Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

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xipehuz
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 7 mars 2021

Nous voila donc au sommet d'une colline qui recouvre un dôme enterré depuis très longtemps.
Lev pense qu'on n'est plus sur les terres de Sombre Hameau mais celles du Baron, à la frontière de la Forêt Noire.
Nous sommes épuisés de notre exploration et décidons d'aller nous coucher
Quand on revient au village, on apprend que le Mage Telergo est parti. Bon débaras.
Je soigne Lev, puis on passe une bonne nuit et je récupère 2PV et 4PK

Le lendemain, le tavernier nous remercie de notre action de la veille, il se sent plus léger sans le fantôme et il nous offre le petit-dej'. On lui demande où trouver des pioches et des pelles. Il s'en étonne. Sybil le questionne sur d'éventuelles légendes au sujet de la grande rivière asséchée qu'on a croisée hier.
Il dit qu'il y a une source plus au nord qui est tarie depuis au moins des dizaines d'années.
Dans un coin de la taverne, on remarque que le chevalier Pjerov est là.
Quand on sort, un soldat de notre suite demande ce que lui et ses compagnons doivent faire car ils sont regardés bizarrement par les villageois. Lev souhaite laisser une sentinelle au village et nous invite à lever notre camp pour aller près de la colline où l'on veut creuser.
On va voir Tineke la forgeronne ensuite. Elle travaille avec entrain et avec son acolyte Rudwisha. Elle nous remercie également de notre action et Lev lui ressort son discours lénifiant d'homme politique en campagne életorale. Je n'aime pas quand il essaye de manipuler les gens de cette manière, toujours à l'extrême limite de la sincérité et de la malhonnêteté
Lev lui demande à son tour où trouver du matériel pour creuser. Elle accepte de nous aider gracieusement.
En sortant nous sommes salués par des fermiers, dont Danja Ouvensen, une paysanne.
Nous sortons tous du village, y compris nos soldats et retournons à la colline.

Il fait sombre dans la foret, mais Lev a l'impression que quelqu'un nous suit.
On installe le camp en haut de la colline pendant que Sybil, Moi et Zud on creuse tout de suite. Au bout d'une heure, on arrive à la pierre. Zud nous dit que la pierre de construction a plusieurs centaines d'années.
On élargit le trou. Zud sent qu'un coup de pioche a été trop fort et que le toit s'effondre. Ma jambe folle et ma vision basse m'empêchent de sortir du trou à temps, contrairement à mes compagnons, et je chute de plusieurs mètres.
Je me blesse mais sans trop de gravité. Il fait sombre. Il y a des choses autour de moi toutes proches, comme des cobras géants dressés. Mais je n'entends rien qui bouge. Je sens que je suis dans une grande pièce. Autour de moi, je finis par vois les serpents en pierre qui se dressent autour de moi. Ça me fait penser à la symbolique de la déesse Esinde, du savoir et de la magie. Je suis manifestement tombé sur l'autel d'un temple d'Esinde.
Le pilier sous lequel on avait creusé était cassé, ce qui avait fragilisé le plafond.
Il y a 4 sorties dans cette grande pièce dont seulement deux encore accessibles. A l'est un passage obscur, au sud une grande double porte métallique fermée, à l'oouest et au nord des gravas bouchent les passages. On voit un autre autel au nord. Sybil essaye d'ouvrir la grande porte métallique qui reste désespérément fermée.
En marchand, on écrase des champignons qui exhalent de la poussière car il fait très sec. Ils ne ma paraissent pas dangereux.
Zud fait le tour de la pièce et nous dit qu'il n'y a pas de risque d'effondrement.
Sybil s'engage dans la pièce à l'est. C'est une longue pièce rectangulaire flanquée de rangées de 4 colonnes de part et d'autre, il y a des pupitres tous vides, la salle est bien rangée, sans doute une salle de travail / lecture où ne se trouve plus aucun ouvrage.
Je sais que ces salles de consultation pour les visiteurs extérieurs sont communes à la plupart des temples.
Tout au fond dans un coin, un escalier en colimaçon s'enfonce dans le sol. Sybil descend sans prendre de précaution.
Dans la 1ère pièce, Lev repère une serrure derrière une pierre, qui ouvre la porte métallique.
Sybil voit une lumière en bas de l'escalier. Elle ralentit. Cela nous laisse le temps de la rattraper en bas de l'escalier.

