et ils nous tendent le truc… La gerbe !
Je crois que la grimace que je fais s’est vue. Les indigènes mangent leur ver en mode spaghetti gluant en mettant la tête en arrière. MistMind se lance. Il avale le truc et mâche… Eeerk. Je me concentre pour pas gerber partout. Je vais me planquer derrière MistMind pour ne plus voir ces horreurs.
Et après ils font passer un genre de gourde qui pue l’alcool à 15 mètres. Mais genre le kérosène ça sent meilleur.
Le type aux coquillages parle à MistMind. Il veut savoir pourquoi on vient si loin des villes. Un travail à accomplir. « L’homme-qui-rigole dit vous venir. Têtes de cons ». Le bouffon ? L’indien boit puis rigole.
L’homme-qui-rigole est passé. Mais pas récemment. Il est venu une fois.
La soirée a l’air de bien se passer. Je dis ça comme ça. Moi en tout cas, je la sens pas bien du tout. Heureusement qu’on a apporté de la bouffe comestible. Et l’indien qui dit en plus qu’il y a des tribus moins sympas. Les Jivaros entre autres : des chasseurs de têtes cannibales. Amahuaca : ça c’est les indiens qui nous prennent pour des cons.
Crow se renseigne auprès du shaman du village. Il a entendu qu’il y a l’esprit d’un grand ver qui navigue au travers du fleuve. Il a aussi entendu parler des horreurs par les esprits et à travers l’histoire locale. L’homme-qui-rigole a parlé de l’Ennemi, pas d’horreurs. L’homme-qui-rigole était venu faire du repérage dans la région. Il a senti une grande puissance en lui.
Le lendemain : je me réveille après avoir passé une nuit de merde. Et y a encore au moins une journée et demie à marcher.
Voyage de merde. Voyage de merde. Voyage de merde. Derrière un arbre, une forme humanoïde : un indien tout petit. Il a un fusil à pompe braqué sur nous ! 15 autres indiens avec des fusils et des arcs et des flèches. Ils sont couverts d’os, de plumes, de fourrures, des têtes réduites à la ceinture. « Vous êtes pas bienvenus ici. Vous envahisseurs ».
MistMind fait un truc sur celui qui a parlé. « Nous ne sommes pas des envahisseurs, on ne fait que passer ». Le type se relâche, mais pas ses copains. Puis les deux se serrent la main. Les autres indiens baissent leurs armes. Puis MistMind réussit à se dépatouiller et finalement on a le droit de se barrer sans se faire bouffer.
Des indiens avec des fusils… Pas bon signe. Quelqu’un les a armés. Ehran ? L’homme-qui-rigole ?
Ah ! Enfin le grillage. Il fait bien 5 mètres de haut… En tout cas on est rendu ! Plus qu’à agir. On est à l’angle nord-est du site.
Il y a beaucoup de paysans à l’intérieur. Ça fait ferme traditionnelle. Le ciel s’assombrit très vite. Trop vite.
Crow nous rend invisible. Puis elle nous fait léviter.
Je suis désignée volontaire pour accompagner Max et Ted. On va se planquer sans invisibilité au coin du bâtiment, prêts à foncer à l’hélico. Crow, Ash et MistMind vont aller dans la serre pour récupérer la fleur.
À côté de la fleur, y a un barghest. C’est un genre de chien démon qui fait dodo juste à côté de la fleur… Crow fait léviter MistMind qui coupe la fleur et pose la puce à la place. Heureusement, le machin moche ne se réveille pas. Il va passer un sale quart d’heure quand son patron va s’apercevoir de son inutilité.
6 mercenaires sortent du bâtiment C quand on se regroupe vers l’hélico. Ils ont des mitrailleuses lourdes. Crow et Ash s’occupent de mettre des barrières pour protéger notre fuite. Max se met aux commandes et je me prépare à l’aider au cas où. Le ciel est de plus en plus sombre. Rien de naturel à ça. Cassons-nous vite vite vite ! Un shaman doit être en train de faire quelque chose dans le coin.
Max décolle. Les autres essaient de stunner des mercenaires. L’hélico s’en va assez vite. Bref, tout va bien, à part l’esprit de l’eau qui s’agite et qui joue à faire un orage. Et c’est pas un petit esprit. L’hélico commence à être balloté par les vents.
Une idée saugrenue : et si j’avais un lien avec la magie élémentaire du t’skrang ? Le tatouage ? Et là un truc bizarre : je sais que je peux faire quelque chose contre l’esprit. Mais avec des conséquences sur moi. Mais on va crever. J’ai pas le choix…
Avant que je me lance dans quoi que ce soit, Crow et MistMind réussissent à bannir l’esprit.
Et Ted m’empêche d’agir. Apparemment, ce que je veux faire n’est pas une bonne idée : il le répète. Il est super fort. Et son bras ressemble à de la lave… mais pas chaude du tout.
Dans mon mouvement de recul réflexe, je sens un truc long et dur dans ma poche droite : c’est une dague… La dague du Caméléon… Mais comment elle s’est retrouvée là ?
L’orage se calme rapidement. Et on rentre. J’observe la dague de plus près pendant le trajet. Elle a des runes. Mais très effacées. Et aucune explication sur comment elle s’est retrouvée là. Les magos disent que la dague a un fil qui relie à nous tous en astral.
C’est quoi ces fils ? Et pourquoi Clochette m’a stoppée quand je voulais faire de la magie « brute » ?
Le voyage retour se passe bien. À l’arrivée à Seattle, on est obligé de dissimuler Ted en enfant pour ne pas se faire remarquer. Je pense qu’il faudrait lui construire un exosquelette pour le faire paraître plus grand.
Quand on retrouve Helm, il nous dit qu’il faut qu’on garde la fleur et qu’on se tienne prêt. On va être contacté par un autre Johnson. Et allez ! Encore un échange à faire dans un run chelou. Faudrait qu’on se trouve un nom de groupe en lien avec ça. C’est carrément notre spécialité.
Les échangeurs de Seattle. Avec en couverture une entreprise de construction d’autoroutes.
Re: Dans le neurone de Black Cat
Il faut enlever la secrétaire Foster (01/06/2022)
Pfffffouuu. Hé ben les voyages forment la jeunesse... je te raconte pas dans quel état ça met les valises...
De toute façon, j'ai même pas le temps de faire le tri du linge pour le laver que MistMind revient avec des news. Il a eu un appel.
Un type qui l'a même pas laissé en placer une lui a donné rendez-vous au Tacoma Style à 8h précises. Le dress code est très strict. Et il faut laisser le matos lourd à la maison. Et il faut aussi apporter la fleur. Le type a ajouté « M’obligez pas à sortir pour vous faire entrer ».
Question dress code, les avis divergent. MistMind est persuadé qu’il faut venir en costume à paillettes comme en 1970. Le Caméléon pense plutôt que c’est tenue de soirée obligatoire. Quant à Max, il est convaincu que ça veut dire qu'il faut pas venir armé.
On va plutôt faire confiance au Caméléon pour le coup. Même si c'est un mufle, MistMind est certainement le mieux placé pour m'aider à choisir la meilleure tenue. Donc il va m'emmener choisir une robe de soirée noire qui devrait passer pour le club.
Voilà. Les courses sont faites. Par contre je confirme : c'est un mufle. Il m'a laissé payer...
C'est bon, on est tous bien déguisés pour aller au club. La nana à la porte est belle et musclée. Mais elle ricane tout bas en fouillant les visiteurs. Elle profite de la situation... Perverse ! À l’intérieur, c'est tout peint en blanc. Le majordome est un elfe en costume. Il a l'air au courant de notre rendez-vous avec le Johnson. On le suit jusqu'à une table. On s'installe dans les sièges. À peine le temps de se poser que les hors d’œuvre arrivent. Suivis de peu par notre Johnson. Alors le type correspond parfaitement au récit du coup de fil par MistMind : J’me la pète. La quarantaine. Très élégant. Un cran au-dessus de la population du lieu. Bref, une vraie tête à claque.
Il nous débite son discours d'une traite. On doit aller à Columbia, MI, via Kansas City, MI. On doit récupérer Jane Foster, une secrétaire qui bosse dans une corpo orientée software appelée Commtech Inc. Il faut laisser la fleur chez Mlle Foster. Elle rentrera à Seattle avec nous. On prendra un vol commercial à l’aller. Et le retour se fera en jet privé. Il faudra qu'on appelle au numéro qu'il nous donne quand on sera prêt à partir, et 30 minutes après, on pourra monter dans l'avion. Johnson nous donne une carte avec les coordonnées de Foster. Il nous promet 70000 ¥ chacun à notre retour à Seattle. Il nous donne déjà 10000 ¥ d’avance sur un créditube. Les billets d'avion sont aussi sur le créditube.
Et le type se lève, nous tourne le dos, et se casse. MistMind l’interpelle et l’autre ne réagit pas du tout. Ça fait limite le droid qui est venu délivrer un message. Mais sans les bruits d'articulations des robots.
Donc on a bien l'air con maintenant. On a pas trop le choix. On va devoir y aller. Au moins on retourne pas dans la jungle. Ce sera plus reposant. Et plus sûr.
Ce serait même un truc super simple si on devait pas gérer Clochette. Enfin Ted. New Ted ? Mini Ted ? Bref. Comment on l'emmène Ted ? Il refuse la solution la plus simple sous prétexte qu'il veut pas aller dans la soute avec les autres animaux. Il pourrait penser à nous quand même. C'est pas facile comme situation !
Comme d'habitude, c'est parti pour une plombe de tractations pour savoir comment on fait.
Ted serait capable de se camoufler en utilisant un genre d'illusion, mais il serait obligé de puiser des forces dans son environnement direct. Si j'ai bien compris, ça serait un genre de drain dans les forces vitales de ses voisins... Personne n'a l'air chaud... C'est curieux, non ?
Au final, on le fera juste passer pour un gosse moche. On aurait écouté le Caméléon dès le départ, on aurait évité les blablas.
Allez, on prend l'avion. Tout se passe bien. À l'arrivée à Kansas City, on doit louer une voiture et on fait route vers Columbia. Comme il est tôt le matin, on va directement à l’appart, dans Downtown. Le quartier est fait de vieux bâtiments en brique qui font au maximum 7 ou 8 étages... C'est trop tout vieux et perdu ce bled...
On fait genre en passant histoire de repérer un peu les lieux. On voit que c'est bien marqué Foster sur la sonnette.
Dans les couloirs de l'immeuble, y a de la poussière un peu partout. Mais bon, c'est normal : c’est le bled. Y a même une ampoule qui clignote dans le couloir. Au rez-de-chaussée, il y a un cabinet de comptable et une autre boutique.
Pas de temps à perdre. Je sonne chez Foster. Pas de réponse. Pas de bruit.
La serrure est à empreinte digitale sur la porte. Et le maglock a été forcé. Par des amateurs vu le travail de sagouin... Et MistMind qui veut savoir si ça a été fait récemment... Bien sûr... Quel gland ! Comme si je pouvais savoir ça en regardant un maglock forcé...
Bon, c'est à mon tour de faire mumuse : je craque la serrure proprement, moi. On entre. Il n'y a rien d'intéressant en matos informatique. Allez, on se met tous à fouiller l'appartement.
Dans le salon : une poterie cassée qui a sûrement servi d’arme. Il y même du sang sur la moquette : ça a dû faire mal !
Dans la cuisine : tout est à base de soja, pour le peu qu’il y a.
Dans la chambre : Foster devait dormir quand les agresseurs sont arrivés. Il y a
même un briquet jetable au sol : il est écrit "BK's Lounge".