Sybil voit une grande table de travail avec un fauteuil où se trouve une forme humanoïde, un squelette dans des robes en lambeaux avec des cheveux filandreux et une lueur incandescente bleutée qui se dégage de son regard et augmente à notre arrivée
Je récite une prière de vision fantôme, mais je n'en vois pas.
Caché par le dossier de la chaise, on voit une grosse pierre luminescente de la taille d'un poing, c'est une pierre de Gwen Petril, rare et qui vaut très cher. Une partie de la pièce a été endommagée par un vieil éboulement
Il y a plusieurs bibliothèques remplies d'ouvrages volumineux. Le squelette du prêtre de Esinde a un ouvrage devant lui et un gros carnet de note. Plus loin, un coin de logement avec un lit et une malle. Une ceinture est accrochée sur une patère avec un fourreau ou est rangée une dague, une paire de gants aussi. Tout le reste est en très mauvais état mais pas ces objets
De l'autre côté au fond, un labo d'alchimie délabré, certaines filoes sont encore remplies de leurs potions, des feuillets trainent sur l'établi. La pièce avait une sortie, éboulée, vers le sous-sol du temple du dessus.

Je m'assois en face et essaye de parler au squelette mais il ne me répond pas. Ma passivité devant ce qui pourrait être un mort vivant étonne mes compagnons. Mais je n'y peux rien, je ressens toujours plus de curiosité à leur égard et j'ai de moins en moins envie de les détruire au premier regard, ce qui me vaut, je le sais, de fréquentes remontrances de mon ordre religieux et, je le sens, une certaine distance qui s'élargie entre moi et Boron et qui fait que les pouvoirs qu'il m'accorde semble s'amenuiser peu à peu. Une fois de plus, au lieu de les affronter, je remise ces problèmes au fond de mon esprit et reprend mon observation.
Intrigué, je garde le squelette à l'œil. Je n'arrive pas à déterminer de quoi il est mort
Sybil va fouiller le labo. Elle y trouve plusieurs potions colorées.
Lev va regarder le carnet de notes posé devant le squelette du prêtre.

Sybil et Lev trouvent des infos sur les navets du village qui sont un peu magique, ils peuvent stocker l'énergie arcanique et ils font des très bons ingrédients chimiques de même capacité que la mandragore, qui permet au magicien d'insuffler de l'énergie astrale dans ses préparations alchimiques.
Sybil trouve aussi 2 recettes de potion magique qui rend de l'énergie astrale et une potion d'invisibilité. Toute la zone de sombre hameau chevauche une des principales lignes magiques de la région. C'est à cause de ça que sont apparus les premiers navets magiques il y a 700 ans. Ils peuvent saigner du sang, sont très durs et résistants, il réagissent aux résonnances chaotiques de la magie.
Les prêtres et un magicien du temple d'Esinde ont donc décidé de canaliser cette énergie dans un chêne qui devait l'empêcher de diffuser dans les cultures. C'est sans doute le chêne brulé par la foudre récemment, ce qui explique la réapparition des navets magiques car la contamination n'était plus contenue.
Il semblerait que nous puissions replanter cet arbre et reproduire l'incantation de confinement de la magie.
Zudurdag va ouvrir la malle du prêtre, elle est pleine de vêtements décomposés

Tiza regarde les livres de la bibliothèque. Elle trouve :
• 9 Volumes de L'Herbarium Cuslicum valeur 250 thalers
• 6 Vol Encyclopedia Magica 6ème édition (il y a 700 ans) valeur 800 thalers par volume
• Des tablettes de secrets de forge pour fabriquer des armes sacrées de différents clergés : Langue de Basilik, Peigne de Rondra, Sceptre du soleil
• Un ouvrage de techniques de sortilèges Odem Arcanum et Analyse Structura et compétence spéciale d'analyste

Les notes du squelette nous apprenent aussi qu'il y avait eu quelques mauvais présages, mais que les prêtres de l'époque n'étaient pas d'accord sur leur interprétation. Ils étaient cependant convenus qu'ils allaient évacuer par précaution la plupart des ouvrages précieux et de ne laisser qu'un seul prêtre chercheur un peu âgé qui terminait ses recherches sur les navets
L'éboulement naturel a empêché le prêtre de ressortir et il est mort seul au fond du temple désormais enfoui.
Nous remarquons alors qu'il a une chainette autour du coup avec une clé accrochée.