Dans la salle de bain : elle a été utilisée à la hâte ; il y a un bordel ambiant... Il y a un pot contenant un produit non identifié. Et le miroir est couvert de traces de doigts... Mais ces traces sont transformées quand MistMind fait couler de l'eau chaude dans le lavabo. La vapeur révèle un message : "À l’aide, cherchez Pretenders »
Bon alors, résumons : Foster ne fume pas, donc le briquet doit être à un des agresseurs. Donc ils doivent fréquenter le BK's Lounge. Elle indique qu'il faut chercher les Pretenders. Ça veut dire quoi ? C'est eux qui l'ont embarquée ?
C’est l’heure des recherches.
BK’s Lounge. The place to be à Columbia. Il ne s'y passe rien avant minuit. Par
contre faut faire la queue avant pour avoir une table. Ils ne sont pas regardant.
Traduction : les bagarres sont fréquentes et libres. Selon Max : « il y a moyen
de s’amuser en mettant des mandales ». Les Pretenders y font leur sortie le
jeudi soir. Ce sont des durs du quartier sud. Ils ont leur coin réservé au fond du
bar. Les Pretenders sont des sacs à gnôle qui circulent à moto. Ce sont de vrais
fauteurs de trouble. Ils ont déjà été vus près d’un foyer pour réinsertion de
jeunes femmes : le foyer St James.
Commtech Inc. est une société d'édition de logiciels créée dans un garage en
2020. Les locaux actuels sont situés sur la E70. C'est une petite entreprise mais
qui a de l’avenir. Ils créent des softwares de contre-intrusion high level et sont
présents sur le marché noir. Jane Foster n'est ni plus ni moins que la secrétaire de direction du président depuis 3 ans.
Pendant que je creusais, le Caméléon et MistMind sont allés interroger les voisins. Selon eux, Jane Foster est plutôt stable et rangée. On sait ce qu’elle fait. Elle est plutôt appréciée, discrète, sans problème, mais souvent à l’extérieur. Elle sort régulièrement avec des bikers, et s'habille en cuir à ces occasions... en dehors de ça, elle a du style pour s’habiller. Elle est très soignée.
Histoire d'avoir un peu plus de visuel, je décide d’hacker les caméras des boutiques du rez-de- chaussée. Les images intéressantes datent d'il y a 3 jours. Je remonte le temps et je vois donc : une bande de gros bras qui a l'air de s'en aller de l'immeuble. Ils ont l'air bien amochés. Puis je vois Jane Foster en compagnie de motards. Vu la touche, ça doit être des Pretenders. Foster semble les accompagner de son plein gré. Encore après, je vois les motards qui arrivent. Et 30 minutes après, ou avant vu que je remonte le temps, je vois les gros bras qui se pointent. Ils sont en bon état.
Et maintenant, on recolle tous les morceaux. Foster était chez elle quand les gros bras sont arrivés. Ils ont dû vouloir l'emmener de force. Elle s'est dépêchée de s'habiller, a écrit le mot sur le miroir. Puis les Pretenders ont débarqué. Ils ont cassé la gueule des gros bras et ont emmené Foster avec eux. Puis les gros bras sont repartis, penauds.
Et maintenant ? On fait quoi ?
Max pense que les Pretenders ont envoyé Foster au foyer pour la protéger. Pas con. Du coup il propose de m'y emmener aussi pour que j'aille fureter. Pourquoi moi ? Ah ben je suis la seule fille... Ok, ok. J'y vais. Et Ted va venir aussi.
Du coup MistMind et le Caméléon vont aller au BK's Lounge.
Pfffffouuu. Hé ben les voyages forment la jeunesse... je te raconte pas dans quel état ça met les valises...
De toute façon, j'ai même pas le temps de faire le tri du linge pour le laver que MistMind revient avec des news. Il a eu un appel.
Un type qui l'a même pas laissé en placer une lui a donné rendez-vous au Tacoma Style à 8h précises. Le dress code est très strict. Et il faut laisser le matos lourd à la maison. Et il faut aussi apporter la fleur. Le type a ajouté « M’obligez pas à sortir pour vous faire entrer ».
Question dress code, les avis divergent. MistMind est persuadé qu’il faut venir en costume à paillettes comme en 1970. Le Caméléon pense plutôt que c’est tenue de soirée obligatoire. Quant à Max, il est convaincu que ça veut dire qu'il faut pas venir armé.
On va plutôt faire confiance au Caméléon pour le coup. Même si c'est un mufle, MistMind est certainement le mieux placé pour m'aider à choisir la meilleure tenue. Donc il va m'emmener choisir une robe de soirée noire qui devrait passer pour le club.
Voilà. Les courses sont faites. Par contre je confirme : c'est un mufle. Il m'a laissé payer...
C'est bon, on est tous bien déguisés pour aller au club. La nana à la porte est belle et musclée. Mais elle ricane tout bas en fouillant les visiteurs. Elle profite de la situation... Perverse ! À l’intérieur, c'est tout peint en blanc. Le majordome est un elfe en costume. Il a l'air au courant de notre rendez-vous avec le Johnson. On le suit jusqu'à une table. On s'installe dans les sièges. À peine le temps de se poser que les hors d’œuvre arrivent. Suivis de peu par notre Johnson. Alors le type correspond parfaitement au récit du coup de fil par MistMind : J’me la pète. La quarantaine. Très élégant. Un cran au-dessus de la population du lieu. Bref, une vraie tête à claque.
Il nous débite son discours d'une traite. On doit aller à Columbia, MI, via Kansas City, MI. On doit récupérer Jane Foster, une secrétaire qui bosse dans une corpo orientée software appelée Commtech Inc. Il faut laisser la fleur chez Mlle Foster. Elle rentrera à Seattle avec nous. On prendra un vol commercial à l’aller. Et le retour se fera en jet privé. Il faudra qu'on appelle au numéro qu'il nous donne quand on sera prêt à partir, et 30 minutes après, on pourra monter dans l'avion. Johnson nous donne une carte avec les coordonnées de Foster. Il nous promet 70000 ¥ chacun à notre retour à Seattle. Il nous donne déjà 10000 ¥ d’avance sur un créditube. Les billets d'avion sont aussi sur le créditube.
Et le type se lève, nous tourne le dos, et se casse. MistMind l’interpelle et l’autre ne réagit pas du tout. Ça fait limite le droid qui est venu délivrer un message. Mais sans les bruits d'articulations des robots.
Donc on a bien l'air con maintenant. On a pas trop le choix. On va devoir y aller. Au moins on retourne pas dans la jungle. Ce sera plus reposant. Et plus sûr.
Ce serait même un truc super simple si on devait pas gérer Clochette. Enfin Ted. New Ted ? Mini Ted ? Bref. Comment on l'emmène Ted ? Il refuse la solution la plus simple sous prétexte qu'il veut pas aller dans la soute avec les autres animaux. Il pourrait penser à nous quand même. C'est pas facile comme situation !
Comme d'habitude, c'est parti pour une plombe de tractations pour savoir comment on fait.
Ted serait capable de se camoufler en utilisant un genre d'illusion, mais il serait obligé de puiser des forces dans son environnement direct. Si j'ai bien compris, ça serait un genre de drain dans les forces vitales de ses voisins... Personne n'a l'air chaud... C'est curieux, non ?
Au final, on le fera juste passer pour un gosse moche. On aurait écouté le Caméléon dès le départ, on aurait évité les blablas.
Allez, on prend l'avion. Tout se passe bien. À l'arrivée à Kansas City, on doit louer une voiture et on fait route vers Columbia. Comme il est tôt le matin, on va directement à l’appart, dans Downtown. Le quartier est fait de vieux bâtiments en brique qui font au maximum 7 ou 8 étages... C'est trop tout vieux et perdu ce bled...
On fait genre en passant histoire de repérer un peu les lieux. On voit que c'est bien marqué Foster sur la sonnette.
Dans les couloirs de l'immeuble, y a de la poussière un peu partout. Mais bon, c'est normal : c’est le bled. Y a même une ampoule qui clignote dans le couloir. Au rez-de-chaussée, il y a un cabinet de comptable et une autre boutique.
Pas de temps à perdre. Je sonne chez Foster. Pas de réponse. Pas de bruit.
La serrure est à empreinte digitale sur la porte. Et le maglock a été forcé. Par des amateurs vu le travail de sagouin... Et MistMind qui veut savoir si ça a été fait récemment... Bien sûr... Quel gland ! Comme si je pouvais savoir ça en regardant un maglock forcé...
Bon, c'est à mon tour de faire mumuse : je craque la serrure proprement, moi. On entre. Il n'y a rien d'intéressant en matos informatique. Allez, on se met tous à fouiller l'appartement.
Dans le salon : une poterie cassée qui a sûrement servi d’arme. Il y même du sang sur la moquette : ça a dû faire mal !
Dans la cuisine : tout est à base de soja, pour le peu qu’il y a.
Dans la chambre : Foster devait dormir quand les agresseurs sont arrivés. Il y a
même un briquet jetable au sol : il est écrit "BK's Lounge".
Dans la salle de bain : elle a été utilisée à la hâte ; il y a un bordel ambiant... Il y a un pot contenant un produit non identifié. Et le miroir est couvert de traces de doigts... Mais ces traces sont transformées quand MistMind fait couler de l'eau chaude dans le lavabo. La vapeur révèle un message : "À l’aide, cherchez Pretenders »
Bon alors, résumons : Foster ne fume pas, donc le briquet doit être à un des agresseurs. Donc ils doivent fréquenter le BK's Lounge. Elle indique qu'il faut chercher les Pretenders. Ça veut dire quoi ? C'est eux qui l'ont embarquée ?
C’est l’heure des recherches.
BK’s Lounge. The place to be à Columbia. Il ne s'y passe rien avant minuit. Par
contre faut faire la queue avant pour avoir une table. Ils ne sont pas regardant.
Traduction : les bagarres sont fréquentes et libres. Selon Max : « il y a moyen
de s’amuser en mettant des mandales ». Les Pretenders y font leur sortie le
jeudi soir. Ce sont des durs du quartier sud. Ils ont leur coin réservé au fond du
bar. Les Pretenders sont des sacs à gnôle qui circulent à moto. Ce sont de vrais
fauteurs de trouble. Ils ont déjà été vus près d’un foyer pour réinsertion de
jeunes femmes : le foyer St James.
Commtech Inc. est une société d'édition de logiciels créée dans un garage en
2020. Les locaux actuels sont situés sur la E70. C'est une petite entreprise mais
qui a de l’avenir. Ils créent des softwares de contre-intrusion high level et sont
présents sur le marché noir. Jane Foster n'est ni plus ni moins que la secrétaire de direction du président depuis 3 ans.
Pendant que je creusais, le Caméléon et MistMind sont allés interroger les voisins. Selon eux, Jane Foster est plutôt stable et rangée. On sait ce qu’elle fait. Elle est plutôt appréciée, discrète, sans problème, mais souvent à l’extérieur. Elle sort régulièrement avec des bikers, et s'habille en cuir à ces occasions... en dehors de ça, elle a du style pour s’habiller. Elle est très soignée.
Histoire d'avoir un peu plus de visuel, je décide d’hacker les caméras des boutiques du rez-de- chaussée. Les images intéressantes datent d'il y a 3 jours. Je remonte le temps et je vois donc : une bande de gros bras qui a l'air de s'en aller de l'immeuble. Ils ont l'air bien amochés. Puis je vois Jane Foster en compagnie de motards. Vu la touche, ça doit être des Pretenders. Foster semble les accompagner de son plein gré. Encore après, je vois les motards qui arrivent. Et 30 minutes après, ou avant vu que je remonte le temps, je vois les gros bras qui se pointent. Ils sont en bon état.
Et maintenant, on recolle tous les morceaux. Foster était chez elle quand les gros bras sont arrivés. Ils ont dû vouloir l'emmener de force. Elle s'est dépêchée de s'habiller, a écrit le mot sur le miroir. Puis les Pretenders ont débarqué. Ils ont cassé la gueule des gros bras et ont emmené Foster avec eux. Puis les gros bras sont repartis, penauds.
Et maintenant ? On fait quoi ?
Max pense que les Pretenders ont envoyé Foster au foyer pour la protéger. Pas con. Du coup il propose de m'y emmener aussi pour que j'aille fureter. Pourquoi moi ? Ah ben je suis la seule fille... Ok, ok. J'y vais. Et Ted va venir aussi.
Du coup MistMind et le Caméléon vont aller au BK's Lounge.
Re: Dans le neurone de Black Cat
Jane la Flame (11/01/2023)
Au BK’s Lounge & Danceteria, y a des gros spots et même un héliport. Le Caméléon, MistMind et Ash décident de rentrer. Ils font la queue avec des clients en train de discuter. C’est blindé de monde et y a du bruit qui agresse et qui vient de derrière la porte en bois. Les videurs exigent 20¥ par personne pour entrer. L’établissement cher et select dénote avec le quartier pourri. Les clients paient sans problème. L’intérieur et compliqué. C’est un mélange de bouge et de taverne de luxe avec ambiance bigarrée genre décor de cinéma ou resto italien avec des portraits tout le tour des murs…
Il faut 10 minutes aux autres pour arriver au comptoir. Le serveur ne sert qu’une seule chose : un cocktail appelé le kamikaze. Au fond du bar y a un groupe de gugusses en cuir. Sur le dos de leur blouson c’est marqué : The Pretenders. Ils sont une petite dizaine, dont 2 qui étaient sur la vidéo de l’appartement. Y a pas une nana avec eux : « que des bites autour de la table » .*
MistMind tente une approche tactique avec une bouteille de kamikaze et une pile de verres. Les 8 (finalement ils sont que 8) regardent arriver MistMind d’un air dubitatif, mais la picole semble les intéresser. Le Caméléon reste un peu en retrait avec Ash.
Le temps de faire connaissance vite fait, MistMind manipule le barbu, le chef, et lui fait croire que Foster lui a dit qu’elle attendait un groupe pour l’emmener en sécurité. Ça marche. Le barbu écrit le lieu où ils ont planqué Foster : le foyer Saint James.
Ensuite, les bikers et les autres continuent à picoler en compagnie des bikers, ex-rockers.
Pendant que les autres s’en mettent plein le pif, sur la route du foyer, un van nous bloque la route. Je pile et repars en marche arrière. Le van nous fonce dessus avec la porte latérale grande ouverte et des types armés jusqu’aux dents, prêts à tirer avec leurs grosses mitrailleuses. Crow me dit de piler pour qu’elle balance un sort. Je m’exécute. Crow pose une barrière physique en travers de la route. Le van s’arrête net et le conducteur passe à travers le pare-brise avant de s’écraser à son tour sur la barrière magique. Je manœuvre pour fuir les lieux, mais je cale. Et merde et merde et merdeeeeeee ! Crow devient invisible… ok, ben je me casse, toute seule. Je descends dans le métro. A priori, je suis pas suivie. Je cherche une ligne qui mène au foyer.
Dans la rame glauque, MistMind m’appelle pour me dire que le truc qu’on cherche se trouve bien à l’endroit où on va… Il a picolé ma parole ! Quoique, comparé à l’état du Caméléon, ça va…
MistMind propose d’aller au foyer directement. On va les rejoindre. Crow est là. Elle m’a fait sursauter cette conne ! Elle m’a suivie en étant invisible.
On se retrouve tous devant le foyer. Le lieu semble peu sécurisé.
Je sais pas trop pourquoi, je vais frapper à la porte. Une bonne sœur m’ouvre. Je lui dis que je me suis faite agresser dans la rue et que j’ai pris le métro pour fuir et qu’on m’a dit que je pouvais trouver refuge dans le foyer. Sœur Anne me fait rentrer dans la pièce principale. Y a des fauteuils avec des nanas paumées : je les scrute une par une. Certaines sœurs ont l’air de pas être trop des sœurs : une démarche un peu trop féline pour des sœurs. Certaines ont même des cicatrices… Bizarre. J’envoie l’info aux autres.
Crow monte l’escalier et fait se balader un esprit pour scruter les lieux. Elle trouve une chambre avec une jeune femme dedans.
En prévision de ma fuite, je demande à aller aux toilettes, en espérant qu’elle donne sur l’extérieur. Sauf qu’elles sont en plein milieu du bâtiment. Donc ça va pas m’aider à me carapater. Tant pis, j’ai demandé, maintenant je suis obligée d’y aller.
Pendant ce temps, MistMind va reluquer la fille : c’est bien Jane Foster. Elle a tellement rien de spécial qu’on se demande bien pourquoi il faut la « ramener » à Seattle. Pas de magie, pas de cyber, rien de rien.
Sœur Anne vient me voir à la sortie des WC. Elle me dit qu’elle me fout dehors parce qu’ils ont pas de place pour moi, mais que je peux revenir demain. Cool ! Une échappatoire. Je fais une mini crise histoire de pas partir trop facilement. Toutes les greluches dans la pièce principale me regardent de manière chelou. Elles ont l’air prêt à changer d’attitude dès que je serai partie. Je balance la couverture dans le pif de « sœur » Anne. Elle sonne de plus en plus faux. Je t’en foutrai des « mon enfant ». L’autre, elle me demande mes compétences ? C’est quoi ce foyer ?
Le Caméléon se positionne à l’arrière du bâtiment au niveau d’une fenêtre. Crow essaie d’ouvrir une fenêtre pour faire entrer les autres. Mais elle trouve du matos Hi-Fi en grande quantité dans des cartons. C’est plus un foyer, c’est une planque de receleurs…
MistMind constate que les « paumées » et les « bonnes sœurs » ont disparu pour laisser place à un groupe de femmes qui ont tout l’air d’être des voleuses professionnelles.
Les autres entrent par lévitation au niveau de l’étage. Crow les fait passer par la fenêtre. Je préfère rester dans la rue.
Le Caméléon va parler à Foster. Elle a l’air complètement perdue dans ses pensées. Elle se sent en sécurité chez les « Flames ». Comme elle n’a pas l’air de vouloir bouger, Le Caméléon dit qu’on vient de la part des Pretenders. Elle finit par accepter.
Alors que le groupe sort par lévitation, Foster pousse un petit cri de surprise. Du bruit dans l’escalier : Ash bloque le haut avec une barrière magique. Pour éviter que Foster se retourne contre nous, MistMind implante le souvenir selon lequel c’est elle qui nous a appelés pour la sauver.
On se retrouve tous dans le véhicule et on s’arrache. Foster explique qu’elle a été victime d’une tentative d’enlèvement, elle a été sauvée par les Pretenders et conduite chez les Flames. Elle sait pas pourquoi on a voulu l’enlever. C’est la fille la plus banale et à la vie la plus tranquille possible.
On passe par l’appartement de Foster pour déposer la fleur et on file en direction de l’aéroport. En chemin, MistMind appelle le contact et à l’arrivée au terminal indiqué par le type, on a juste à s’arrêter au pied de l’avion. Une femme souriante et très affable nous accueille avec un ordi portable. Elle demande les clefs de la voiture de loc. Puis elle nous paie.
On se pose le cul dans les sièges et on décolle. Mais… Et si on faisait une connerie ? Boh, une de plus, une de moins ?
À Seattle, une grosse limo nous attend sur le tarmac, entourée de quelques gros bras. Un Johnson descend de la voiture et nous informe qu’il y a un léger changement de programme. On doit rencontrer notre véritable employeur… « Tenez-vous prêts ». Il faut qu’on attende un contact, avec Jane Foster. Il faut encore faire les baby-sitters… Hé merde…
* MJ (sic)
Au BK’s Lounge & Danceteria, y a des gros spots et même un héliport. Le Caméléon, MistMind et Ash décident de rentrer. Ils font la queue avec des clients en train de discuter. C’est blindé de monde et y a du bruit qui agresse et qui vient de derrière la porte en bois. Les videurs exigent 20¥ par personne pour entrer. L’établissement cher et select dénote avec le quartier pourri. Les clients paient sans problème. L’intérieur et compliqué. C’est un mélange de bouge et de taverne de luxe avec ambiance bigarrée genre décor de cinéma ou resto italien avec des portraits tout le tour des murs…
Il faut 10 minutes aux autres pour arriver au comptoir. Le serveur ne sert qu’une seule chose : un cocktail appelé le kamikaze. Au fond du bar y a un groupe de gugusses en cuir. Sur le dos de leur blouson c’est marqué : The Pretenders. Ils sont une petite dizaine, dont 2 qui étaient sur la vidéo de l’appartement. Y a pas une nana avec eux : « que des bites autour de la table » .*
MistMind tente une approche tactique avec une bouteille de kamikaze et une pile de verres. Les 8 (finalement ils sont que 8) regardent arriver MistMind d’un air dubitatif, mais la picole semble les intéresser. Le Caméléon reste un peu en retrait avec Ash.
Le temps de faire connaissance vite fait, MistMind manipule le barbu, le chef, et lui fait croire que Foster lui a dit qu’elle attendait un groupe pour l’emmener en sécurité. Ça marche. Le barbu écrit le lieu où ils ont planqué Foster : le foyer Saint James.
Ensuite, les bikers et les autres continuent à picoler en compagnie des bikers, ex-rockers.
Pendant que les autres s’en mettent plein le pif, sur la route du foyer, un van nous bloque la route. Je pile et repars en marche arrière. Le van nous fonce dessus avec la porte latérale grande ouverte et des types armés jusqu’aux dents, prêts à tirer avec leurs grosses mitrailleuses. Crow me dit de piler pour qu’elle balance un sort. Je m’exécute. Crow pose une barrière physique en travers de la route. Le van s’arrête net et le conducteur passe à travers le pare-brise avant de s’écraser à son tour sur la barrière magique. Je manœuvre pour fuir les lieux, mais je cale. Et merde et merde et merdeeeeeee ! Crow devient invisible… ok, ben je me casse, toute seule. Je descends dans le métro. A priori, je suis pas suivie. Je cherche une ligne qui mène au foyer.
Dans la rame glauque, MistMind m’appelle pour me dire que le truc qu’on cherche se trouve bien à l’endroit où on va… Il a picolé ma parole ! Quoique, comparé à l’état du Caméléon, ça va…
MistMind propose d’aller au foyer directement. On va les rejoindre. Crow est là. Elle m’a fait sursauter cette conne ! Elle m’a suivie en étant invisible.
On se retrouve tous devant le foyer. Le lieu semble peu sécurisé.
Je sais pas trop pourquoi, je vais frapper à la porte. Une bonne sœur m’ouvre. Je lui dis que je me suis faite agresser dans la rue et que j’ai pris le métro pour fuir et qu’on m’a dit que je pouvais trouver refuge dans le foyer. Sœur Anne me fait rentrer dans la pièce principale. Y a des fauteuils avec des nanas paumées : je les scrute une par une. Certaines sœurs ont l’air de pas être trop des sœurs : une démarche un peu trop féline pour des sœurs. Certaines ont même des cicatrices… Bizarre. J’envoie l’info aux autres.
Crow monte l’escalier et fait se balader un esprit pour scruter les lieux. Elle trouve une chambre avec une jeune femme dedans.