Zud sait que les pierres de Gwen Petril sont un symbole sacré du culte de Tylos, dieu de la mer et du froid. Au delà d'une certaine taille, le clergé de Tylos exigeait de se voir remises les pierres de Gwen Petril, mais il ne se souvient plus de la taille limite.

La dague dans le foureau du prètre est une langue de basilik, armée sacrée d'Esinde et aussi du Dieu sans Nom
Zud est convaincu qu'au moins 50% de cette arme est faite en Endurium, metal rare et magique. Elle fait +1 aux dégats et à l'attaque et elles est plus solide, +2 dégâts si attaque par surprise. Elle peut blesser les créatures magiques mort vivant.

Alors que je dis à mes compagnons qu'il faut tout rendre au clergé d'Esinde à qui ces objets appartiennent, nous entendons soudains des bruits de combats qui viennent de l'extérieur.
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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xipehuz
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 21 mars 2021

Nous décidons de remonter à la surface rejoindre nos soldats qui combattent.
Lev, qui ferme la marche, se fait attraper le mollet par une sorte de gros cafard de 2m de long. On reconnait un insecte des cryptes, un charognard qui a une très mauvaise vue.
Dehors, le bruits des combats s'intensifie, nos gardes semblant aux prises d'une troupe nombreuse.
Tiza et Zud arrivent ensemble en haut, pendant que Sybil et moi nous portons en défense de Lev. Je plante mon bec de corbin dans la carapace du cafard qui est particulièrement résistante. Je le blesse, mais faiblement, malgré mon coup très fort.
Lev se dirige alors vers la corde et monte, nous laissant seuls; Sybil et moi, faire face à cette créature répugnante. Je suis très surpris par cette fuite de Lev que je prends de prime abord comme de la lâcheté, ce qui ne lui ressemble pas.
Zud nous crie de la surface que des morts vivants attaquent nos soldats.
Des morts-vivants ! Mon sang ne fait qu'un tour. Il faut absolument que je remonte pour les détruire au plus vite ! Je me replie donc précipitamment vers la corde. La bestiole en profite pour me mordre sauvagement la jambe et me faire 9 dégats. C'est douloureux et je pisse le sang.
Sybil frappe avec vigueur la créature qui n'arrive pas à attraper ma compagne bondissante.
Malgré ma détermination à monter au plus vite, la douleur et l'embonpoint m'empêchent de grimper à la corde.
En haut, Zud, Lev et Tiza remarquent qu'il y a des squelettes, des zombies orc, ainsi que des zombies humains avec la livrée de Roche-Taillade, un domaine tout au nord de la Baronnie à plusieurs jours de marche, dont le seigneur n'était pas venu au tournois.
Avec frénésie, je m'accroche à la corde mais le sang sur mes mains me fait à nouveau à glisser. C'est particulièrement rageant ! De son côté Sybil continu à harceler la bestiole, dont la carapace résiste.
Je continue à glisser bêtement le long de ma corde et je gagne un niveau d'étourdissement car je fatigue. Sybil et la créature continuent à combattre.
Je continue à glisser inutilement, ivre de rage de ne pas pouvoir combattre ces morts-vivants.
En haut, nos hommes perdent du terrain face aux morts-vivants, plusieurs sont blessés et commencent à fuir. En quelques instants, il n'en reste plus que la moitié.
Boron me donne enfin la force qui me manquait et j'arrive à monter en 3 tours de combat. Sybil finit par blesser gravement le cafard géant qui s'enfuit.
Tiza m'aide enfin à sortir du trou et Sybil grimpe à son tour.
Nos hommes, en sous-nombre, arrivent à résister malgré tout en se rassemblant autour de nous.
On analyse la situation rapidement. Il ne nous reste que 5 hommes contre 20 morts-vivants dont 7 squelettes.
La situation est critique, mais j'ai beaucoup de mal à me résigner à fuir, d'autant plus que je ne suis pas sûr d'avoir la force et la vitesse d'échapper à ces zombies, sans parler des squelettes beaucoup trop rapides.
Quant à redescendre dans le temple infesté de vermine et se retrouver coincé avec le prêtre mort de maladie et de solitude, j'avoue que cela ne me tente guère non plus.
J'ai donc bien peur que ma dernière heure soit venue et je prie Boron qu'il ne me laisse pas finir en Zombie et que quelqu'un retrouve mon corps pour lui donner une digne sépulture.
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 2 mai 2021