En prévision de ma fuite, je demande à aller aux toilettes, en espérant qu’elle donne sur l’extérieur. Sauf qu’elles sont en plein milieu du bâtiment. Donc ça va pas m’aider à me carapater. Tant pis, j’ai demandé, maintenant je suis obligée d’y aller.
Pendant ce temps, MistMind va reluquer la fille : c’est bien Jane Foster. Elle a tellement rien de spécial qu’on se demande bien pourquoi il faut la « ramener » à Seattle. Pas de magie, pas de cyber, rien de rien.
Sœur Anne vient me voir à la sortie des WC. Elle me dit qu’elle me fout dehors parce qu’ils ont pas de place pour moi, mais que je peux revenir demain. Cool ! Une échappatoire. Je fais une mini crise histoire de pas partir trop facilement. Toutes les greluches dans la pièce principale me regardent de manière chelou. Elles ont l’air prêt à changer d’attitude dès que je serai partie. Je balance la couverture dans le pif de « sœur » Anne. Elle sonne de plus en plus faux. Je t’en foutrai des « mon enfant ». L’autre, elle me demande mes compétences ? C’est quoi ce foyer ?
Le Caméléon se positionne à l’arrière du bâtiment au niveau d’une fenêtre. Crow essaie d’ouvrir une fenêtre pour faire entrer les autres. Mais elle trouve du matos Hi-Fi en grande quantité dans des cartons. C’est plus un foyer, c’est une planque de receleurs…
MistMind constate que les « paumées » et les « bonnes sœurs » ont disparu pour laisser place à un groupe de femmes qui ont tout l’air d’être des voleuses professionnelles.
Les autres entrent par lévitation au niveau de l’étage. Crow les fait passer par la fenêtre. Je préfère rester dans la rue.
Le Caméléon va parler à Foster. Elle a l’air complètement perdue dans ses pensées. Elle se sent en sécurité chez les « Flames ». Comme elle n’a pas l’air de vouloir bouger, Le Caméléon dit qu’on vient de la part des Pretenders. Elle finit par accepter.
Alors que le groupe sort par lévitation, Foster pousse un petit cri de surprise. Du bruit dans l’escalier : Ash bloque le haut avec une barrière magique. Pour éviter que Foster se retourne contre nous, MistMind implante le souvenir selon lequel c’est elle qui nous a appelés pour la sauver.
On se retrouve tous dans le véhicule et on s’arrache. Foster explique qu’elle a été victime d’une tentative d’enlèvement, elle a été sauvée par les Pretenders et conduite chez les Flames. Elle sait pas pourquoi on a voulu l’enlever. C’est la fille la plus banale et à la vie la plus tranquille possible.
On passe par l’appartement de Foster pour déposer la fleur et on file en direction de l’aéroport. En chemin, MistMind appelle le contact et à l’arrivée au terminal indiqué par le type, on a juste à s’arrêter au pied de l’avion. Une femme souriante et très affable nous accueille avec un ordi portable. Elle demande les clefs de la voiture de loc. Puis elle nous paie.
On se pose le cul dans les sièges et on décolle. Mais… Et si on faisait une connerie ? Boh, une de plus, une de moins ?
À Seattle, une grosse limo nous attend sur le tarmac, entourée de quelques gros bras. Un Johnson descend de la voiture et nous informe qu’il y a un léger changement de programme. On doit rencontrer notre véritable employeur… « Tenez-vous prêts ». Il faut qu’on attende un contact, avec Jane Foster. Il faut encore faire les baby-sitters… Hé merde…
* MJ (sic)
Re: Dans le neurone de Black Cat
The Joker (25/01/2023)
On trouve un petit motel discret. Crow met un petit esprit en surveillance. C’est bizarre, Crow et Ted se sentent oppressés. Le Caméléon et moi ne voyons rien de suspicieux du tout. Mais alors rien. Normalement, c’est moi la parano…
Le Caméléon a choisi un coin dans Puyallup, grâce à un de ses contacts.
J’ai profité du trajet pour inspecter le téléphone que le Johnson nous a collé dans les pattes. La carte SIM est jetable : c’est un burner. Rien de particulier sinon.
Au motel, un petit check de la chambre ne relève rien de particulier. Mais Ted et Crow estiment que le type à l’entrée était louche et que ça manque de volets. En plus, le type qui déjeunait en face, au resto, a regardé notre groupe de manière un peu trop intense. Et aussi le marchand de légumes… Voilà Ash qui se joint à la parano ambiante…
Max allume la télé. Il tombe sur un film. On mange. Tout se passe trop bien… Et c’est trop chiant, en fait. Heureusement, les timbrés reviennent à la charge. Crow « entend » un bruit juste au moment où le film se termine. Ted « entend » un autre bruit à la fenêtre extérieure. Et Ash « sent » un truc dans la salle de bain… évidemment : rien du tout, encore une fois.
Jane ne comprend pas ce qu’il se passe… Elle ne fait rien, ne dit rien. On a l’impression qu’elle absorbe le stress des autres et que du coup elle commence à s’énerver. Elle dit qu’elle veut aller s’étendre un peu et s’endort directement. J’aimerais bien pouvoir faire pareil. Ah ! Mais je fais pareil !
Zzzzzz… J’ouvre l’œil de temps en temps. Voilà 7 heures qu’on attend comme des cons. Puis 10h ; 12h.
Ash décide d’aller faire les courses avec Max. Il achète des trucs chez le vendeur de rue qui a pris la place du marchand de légumes. Apparemment, ce vendeur là aussi est bizarre. Pfouuu.
En tout cas, on a au moins à manger. Faim !
Et je retourne pioncer.
Deuxième journée à rien foutre… C’est long !
Ouf : 15h30 : le téléphone clignote ! Je réponds. À l’autre bout du « fil » quelqu’un dit « Ah ! Black Cat »… Comment il sait que c’est moi, ce con ?
Puis il donne rendez-vous au vieux complexe Southwind de Tarislar, demain matin à l’aube. Au lever du soleil, pas avant, parce qu’on risquerait d’énerver les habitants. Il a hâte de nous rencontrer enfin ! Et il raccroche…
Le Caméléon se renseigne sur le quartier de Tarislar. C’est une zone pourrie par des éruptions volcaniques ; c’est irrespirable, donc il va falloir prévoir des masques à gaz. Tarislar est plein d’expatriés elfes.
Quant au Southwind, c’est un des plus gros immeubles du quartier : vide et inhabité selon le contact du Caméléon. Il ajoute même que les alentours forment un genre de gros désert où même les gangs ne vont pas : des fantômes y rôdent. Et même les Knight Errant n’y vont pas. D’ailleurs, ceux qui y sont allés en sont jamais revenus. Faut dire aussi que personne y est allé.
Max rejoint MistMind sur le trône… Y avait un truc pas frais dans la bouffe d’hier.
On s’est débrouillé pour dénicher des masques à gaz. On est prêt. Il est temps d’aller rencontrer notre vrai commanditaire.
La zone est désolée, couverte de smog. Bienvenue à Tarislar. Des silhouettes ténébreuses circulent çà et là. Le soleil darde ses rayons d’argent à travers les écharpes de brume. Ouais je sais… Putain faut être poète quand on est Runner !
Le complexe Southwind se dresse dans toute sa ruinitude. Et, dans la cour, une silhouette masculine se dresse, en robe blanche à capuche. La silhouette ne porte pas de masque. Elle semble attendre, couverte d’une quantité de poussière considérable.
Je klaxonne. Il lève la tête. Il a l’air aveugle. C’est un elfe. Ash sort. Le type rabat sa capuche et s’approche de nous. Il regarde Jane de manière insistante, surtout pour un aveugle. Puis il se tourne vers le Caméléon. De sa voix caverneuse, il nous dit : « il vous attend, derrière moi, au sommet ». Il remet sa capuche, tourne le dos, et se casse.
Allez, on y va… On monte… L’ascension est laborieuse pour ceux qui marchent… Crow m’emmène en lévitation.
Depuis qu’on est là, Jane a une lumière étrange dans les yeux… L’accomplissement arrive… Elle le sent. Ah ben finalement elle est pas si banale et insipide que ça, on dirait. Elle devient peut-être débile à notre contact.
30ème étage. Il y a une inscription sur le mur : « il faut porter du chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse ». Y a aussi une tache qui a dégouliné au sol : du sang séché. Plus haut, on entend de la musique. De la guitare acoustique. On voit le ciel par endroit. Si les murs tiennent encore, il n’y a pas de meuble survivant.
Pour continuer, on se laisse guider par la musique.
Je crois qu’on est arrivé. Debout, un homme qui nous tourne le dos. Il porte un manteau vert olive et possède une chevelure striée de gris. Sa guitare est faite d’ébène et d’acier. Elle doit avoir au moins un siècle. Sa musique est puissante et majestueuse. La mélodie est à la fois étrangère et familière.
Une rafale de vent me sort de ma contemplation. Le soleil touche les montagnes. Le dernier accord retentit…
Le type se retourne : il a le visage grimé en Arlequin. C’est d’ailleurs le nom qu’il donne. Mais avec un H. Comme le H de Hawaii.
Il passe de l’un à l’autre et serre la main à chaque fois. « C’est important pour moi ». Il a attendu une vie entière de rencontrer Jane Foster et l’emmène au centre de la pièce.
Sur un morceau de cloison, une inscription au marqueur noir :
Le RITUEL, pour autant que je m’en souvienne, par -H-
Du fond de mon cœur, j’en appelle aux mots
De la colère prononcée et du désir révélé
Par mon défi de parole et d’acte
Par mon sang consacré, ta perte est invoquée
Ta forme et ta substance sont décrétées insignifiantes
Contre ton Corps, je prononce les paroles de sujétion
Contre ta Haine, j’invoque la justice, ta colère inassouvie
Contre ton Passé dans l’obscurité, je révèle par la lumière
Contre ton Amour et ta joie, j’offre la séparation
Contre ton Esprit, j’invoque le renoncement
Contre ton Futur, j’apporte peur et chagrin
Contre toi j’invoque tout cela
Les vents effaceront ton nom
Les sables les traces de ton passage
Le soleil la fraîcheur de ton ombre
Et aux eaux je recommande ton essence
Ta forme et ta substance sont décrétées insignifiantes
Harlequin commence à faire des grands gestes et prononce des paroles dans une langue incompréhensible.
Il nous demande de fredonner un bourdonnement. Et quoi encore ? Je refuse. Ash et Crow aussi. Ted bourdonne ; le Caméléon bourdonne aussi, mais s’amuse. Il insiste pour qu’on bourdonne aussi, mais non. Sans dec ? Harlequin semble vexé qu’on ne veuille pas et félicite Ted et le Caméléon.
Jane a l’air complètement absorbée. Harlequin la met au centre de la pièce, comme la victime d’un sacrifice. Plus ça va, et moins j’apprécie ce type. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va mal finir cette histoire.
Tout en faisant ses simagrées, Harlequin raconte que Jane est la fille perdue d’Ehran le Scribe. Il n’a jamais cessé de suivre ses faits et gestes pendant de nombreuses années. Avant l’avoir abandonnée, il a placé un puissant focus de maintien en elle. Mais rien d’ordinaire.
Et comme si son blabla ne suffisait pas, il fait des pirouettes.
Ehran a mis dans le fémur gauche de Jane des matériaux enchantés qui la dissimulent et empêchent de la trouver.
Harlequin et Ehran ont été formés par le même maître. Ehran croît qu’Harlequin va le forcer à se révéler. Mais il va le frapper directement, par l’intermédiaire de Jane via le lien qu’Ehran a placé en elle.
Harlequin demande si les magos veulent participer au rituel. Crow veut savoir ce qu’il va advenir de Jane.
Ehran et Harlequin sont de vieux amis. Nos missions ont touché son passé, son futur, son amour, sa haine, son corps et son esprit. Ehran n’a pas le droit de s’attaquer aux agents par lesquels Harlequin le défie. Donc on risque rien. Et il n’arrivera rien à Jane.
Ouais, ouais…
Alors par contre, moi je veux être payée. Tu feras mumuse après… Harlequin s’agace. J’ai bien envie de lui mettre une balle dans la tronche. Mais apparemment, c’est un initié hyper puissant. Ma lâcheté prend le dessus mais je sors mon flingue quand même.
Les magos me disent de reculer pendant le rituel. Oui, c’est une bonne idée.
Un gros rayon lumineux part du fémur de Jane et frappe Harlequin qui hurle un truc. Harlequin renvoie la magie qui fait exploser le fémur de Jane. Harlequin est soufflé. Tous en fait. Se faire recevoir par un mur, ça calme…
Au loin : une explosion énorme ! La zone pourrait correspondre au Mont Rainier… loin loin. Mais on entend aussi un genre de craquement et d’éruption du Mont Saint Hélène, loin loin au sud.
Harlequin bondit sur ses pieds, regarde au sud, puis se retourne vers nous. Crow se précipite sur Jane : sa blessure est grave mais pas mortelle.
Harlequin jure et râle. Il est extrêmement énervé. Complètement taré. Il parcourt la pièce à grands pas. « Ehran » ressort de temps en temps de son charabia. Apparemment, il l’aurait un peu sous-estimé… Son air est sombre et terrifiant. Et il veut une dernière chose : qu’on aille jusqu’à Ehran pour l’aider si besoin. Les règles du défi l’empêchent d’intervenir. Bah si on est payé… Mais j’en doute.
Harlequin vient s’occuper de Jane pour la soigner. Il a l’air soulagé de la savoir en « bonne santé ». Bon, il est taré mais il n’est pas sans s’inquiéter du sort de certaines personnes. Est-ce bon signe ?
Ehran devrait se trouver sur les pentes nord du Mont Saint Hélène.
Quand on hésite à obéir, il prend la mouche et nous menace tout net de nous pourchasser et de nous pourrir. Puis il prend Jane dans ses bras et s’envole littéralement sur un courant d’air. Balaise !
Si on m’en laisse le temps, je vais lui faire une réputation aux pommes à ce type…
En résumé : On est pas payé pour aller sur un volcan en éruption dans une zone hyper contrôlée et raciste (Salish-Sidhe, pas loin de Tir Tairngire), sinon on meurt, voire pire.
D’un autre côté, sauver Ehran et demander sa protection contre Harlequin… Non, ce n’est pas retourner sa veste. Harlequin nous a fait faux bond pour sa dernière mission : on n’a pas été payé… et avec menaces en supplément.
L’éruption du Mont Saint Hélène : il n’y a pas de lave, pas d’explosion… C’est bizarre comme éruption. Mais en même temps, là où la magie est impliquée, qu’est-ce qui peut bien être normal ?
Les autorités, en l’occurrence, l’armée Salish, ont des problèmes pour contenir les curieux.
Le Caméléon dégotte un pilote pour nous débarquer au plus près du volcan. Et c’est reparti !
On trouve un petit motel discret. Crow met un petit esprit en surveillance. C’est bizarre, Crow et Ted se sentent oppressés. Le Caméléon et moi ne voyons rien de suspicieux du tout. Mais alors rien. Normalement, c’est moi la parano…
Le Caméléon a choisi un coin dans Puyallup, grâce à un de ses contacts.
J’ai profité du trajet pour inspecter le téléphone que le Johnson nous a collé dans les pattes. La carte SIM est jetable : c’est un burner. Rien de particulier sinon.
Au motel, un petit check de la chambre ne relève rien de particulier. Mais Ted et Crow estiment que le type à l’entrée était louche et que ça manque de volets. En plus, le type qui déjeunait en face, au resto, a regardé notre groupe de manière un peu trop intense. Et aussi le marchand de légumes… Voilà Ash qui se joint à la parano ambiante…
Max allume la télé. Il tombe sur un film. On mange. Tout se passe trop bien… Et c’est trop chiant, en fait. Heureusement, les timbrés reviennent à la charge. Crow « entend » un bruit juste au moment où le film se termine. Ted « entend » un autre bruit à la fenêtre extérieure. Et Ash « sent » un truc dans la salle de bain… évidemment : rien du tout, encore une fois.
Jane ne comprend pas ce qu’il se passe… Elle ne fait rien, ne dit rien. On a l’impression qu’elle absorbe le stress des autres et que du coup elle commence à s’énerver. Elle dit qu’elle veut aller s’étendre un peu et s’endort directement. J’aimerais bien pouvoir faire pareil. Ah ! Mais je fais pareil !
Zzzzzz… J’ouvre l’œil de temps en temps. Voilà 7 heures qu’on attend comme des cons. Puis 10h ; 12h.
Ash décide d’aller faire les courses avec Max. Il achète des trucs chez le vendeur de rue qui a pris la place du marchand de légumes. Apparemment, ce vendeur là aussi est bizarre. Pfouuu.
En tout cas, on a au moins à manger. Faim !
Et je retourne pioncer.
Deuxième journée à rien foutre… C’est long !
Ouf : 15h30 : le téléphone clignote ! Je réponds. À l’autre bout du « fil » quelqu’un dit « Ah ! Black Cat »… Comment il sait que c’est moi, ce con ?
Puis il donne rendez-vous au vieux complexe Southwind de Tarislar, demain matin à l’aube. Au lever du soleil, pas avant, parce qu’on risquerait d’énerver les habitants. Il a hâte de nous rencontrer enfin ! Et il raccroche…
Le Caméléon se renseigne sur le quartier de Tarislar. C’est une zone pourrie par des éruptions volcaniques ; c’est irrespirable, donc il va falloir prévoir des masques à gaz. Tarislar est plein d’expatriés elfes.
Quant au Southwind, c’est un des plus gros immeubles du quartier : vide et inhabité selon le contact du Caméléon. Il ajoute même que les alentours forment un genre de gros désert où même les gangs ne vont pas : des fantômes y rôdent. Et même les Knight Errant n’y vont pas. D’ailleurs, ceux qui y sont allés en sont jamais revenus. Faut dire aussi que personne y est allé.
Max rejoint MistMind sur le trône… Y avait un truc pas frais dans la bouffe d’hier.
On s’est débrouillé pour dénicher des masques à gaz. On est prêt. Il est temps d’aller rencontrer notre vrai commanditaire.
La zone est désolée, couverte de smog. Bienvenue à Tarislar. Des silhouettes ténébreuses circulent çà et là. Le soleil darde ses rayons d’argent à travers les écharpes de brume. Ouais je sais… Putain faut être poète quand on est Runner !
Le complexe Southwind se dresse dans toute sa ruinitude. Et, dans la cour, une silhouette masculine se dresse, en robe blanche à capuche. La silhouette ne porte pas de masque. Elle semble attendre, couverte d’une quantité de poussière considérable.
Je klaxonne. Il lève la tête. Il a l’air aveugle. C’est un elfe. Ash sort. Le type rabat sa capuche et s’approche de nous. Il regarde Jane de manière insistante, surtout pour un aveugle. Puis il se tourne vers le Caméléon. De sa voix caverneuse, il nous dit : « il vous attend, derrière moi, au sommet ». Il remet sa capuche, tourne le dos, et se casse.
Allez, on y va… On monte… L’ascension est laborieuse pour ceux qui marchent… Crow m’emmène en lévitation.
Depuis qu’on est là, Jane a une lumière étrange dans les yeux… L’accomplissement arrive… Elle le sent. Ah ben finalement elle est pas si banale et insipide que ça, on dirait. Elle devient peut-être débile à notre contact.
30ème étage. Il y a une inscription sur le mur : « il faut porter du chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse ». Y a aussi une tache qui a dégouliné au sol : du sang séché. Plus haut, on entend de la musique. De la guitare acoustique. On voit le ciel par endroit. Si les murs tiennent encore, il n’y a pas de meuble survivant.
Pour continuer, on se laisse guider par la musique.
Je crois qu’on est arrivé. Debout, un homme qui nous tourne le dos. Il porte un manteau vert olive et possède une chevelure striée de gris. Sa guitare est faite d’ébène et d’acier. Elle doit avoir au moins un siècle. Sa musique est puissante et majestueuse. La mélodie est à la fois étrangère et familière.
Une rafale de vent me sort de ma contemplation. Le soleil touche les montagnes. Le dernier accord retentit…
Le type se retourne : il a le visage grimé en Arlequin. C’est d’ailleurs le nom qu’il donne. Mais avec un H. Comme le H de Hawaii.
Il passe de l’un à l’autre et serre la main à chaque fois. « C’est important pour moi ». Il a attendu une vie entière de rencontrer Jane Foster et l’emmène au centre de la pièce.
Sur un morceau de cloison, une inscription au marqueur noir :
Le RITUEL, pour autant que je m’en souvienne, par -H-
Du fond de mon cœur, j’en appelle aux mots
De la colère prononcée et du désir révélé
Par mon défi de parole et d’acte
Par mon sang consacré, ta perte est invoquée
Ta forme et ta substance sont décrétées insignifiantes
Contre ton Corps, je prononce les paroles de sujétion
Contre ta Haine, j’invoque la justice, ta colère inassouvie
Contre ton Passé dans l’obscurité, je révèle par la lumière
Contre ton Amour et ta joie, j’offre la séparation
Contre ton Esprit, j’invoque le renoncement
Contre ton Futur, j’apporte peur et chagrin
Contre toi j’invoque tout cela
Les vents effaceront ton nom
Les sables les traces de ton passage
Le soleil la fraîcheur de ton ombre
Et aux eaux je recommande ton essence
Ta forme et ta substance sont décrétées insignifiantes
Harlequin commence à faire des grands gestes et prononce des paroles dans une langue incompréhensible.
Il nous demande de fredonner un bourdonnement. Et quoi encore ? Je refuse. Ash et Crow aussi. Ted bourdonne ; le Caméléon bourdonne aussi, mais s’amuse. Il insiste pour qu’on bourdonne aussi, mais non. Sans dec ? Harlequin semble vexé qu’on ne veuille pas et félicite Ted et le Caméléon.
Jane a l’air complètement absorbée. Harlequin la met au centre de la pièce, comme la victime d’un sacrifice. Plus ça va, et moins j’apprécie ce type. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va mal finir cette histoire.
Tout en faisant ses simagrées, Harlequin raconte que Jane est la fille perdue d’Ehran le Scribe. Il n’a jamais cessé de suivre ses faits et gestes pendant de nombreuses années. Avant l’avoir abandonnée, il a placé un puissant focus de maintien en elle. Mais rien d’ordinaire.
Et comme si son blabla ne suffisait pas, il fait des pirouettes.
Ehran a mis dans le fémur gauche de Jane des matériaux enchantés qui la dissimulent et empêchent de la trouver.
Harlequin et Ehran ont été formés par le même maître. Ehran croît qu’Harlequin va le forcer à se révéler. Mais il va le frapper directement, par l’intermédiaire de Jane via le lien qu’Ehran a placé en elle.
Harlequin demande si les magos veulent participer au rituel. Crow veut savoir ce qu’il va advenir de Jane.
Ehran et Harlequin sont de vieux amis. Nos missions ont touché son passé, son futur, son amour, sa haine, son corps et son esprit. Ehran n’a pas le droit de s’attaquer aux agents par lesquels Harlequin le défie. Donc on risque rien. Et il n’arrivera rien à Jane.