Nous sommes en piteux états, une dizaine de survivants tout au plus, étrillés par une trentaine de zombies et squelettes. Notre fin semble proche.
Je suis gravement blessé et étourdi. Lev est légèrement blessé, sa rapière est endommagée. Tiza est modérément blessée. Sybil est en peine forme, Zudurdag aussi.
Face à une telle adversité, nous decidons de fuir.
Tiza incante un sort d'Acceleratus sur moi. Je sens mon corps parcouru d'une puissante énergie mystique, et le monde autour de moi semble soudain ralentir. En faot, je bouge bien plus vite que tout le monde (+1 Def, vitesse x 2, Initiative x 2)
Je voudrais rester pour aider mes compagnons, mais je me sens en tellement mauvais état que je ne vois pas d'autre solution que de m'enfuir pour ne plus les mettre en danger en essayant de me protéger.
Zudurdag et Sybil protègent Tiza et Moi et sont attaqués par trois squelettes chacun.
Je continue à fuir en essayent de rester proche de Lev. Les autres s'enfuient enfin.
On arrive à prendre de l'avance sur nos poursuivants. Les soldats tombent sous les coups des morts-vivants en protégeant notre fuite. Ils mériteront de dignes funérailles.
Les morts-vivants nous poursuivent néanmoins mais, en sortant de la forêt et de l'ombre que leur offraient les frondaisons, ils pénètrent dans le champs et se désintègrent immédiatement sous la lumière du soleil.
On s'effondrent, éreintés par notre fuite effrénée, au milieu des champs.
Un homme à cheval vient du village. C'est Sygbert. Il propose à Sybil de la ramener sur son destrier. Elle décline pour rester avec nous. Elle l'invite à plutôt aller chercher nos affaires restées près du temple ensevelis. Il hésite puis, sans doute pour ne pas passer pour un pleutre, il s'exécute à contrecœur.
Nous rentrons au village où nous retrouvons des villageois apeurés, mais soulagés d'apprendre que les morts-vivants ne nous suivent plus. Il reste 5 soldats survivants mais gravement blessés qui ont réussit à s'enfuir.
On entend soudain un cri dans le village : "Mon chariot, au voleur !"
On voit un chariot rempli de navet sortir du village. Il est conduit par un homme au cheveux long, sans doute le chevalier Pjerov. Lev lui décoche une flèche qui se plante dans son épaule, mais ça ne l'arrête pas.
Je bénis alors tous mes compagnons avec une bénédiction mineure de guérison pour leur redonner 1PV
La fabricante de chariot vient avertir Libusa que Pjerov a volé le chariot des navets.
Une fois reposé, je me souviens que les rayons du soleil sont une manifestation de la puissance de Praios.
Une demi-heure plus tard, on voit revenir de la forêt Sygbert qui ramène 2 corps de soldats et nos sacs.
Il dit qu'il n'y a plus de danger et qu'il va ramener les autres corps. Il dit que les morts-vivants venaient du nord.
Pendant ce temps, Tiza me lance un sort de soin et je regagne 8 points de vie.
Je soigne ensuite Sybil et Zudurdag mais, épuisé par nos mésaventures, je n'arrive pas à soigner Tiza correctement. Sybil, tout aussi fatiguée que moi semble-t-il, n'arrive pas non plus à me soigner.
Une fois les soins terminés, on va enterrer nos 5 soldats morts et Sybil va soigner les survivants.
Je célèbre une oraison funèbre pour chacun de nos soldats, en homage à leur sacrifice héroique, et pour éloigner la malédiction des morts-vivants de leurs corps. Qu'ils reposent en paix.
Libusa vient demander ce que nous faisions à la frontière de ses terres et comment avons-nous attiré des morts vivants ici. Manifestement elle pense que nous sommes la cause du problème. Lev s'en défend et luis explique que la cause est probablement l'arbre foudroyé qui n'empêche plus le rayonnement de la magie maléfique.
On va se coucher et on nous laisse tranquille pour la nuit. On est réveillé par le bruit de la pluie en milieu de nuit.
Lev se lève au petit matin pendant qu'on continue à se reposer. Il va avec Sygbert jusqu'au temple malgré la pluie pour tengter de relever les traces des morts vivants avant qu'elles ne s'effacent.
Ils remontent les traces vers le nord, au cœur de la forêt pendant 1/2 heure, puis reviennent au village.
Lev nous convainc de repartir sur la trace des morts vivants. Je bénis Zudurdag pour le guérir d'1PV et on le suit, accompagnés de Sygbert qui accepte de nous accompagner.
Nous remontons les traces de ses maudites créatures quelques heures et le soleil revient. Malheureusement, nous croisons la trajectoire d'un papillon Ikanari et celui-ci nous transporte dans une transe chatoyante qui va durer quelques heures et nous faire perdre notre chemin.
Quand on reprend nos esprits, on pense qu'on a marché 1 ou 2 heures. On est perdu au cœur de la forêt. Sybil et Sygbert semblent en revanche complètement béats et absents. On est prêt d'un arbre avec des ossements à ses racines et une flèche sortant de ces ossements, sans doute ayant entrainé la mort de cette créature
Son examen nous révèle qu'il s'agit d'un squelette de chien. Il a un harnais de luxe qui nous rappelle quelque chose. C'est le chien qui nous avait attaqué lors de notre épreuve d'initiation d'enfance.
Heureusement, Lev finit par retrouver notre chemin.
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 15 mai 2021