Ouais, ouais…
Alors par contre, moi je veux être payée. Tu feras mumuse après… Harlequin s’agace. J’ai bien envie de lui mettre une balle dans la tronche. Mais apparemment, c’est un initié hyper puissant. Ma lâcheté prend le dessus mais je sors mon flingue quand même.
Les magos me disent de reculer pendant le rituel. Oui, c’est une bonne idée.
Un gros rayon lumineux part du fémur de Jane et frappe Harlequin qui hurle un truc. Harlequin renvoie la magie qui fait exploser le fémur de Jane. Harlequin est soufflé. Tous en fait. Se faire recevoir par un mur, ça calme…
Au loin : une explosion énorme ! La zone pourrait correspondre au Mont Rainier… loin loin. Mais on entend aussi un genre de craquement et d’éruption du Mont Saint Hélène, loin loin au sud.
Harlequin bondit sur ses pieds, regarde au sud, puis se retourne vers nous. Crow se précipite sur Jane : sa blessure est grave mais pas mortelle.
Harlequin jure et râle. Il est extrêmement énervé. Complètement taré. Il parcourt la pièce à grands pas. « Ehran » ressort de temps en temps de son charabia. Apparemment, il l’aurait un peu sous-estimé… Son air est sombre et terrifiant. Et il veut une dernière chose : qu’on aille jusqu’à Ehran pour l’aider si besoin. Les règles du défi l’empêchent d’intervenir. Bah si on est payé… Mais j’en doute.
Harlequin vient s’occuper de Jane pour la soigner. Il a l’air soulagé de la savoir en « bonne santé ». Bon, il est taré mais il n’est pas sans s’inquiéter du sort de certaines personnes. Est-ce bon signe ?
Ehran devrait se trouver sur les pentes nord du Mont Saint Hélène.
Quand on hésite à obéir, il prend la mouche et nous menace tout net de nous pourchasser et de nous pourrir. Puis il prend Jane dans ses bras et s’envole littéralement sur un courant d’air. Balaise !
Si on m’en laisse le temps, je vais lui faire une réputation aux pommes à ce type…
En résumé : On est pas payé pour aller sur un volcan en éruption dans une zone hyper contrôlée et raciste (Salish-Sidhe, pas loin de Tir Tairngire), sinon on meurt, voire pire.
D’un autre côté, sauver Ehran et demander sa protection contre Harlequin… Non, ce n’est pas retourner sa veste. Harlequin nous a fait faux bond pour sa dernière mission : on n’a pas été payé… et avec menaces en supplément.
L’éruption du Mont Saint Hélène : il n’y a pas de lave, pas d’explosion… C’est bizarre comme éruption. Mais en même temps, là où la magie est impliquée, qu’est-ce qui peut bien être normal ?
Les autorités, en l’occurrence, l’armée Salish, ont des problèmes pour contenir les curieux.
Le Caméléon dégotte un pilote pour nous débarquer au plus près du volcan. Et c’est reparti !
Re: Dans le neurone de Black Cat
Monde de merde (08/02/2023)
Voilà. On arrive à destination. L’éclairage est HS à cause de l’éruption dans toute la région. On entre dans un réseau de grottes. Ted a l’air attiré par un chemin en particulier. MistMind passe en astral et voit une piste de magie résiduelle.
On dirait qu’il se fond dans la roche des fois. Par contre on dirait que par endroits, sa peau a brûlé… ça n’a pas l’air de le gêner.
On marche longtemps… C’est monotone et il commence à faire sérieusement chaud. Mais on arrive à un pont de pierre étroit. Le seul passage pour franchir la rivière de lave… Tu m’étonnes qu’il fasse chaud… On reste là comme des cons parce que Ted bloque le passage. Et il nous regarde d’un air ahuri.
Derrière lui, un truc sort de l’ombre. 1,90m, des proportions de gorille, avec une peau rouge sans pilosité, 2 cornes et une bouche pleine de dents tranchantes. Un truc à qui on a pas envie de proposer une tasse de thé. Il attend au bout du pont.
Derrière la créature il y a un tunnel circulaire parfaitement ciselé : tout sauf naturel.
D’un coup, la créature avance, les bras tendus. La bave qui sort de sa bouche fait des trous dans le sol !
Le Caméléon tire : ça saigne ! Je tire aussi : bim ! Crow fait une barrière physique. Ash lance une boule de mana. Pour parfaire la tactique, Max balance une roquette et la créature tombe dans la lave. Au moins, ça n’aura pas été long !
On peut continuer notre progression. Le couloir est poli comme un joyau. Y a même une rune sur le mur : MistMind passe en astral et se prend un violent coup de stun.
Pendant ce temps, Ted a encore une vision : des gens, des colonnes, un bateau qui vole !
Oh la vache ! C’était quoi ce gros flash ? La lumière redevient supportable. On a quitté le couloir tout lisse, et on est maintenant dans une salle avec des murs assez hauts. Je suis les autres qui montent les marches vers une porte faite de bronze et d’un métal noir. Devant la porte, y a 4 créatures de 90cm de haut. Elles sont vêtues d’habits raffinés en haut mais à poil, littéralement à poils, en bas. Yerk… Trop bizarres les gus en plus : ils portent des plateaux de fraises mûres et des flûtes de champagne. Un des gremlins nous dit : « Bienvenue à Althain, mon maître vous attend »
MistMind manipule mentalement le gremlin et perçoit le visage d’Ehran le Scribe.
Selon le gremlin, qui s’appelle en vérité un munchkin, Ehran va bien. Il arrive quand il sera dispo. Puis un des munchkins va dans la salle suivante. MistMind le suit et nous aussi. Les pièces sont toutes plus riches les unes que les autres. Là c’est un hall avec des murs de marbre blanc et des piliers de marbre noir. On emprunte un escalier en colimaçon. La salle est pleine d’œuvres d’art : des cadres, des sculptures… Et du style plutôt actuel mais aussi du complètement inconnu. Le plafond semble donner sur l’extérieur et les nuages. Ça pue la magie. La magie puissante même.
MistMind tombe inconscient. Il est sonné comme s’il avait été tazzé. Il a encore dû vouloir observer un truc en astral… Il est pas prudent quand même. Et surtout un peu con. Il devrait savoir qu’il a pas le talent pour supporter tant de magie.
Un portrait attire mon regard : celui d’une elfe avec des épines dans la peau. Je le trouve très rassurant. Creepy et rassurant.
Du haut du mur, une tapisserie représente une cité dorée à la fois à la base d’une falaise et en haut d’une falaise. Et il y a encore plein d’autres œuvres d’art rappelant un autre âge.
Le munchkin descend par un escalier au sud. La pièce est parcourue par des veines d’or de plus en plus épaisses. Il y a des statuettes représentant des scènes mythologiques. Une statue représente une personne avec le maquillage et les traits d’Harlequin mais en humain, et les vêtements diffèrent aussi.
Un lustre magique en forme de pentagone pend du plafond peint en diagramme astrologique. Au centre de la pièce en octogone, un symbole en métal noir et argenté. Il y a aussi des symboles qui ressemblent vaguement à l’alphabet énochéen. Au centre de l’octogone : un brasero en bronze. Mais les braises au sol. À côté du brasier, le corps étendu d’Ehran le Scribe, sur le dos, les yeux dans le vide. Le munchkin se tient devant, dérouté.
MistMind veut juste vérifier qu’on est là pour buter Ehran… Mais non ! Il a rien suivi ! Harlequin veut qu’on l’aide. On a bien fait de faire un point…
MistMind va essayer de soigner l’elfe. Mais il constate que le corps est mort. Et merde.
Des bruits de pas résonnent de là où on est venu. Des pas pressés. En haut de l’escalier, Harlequin, d’une humeur massacrante, fait son apparition. Il s’arrête à côté du corps, le fixe, s’agenouille, place la paume de sa main sur son front et reste silencieux. Il tourne la tête vers MistMind qui est le plus proche. « C’est comme ça que vous l’avez retrouvé ? » Ben oui. Il lève la tête au plafond et hurle. Il est très en colère. Une énergie émane de lui. Il exsude une mana primaire jamais ressentie par MistMind. Moi, c’est une chaleur que je ressens. A priori les autres aussi.
Un munchkin débarque : « maître, des invités de la Terre Promise vous attendent dans le salon moderne ».
« Ce sont probablement les hommes d’Ehran qui arrivent ; il va falloir vous occuper d’eux. »
MistMind propose de suivre le munchkin. Ok. De toute façon, je veux pas rester avec le malade mental.
Une silhouette monte dans notre direction : une tenue de duel, des rapières courbées. C’est Ehran le Scribe. « La menace pour vous ce n’est pas moi, c’est ceux qui viennent d’arriver. J’ai un duel à terminer… »
C’est un nid de fous ici.
Dans une langue inconnue, Ehran dit des trucs à Harlequin qui part dans un fou rire… Apparemment, le cadavre était un simulacre. Et ils se mettent sur la gueule.
Les propos d’Ehran, on les a compris : c’est enfin l’issue du duel. Les syllabes me semblent extrêmement familières. Comme si j’avais déjà entendu cette langue dans une autre vie.
Les types qui sont arrivés sont 4 elfes du Tir. Ils n’ont pas l’air directement agressifs. Un d’eux exige de savoir ce qu’il se passe et veut voir Ehran.
Le snob refuse de parler à un non elfe. Mais comme il n’y en a pas, il se tourne vers Ted. Ted explique qu’Ehran s’est battu avec Harlequin. Mais ils sont partis continuer le combat ailleurs. Le snob est détenteur d’un ordre du prince des snobs qui veut convoquer Ehran et Harlequin. Les explications de Ted ne plaisent pas au snob.
Bruit de pas assez lourds venant de la pièce du duel et monte l’escalier : un dragon, putain !!!
20m, 3m au garrot… Les elfes ne l’ont pas encore vu.
Comme le snob comprend pas qu’on y est pour rien, il veut nous ramener au Tir… Bande de cons ! Ils croient sérieusement qu’on va leur obéir ?
Les elfes prennent un air ahuri quand ils voient le dragon. On en profite pour se casser. Suivis des elfes du Tir. On court. Max fait péter le pont au-dessus de la lave et les elfes tombent dedans. Mouhahaha… La voie est libre et nous aussi.
Ça fait quelques semaines qu’on est rentré à la maison… Pas tous. Ash et Crow ont disparu dans une boule de lumière.
La prochaine publication d’Ehran « L’humanité révélée » est repoussée de plusieurs mois car il est souffrant.
On a reçu une holocarte personnalisée postée de Phoenix : c’est une photo de downtown by night avec Harlequin qui fait une révérence. Une autre silhouette floue en arrière-plan : on dirait Jane en pleine conversation avec un orc de petite taille et qui a un ballon de foot. La carte dit : « Mon dieu, qu’est-ce qu’il fait chaud, dommage que vous ne soyez pas là. » H.
Ça ressemble à un point final d’un duel qu’il a gagné contre Ehran.
Tiens d’ailleurs : Ted a récupéré l’épée d’Harlequin. Ça vaut une petite fortune. Mais qui voudrait acheter ça ? En plus les magiciens veulent l’étudier, donc ça risque de trainer dans le coin encore un moment.
Je vais sérieusement réfléchir à ma vie. Et surtout tout faire pour ne plus jamais mettre un pied dehors. Monde de merde !
Voilà. On arrive à destination. L’éclairage est HS à cause de l’éruption dans toute la région. On entre dans un réseau de grottes. Ted a l’air attiré par un chemin en particulier. MistMind passe en astral et voit une piste de magie résiduelle.
On dirait qu’il se fond dans la roche des fois. Par contre on dirait que par endroits, sa peau a brûlé… ça n’a pas l’air de le gêner.
On marche longtemps… C’est monotone et il commence à faire sérieusement chaud. Mais on arrive à un pont de pierre étroit. Le seul passage pour franchir la rivière de lave… Tu m’étonnes qu’il fasse chaud… On reste là comme des cons parce que Ted bloque le passage. Et il nous regarde d’un air ahuri.
Derrière lui, un truc sort de l’ombre. 1,90m, des proportions de gorille, avec une peau rouge sans pilosité, 2 cornes et une bouche pleine de dents tranchantes. Un truc à qui on a pas envie de proposer une tasse de thé. Il attend au bout du pont.
Derrière la créature il y a un tunnel circulaire parfaitement ciselé : tout sauf naturel.
D’un coup, la créature avance, les bras tendus. La bave qui sort de sa bouche fait des trous dans le sol !
Le Caméléon tire : ça saigne ! Je tire aussi : bim ! Crow fait une barrière physique. Ash lance une boule de mana. Pour parfaire la tactique, Max balance une roquette et la créature tombe dans la lave. Au moins, ça n’aura pas été long !
On peut continuer notre progression. Le couloir est poli comme un joyau. Y a même une rune sur le mur : MistMind passe en astral et se prend un violent coup de stun.
Pendant ce temps, Ted a encore une vision : des gens, des colonnes, un bateau qui vole !
Oh la vache ! C’était quoi ce gros flash ? La lumière redevient supportable. On a quitté le couloir tout lisse, et on est maintenant dans une salle avec des murs assez hauts. Je suis les autres qui montent les marches vers une porte faite de bronze et d’un métal noir. Devant la porte, y a 4 créatures de 90cm de haut. Elles sont vêtues d’habits raffinés en haut mais à poil, littéralement à poils, en bas. Yerk… Trop bizarres les gus en plus : ils portent des plateaux de fraises mûres et des flûtes de champagne. Un des gremlins nous dit : « Bienvenue à Althain, mon maître vous attend »
MistMind manipule mentalement le gremlin et perçoit le visage d’Ehran le Scribe.
Selon le gremlin, qui s’appelle en vérité un munchkin, Ehran va bien. Il arrive quand il sera dispo. Puis un des munchkins va dans la salle suivante. MistMind le suit et nous aussi. Les pièces sont toutes plus riches les unes que les autres. Là c’est un hall avec des murs de marbre blanc et des piliers de marbre noir. On emprunte un escalier en colimaçon. La salle est pleine d’œuvres d’art : des cadres, des sculptures… Et du style plutôt actuel mais aussi du complètement inconnu. Le plafond semble donner sur l’extérieur et les nuages. Ça pue la magie. La magie puissante même.
MistMind tombe inconscient. Il est sonné comme s’il avait été tazzé. Il a encore dû vouloir observer un truc en astral… Il est pas prudent quand même. Et surtout un peu con. Il devrait savoir qu’il a pas le talent pour supporter tant de magie.
Un portrait attire mon regard : celui d’une elfe avec des épines dans la peau. Je le trouve très rassurant. Creepy et rassurant.
Du haut du mur, une tapisserie représente une cité dorée à la fois à la base d’une falaise et en haut d’une falaise. Et il y a encore plein d’autres œuvres d’art rappelant un autre âge.
Le munchkin descend par un escalier au sud. La pièce est parcourue par des veines d’or de plus en plus épaisses. Il y a des statuettes représentant des scènes mythologiques. Une statue représente une personne avec le maquillage et les traits d’Harlequin mais en humain, et les vêtements diffèrent aussi.
Un lustre magique en forme de pentagone pend du plafond peint en diagramme astrologique. Au centre de la pièce en octogone, un symbole en métal noir et argenté. Il y a aussi des symboles qui ressemblent vaguement à l’alphabet énochéen. Au centre de l’octogone : un brasero en bronze. Mais les braises au sol. À côté du brasier, le corps étendu d’Ehran le Scribe, sur le dos, les yeux dans le vide. Le munchkin se tient devant, dérouté.
MistMind veut juste vérifier qu’on est là pour buter Ehran… Mais non ! Il a rien suivi ! Harlequin veut qu’on l’aide. On a bien fait de faire un point…
MistMind va essayer de soigner l’elfe. Mais il constate que le corps est mort. Et merde.
Des bruits de pas résonnent de là où on est venu. Des pas pressés. En haut de l’escalier, Harlequin, d’une humeur massacrante, fait son apparition. Il s’arrête à côté du corps, le fixe, s’agenouille, place la paume de sa main sur son front et reste silencieux. Il tourne la tête vers MistMind qui est le plus proche. « C’est comme ça que vous l’avez retrouvé ? » Ben oui. Il lève la tête au plafond et hurle. Il est très en colère. Une énergie émane de lui. Il exsude une mana primaire jamais ressentie par MistMind. Moi, c’est une chaleur que je ressens. A priori les autres aussi.
Un munchkin débarque : « maître, des invités de la Terre Promise vous attendent dans le salon moderne ».
« Ce sont probablement les hommes d’Ehran qui arrivent ; il va falloir vous occuper d’eux. »
MistMind propose de suivre le munchkin. Ok. De toute façon, je veux pas rester avec le malade mental.
Une silhouette monte dans notre direction : une tenue de duel, des rapières courbées. C’est Ehran le Scribe. « La menace pour vous ce n’est pas moi, c’est ceux qui viennent d’arriver. J’ai un duel à terminer… »
C’est un nid de fous ici.
Dans une langue inconnue, Ehran dit des trucs à Harlequin qui part dans un fou rire… Apparemment, le cadavre était un simulacre. Et ils se mettent sur la gueule.
Les propos d’Ehran, on les a compris : c’est enfin l’issue du duel. Les syllabes me semblent extrêmement familières. Comme si j’avais déjà entendu cette langue dans une autre vie.
Les types qui sont arrivés sont 4 elfes du Tir. Ils n’ont pas l’air directement agressifs. Un d’eux exige de savoir ce qu’il se passe et veut voir Ehran.
Le snob refuse de parler à un non elfe. Mais comme il n’y en a pas, il se tourne vers Ted. Ted explique qu’Ehran s’est battu avec Harlequin. Mais ils sont partis continuer le combat ailleurs. Le snob est détenteur d’un ordre du prince des snobs qui veut convoquer Ehran et Harlequin. Les explications de Ted ne plaisent pas au snob.
Bruit de pas assez lourds venant de la pièce du duel et monte l’escalier : un dragon, putain !!!
20m, 3m au garrot… Les elfes ne l’ont pas encore vu.
Comme le snob comprend pas qu’on y est pour rien, il veut nous ramener au Tir… Bande de cons ! Ils croient sérieusement qu’on va leur obéir ?
Les elfes prennent un air ahuri quand ils voient le dragon. On en profite pour se casser. Suivis des elfes du Tir. On court. Max fait péter le pont au-dessus de la lave et les elfes tombent dedans. Mouhahaha… La voie est libre et nous aussi.
Ça fait quelques semaines qu’on est rentré à la maison… Pas tous. Ash et Crow ont disparu dans une boule de lumière.
La prochaine publication d’Ehran « L’humanité révélée » est repoussée de plusieurs mois car il est souffrant.
On a reçu une holocarte personnalisée postée de Phoenix : c’est une photo de downtown by night avec Harlequin qui fait une révérence. Une autre silhouette floue en arrière-plan : on dirait Jane en pleine conversation avec un orc de petite taille et qui a un ballon de foot. La carte dit : « Mon dieu, qu’est-ce qu’il fait chaud, dommage que vous ne soyez pas là. » H.
Ça ressemble à un point final d’un duel qu’il a gagné contre Ehran.
Tiens d’ailleurs : Ted a récupéré l’épée d’Harlequin. Ça vaut une petite fortune. Mais qui voudrait acheter ça ? En plus les magiciens veulent l’étudier, donc ça risque de trainer dans le coin encore un moment.
Je vais sérieusement réfléchir à ma vie. Et surtout tout faire pour ne plus jamais mettre un pied dehors. Monde de merde !
Re: Dans le neurone de Black Cat
Le rôle de sa vie… et de sa mort (23/05/2023)
Samedi 23 Mai 2054…
Dans son antre secret, MistMind investigue sur les tatouages : ils ont l’air de s’estomper. Et en même temps, Ted semble redevenir un sylphelin et perdre son aspect de pierre.
Le Caméléon fait ses recherches de son côté. La langue utilisée dans les tatouages est de l’énochéen. Elle semble avoir été vue sur des objets anciens. Des objets retrouvés par la Fondation Atlante. Certains Runners ont raconté que la langue évoquerait le 4ème monde. Selon les théories magiques de MistMind, aujourd’hui on vit dans le 6ème monde. La magie suit des cycles appelés « mondes ». Le 4ème aurait eu lieu bien avant Jésus Christ. Concernant l’épée et les dagues, les autres ont la conviction d’être pistés/localisés : genre par la convoitise couplée d’embuscades de groupes de Runners. Ils mettent les recherches en stand-by pour éviter qu’on se fasse coincer.
MistMind pense que l’épée a un lien avec Ted mais celui-ci n’est pas à l’aise et l’arme le brûle carrément si elle entre en contact avec sa peau. L’épée est ancienne et pourtant presque comme neuve.
Les deux dagues sont magiques et sont liées entre elles. Ted n’est pas du tout à l’aise avec elles et leur contact le brûle.
Depuis mon antre, dans le nouvel abri déniché par le Caméléon à Rentown, j’ai creusé de mon côté : ça recoupe avec les trouvailles de Misty. Le 4ème monde qui semble intéresser les elfes de Tir Na nOg et Tir Tairngire et aussi la Fondation Atlante. Je tombe sur une reproduction d’un tableau : la dame elfe qui m’a parlée. Une elfe à épines comme dans la caverne d’Ehran. Le portrait (la même personne dans différentes poses) est possédé par des gens en Irlande (Tir Na nOg) : ce doit être une vraie personne qui a dû exister. Les portraits ne sont pas datés mais ils contiennent des détails qui les relient à différentes époques, genre bas moyen âge et une autre plus victorienne.
J’ai échangé avec un type qui voulait m’aider. Mais je l’ai testé. A priori il a l’air de s’intéresser au sujet et n’a pas l’air d’être une menace. Il se fait appeler Cyreo (pseudo matriciel).
J’enquête sur lui. Il a uniquement une présence matricielle. Pas de lien en physique. On ne sait pas avec qui il bosse. Il n’est pas célèbre et pas forcément présent depuis longtemps. Il opère uniquement sur la matrice. Pour le contacter, je dois envoyer un ballon sonde dans la Matrice.
Le corps de Ted change. Ce n’est pas sale. Il redevient clairement un sylphelin.
Ash, Max et Crow ne sont plus là. On a aucune nouvelle. La disparition des tatouages s’est accentuée depuis leur départ.
Ted veut aller voir son contact « le Millionnaire ». Il emmène MistMind, même s’il a les miquettes. Un type qui a l’air hyper chelou, vivant dans des conteneurs, faisant des expériences glauques…
Le Caméléon reçoit un appel au numéro inconnu. Il ne répond pas aux démarcheurs. Puis il reçoit un message vocal de « Dan », un jeune qui devait le contacter sous certaines circonstances à la demande de Max. Le Caméléon le rappelle. Max est parti en run avec Ash et Crow. Il devait appeler s’il avait pas de nouvelles au bout de 5 jours. Du coup il appelle. Max versait une somme tous les mois. Il avait un rdv avec un Johnson au Redmond au Downfall. Il devait réaliser une extraction avec ses collègues. Le Caméléon rameute tout le monde.
Le bar est tranquille. Let’s go ! Le Caméléon et moi y allons en moto. Ted est caché sous l’imper de MistMind. C’est un bar cosy et fluo. Au bar : une serveuse, cheveux mi-longs bruns, piercing à l’oreille gauche. Un troll massif sert de videur. La serveuse c’est Diana, le contact du Caméléon. Une vingtaine de personnes dans le bar. MistMind les scanne. Il trouve 3 éveillés qui se distinguent par leurs habits : un shaman orc, 2 mages hermétiques avec bâtons runiques.
Le Caméléon aborde Diana et se renseigne sur Max, Ash et Crow. Elle semble se rappeler mais ne fait pas d’effort pour donner d’infos. MistMind demande avec qui ils avaient rendez-vous : un Johnson. Le Caméléon file de la thune. Le Johnson, elle l’avait jamais vu. Il avait des airs indiens. Un humain. Diana demande au troll de la remplacer 5 minutes. Elle fait signe de la suivre. Cette salope a refusé de me servir mon Coca Pomme… Enfin bref, c’est pas le but de la sortie. Elle nous emmène au terminal de vidéo surveillance du bar. Elle trifouille. Elle maîtrise. Elle fait un arrêt sur image qui montre Ash, Max et Crow au bar avec l’indien (Nation Sioux). Le Johnson attendait dans le bar quand les autres se sont pointés. Ted remarque aussitôt que l’indien n’est pas à l’aise dans le bar. Son attitude change complètement quand les 3 se pointent. Il prend de la contenance. On dirait un novice. À la fin du rdv, les 3 sortent et l’indien pousse un soupir de soulagement et vide son verre cul-sec.
MistMind double le pourboire que le Caméléon avait donné. Diana espère qu’il n’est rien arrivé aux trois lâcheurs. Ce serait dommage que le Downfall devienne un mauvais point de run.
Je lance une recherche faciale de l’indien et je pirate les réseaux de surveillance mais je trouve rien.
Après quelques coups de fil à nos contacts divers, aucun retour. Ce type est inconnu. Un contact du Caméléon semble se rappeler du visage, même si c’est pas un criminel. Il continue à chercher.
Je demande aux autres s’ils sont d’accord pour que j’accède à leurs historiques de conversation via les back doors. Ils acceptent.
C’est Max qui a eu le contact. Un job d’extraction via fixer habituel. Un job de passage, employeur inconnu. Un truc sans danger. Des commanditaires inconnus, pas de grosse corpo. Quant au numéro de téléphone, il n’aboutit plus.
Le Caméléon se fait recontacter par son ami de la Lonestar. Il a trouvé des infos : le gus s’appellerait Kwanita ; ce serait un acteur, mais un peu nul. Il envoie une photo et file une adresse à Redmond : un quartier pauvre et pas franchement peuplé.
Je lance des recherches sur le type. Je confirme les infos. Il a fait de la figuration surtout.
On part interroger Kwanita. Le quartier n’est que ruines, voitures cramées, gamins en haillons, reclus de la société, clodos. MistMind se fait harceler pour donner de la thune. Ce gros radin préfère mettre des taquets aux gosses.
Dernier étage de l’immeuble : je sonne. La porte s’ouvre. Kwanita est là, avec ses vêtements tout râpés. MistMind lui fait croire qu’on est là pour lui offrir le rôle de sa vie. J’émets un doute. Entre deux échanges, Kwanita se méfie de plus en plus. MistMind l’avertit qu’il va lui poser une question importante. Il exige d’avoir les détails du rendez-vous avec Ash, Max et Crow. Kwanita est stressé et souhaite qu’on ne fasse aucun mal aux enfants. Tout s’est fait par messagerie. Il devait jouer le rôle du Johnson et orienter les Runners vers un entrepôt de Auburn (centre industriel de Seattle). Pour récupérer un colis, une pièce d’art. 3000¥ pour 3 minutes de rôle.
Je vais fureter dans l’ordi. La vitre de l’appart éclate avec fracas. Kwanita se prend une balle en pleine tête et tombe à terre.
Samedi 23 Mai 2054…
Dans son antre secret, MistMind investigue sur les tatouages : ils ont l’air de s’estomper. Et en même temps, Ted semble redevenir un sylphelin et perdre son aspect de pierre.
Le Caméléon fait ses recherches de son côté. La langue utilisée dans les tatouages est de l’énochéen. Elle semble avoir été vue sur des objets anciens. Des objets retrouvés par la Fondation Atlante. Certains Runners ont raconté que la langue évoquerait le 4ème monde. Selon les théories magiques de MistMind, aujourd’hui on vit dans le 6ème monde. La magie suit des cycles appelés « mondes ». Le 4ème aurait eu lieu bien avant Jésus Christ. Concernant l’épée et les dagues, les autres ont la conviction d’être pistés/localisés : genre par la convoitise couplée d’embuscades de groupes de Runners. Ils mettent les recherches en stand-by pour éviter qu’on se fasse coincer.
MistMind pense que l’épée a un lien avec Ted mais celui-ci n’est pas à l’aise et l’arme le brûle carrément si elle entre en contact avec sa peau. L’épée est ancienne et pourtant presque comme neuve.
Les deux dagues sont magiques et sont liées entre elles. Ted n’est pas du tout à l’aise avec elles et leur contact le brûle.
Depuis mon antre, dans le nouvel abri déniché par le Caméléon à Rentown, j’ai creusé de mon côté : ça recoupe avec les trouvailles de Misty. Le 4ème monde qui semble intéresser les elfes de Tir Na nOg et Tir Tairngire et aussi la Fondation Atlante. Je tombe sur une reproduction d’un tableau : la dame elfe qui m’a parlée. Une elfe à épines comme dans la caverne d’Ehran. Le portrait (la même personne dans différentes poses) est possédé par des gens en Irlande (Tir Na nOg) : ce doit être une vraie personne qui a dû exister. Les portraits ne sont pas datés mais ils contiennent des détails qui les relient à différentes époques, genre bas moyen âge et une autre plus victorienne.
J’ai échangé avec un type qui voulait m’aider. Mais je l’ai testé. A priori il a l’air de s’intéresser au sujet et n’a pas l’air d’être une menace. Il se fait appeler Cyreo (pseudo matriciel).
J’enquête sur lui. Il a uniquement une présence matricielle. Pas de lien en physique. On ne sait pas avec qui il bosse. Il n’est pas célèbre et pas forcément présent depuis longtemps. Il opère uniquement sur la matrice. Pour le contacter, je dois envoyer un ballon sonde dans la Matrice.
Le corps de Ted change. Ce n’est pas sale. Il redevient clairement un sylphelin.
Ash, Max et Crow ne sont plus là. On a aucune nouvelle. La disparition des tatouages s’est accentuée depuis leur départ.
Ted veut aller voir son contact « le Millionnaire ». Il emmène MistMind, même s’il a les miquettes. Un type qui a l’air hyper chelou, vivant dans des conteneurs, faisant des expériences glauques…
Le Caméléon reçoit un appel au numéro inconnu. Il ne répond pas aux démarcheurs. Puis il reçoit un message vocal de « Dan », un jeune qui devait le contacter sous certaines circonstances à la demande de Max. Le Caméléon le rappelle. Max est parti en run avec Ash et Crow. Il devait appeler s’il avait pas de nouvelles au bout de 5 jours. Du coup il appelle. Max versait une somme tous les mois. Il avait un rdv avec un Johnson au Redmond au Downfall. Il devait réaliser une extraction avec ses collègues. Le Caméléon rameute tout le monde.
Le bar est tranquille. Let’s go ! Le Caméléon et moi y allons en moto. Ted est caché sous l’imper de MistMind. C’est un bar cosy et fluo. Au bar : une serveuse, cheveux mi-longs bruns, piercing à l’oreille gauche. Un troll massif sert de videur. La serveuse c’est Diana, le contact du Caméléon. Une vingtaine de personnes dans le bar. MistMind les scanne. Il trouve 3 éveillés qui se distinguent par leurs habits : un shaman orc, 2 mages hermétiques avec bâtons runiques.
Le Caméléon aborde Diana et se renseigne sur Max, Ash et Crow. Elle semble se rappeler mais ne fait pas d’effort pour donner d’infos. MistMind demande avec qui ils avaient rendez-vous : un Johnson. Le Caméléon file de la thune. Le Johnson, elle l’avait jamais vu. Il avait des airs indiens. Un humain. Diana demande au troll de la remplacer 5 minutes. Elle fait signe de la suivre. Cette salope a refusé de me servir mon Coca Pomme… Enfin bref, c’est pas le but de la sortie. Elle nous emmène au terminal de vidéo surveillance du bar. Elle trifouille. Elle maîtrise. Elle fait un arrêt sur image qui montre Ash, Max et Crow au bar avec l’indien (Nation Sioux). Le Johnson attendait dans le bar quand les autres se sont pointés. Ted remarque aussitôt que l’indien n’est pas à l’aise dans le bar. Son attitude change complètement quand les 3 se pointent. Il prend de la contenance. On dirait un novice. À la fin du rdv, les 3 sortent et l’indien pousse un soupir de soulagement et vide son verre cul-sec.
MistMind double le pourboire que le Caméléon avait donné. Diana espère qu’il n’est rien arrivé aux trois lâcheurs. Ce serait dommage que le Downfall devienne un mauvais point de run.
Je lance une recherche faciale de l’indien et je pirate les réseaux de surveillance mais je trouve rien.
Après quelques coups de fil à nos contacts divers, aucun retour. Ce type est inconnu. Un contact du Caméléon semble se rappeler du visage, même si c’est pas un criminel. Il continue à chercher.
Je demande aux autres s’ils sont d’accord pour que j’accède à leurs historiques de conversation via les back doors. Ils acceptent.
C’est Max qui a eu le contact. Un job d’extraction via fixer habituel. Un job de passage, employeur inconnu. Un truc sans danger. Des commanditaires inconnus, pas de grosse corpo. Quant au numéro de téléphone, il n’aboutit plus.
Le Caméléon se fait recontacter par son ami de la Lonestar. Il a trouvé des infos : le gus s’appellerait Kwanita ; ce serait un acteur, mais un peu nul. Il envoie une photo et file une adresse à Redmond : un quartier pauvre et pas franchement peuplé.
Je lance des recherches sur le type. Je confirme les infos. Il a fait de la figuration surtout.
On part interroger Kwanita. Le quartier n’est que ruines, voitures cramées, gamins en haillons, reclus de la société, clodos. MistMind se fait harceler pour donner de la thune. Ce gros radin préfère mettre des taquets aux gosses.
Dernier étage de l’immeuble : je sonne. La porte s’ouvre. Kwanita est là, avec ses vêtements tout râpés. MistMind lui fait croire qu’on est là pour lui offrir le rôle de sa vie. J’émets un doute. Entre deux échanges, Kwanita se méfie de plus en plus. MistMind l’avertit qu’il va lui poser une question importante. Il exige d’avoir les détails du rendez-vous avec Ash, Max et Crow. Kwanita est stressé et souhaite qu’on ne fasse aucun mal aux enfants. Tout s’est fait par messagerie. Il devait jouer le rôle du Johnson et orienter les Runners vers un entrepôt de Auburn (centre industriel de Seattle). Pour récupérer un colis, une pièce d’art. 3000¥ pour 3 minutes de rôle.
Je vais fureter dans l’ordi. La vitre de l’appart éclate avec fracas. Kwanita se prend une balle en pleine tête et tombe à terre.