 Sygbert et Sybil sont toujours dans une transe hypnotique après avoir trop contemplé le papillon Ikanari et nous progressons lentement pendant plusieurs heures en leur tenant la main pour ne pas qu’ils se perdent. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour ses amis d’enfance …
Nous arrivons en fin de journée aux abords d’une ancienne cascade asséchée qui sortait d’une falaise. Il s’agit de la source de la rivière maintenant bouchée par un amoncellement de rochers.
On décide de bivouaquer pour la nuit. Nous faisons un tour de garde mais nous ne décelons pas de problème.
Nous progressons ensuite pendant deux journées vers le Nord sans difficulté.
Nous observons que la horde de morts vivants à soigneusement évité les clairières ensoleillées
Après 3 jours de marche, nous arrivons au pied des montagnes qui marquent la frontière nord de la baronnie, et nous débouchons sur une grande route qui s’élève dans la montagne et se dirige vers le domaine de Roche-Taillade, qui n’est plus qu’à une heure de marche au Nord. C’est une route assez passante, mais Lev arrive à voir les traces de la compagnie de morts-vivants qui viennent toujours toujours du Nord. Les morts-vivants ont donc longé la route principale à l’ombre de la forêt.
La route vers Roche-Taillade monte progressivement dans la montagne et se transforme en défilé au milieu de la montagne.
On arrive rapidement en vue du domaine qui se dresse sur un piton rocheux, entouré d’une brume imposante qui transforme le jour en quasi nuit. Le portail d’accès est grand ouvert. Un grand silence nous frappe. Hormis le souffle du vents, on n’entend ni ne voit âme qui vive.
C’est très inquiétant car c’est cette seule citadelle qui bloque l’accès à la baronnie des tribus orcs du nord et qui semble désormais laisser sans défense la contrée de notre enfance.
Une sourde inquiétude nous saisie (+1 niv de terreur) et nous dégainons nos armes.
Nous avançons prudemment jusqu’au portail.
Dans la cours et sur le portail, nous percevons de faibles stigmates de combat (flèches plantées, quelques cadavres au sol …)
Nous pénétrons dans la cours. nous voyons jonchant le sol un peu partout des corps de soldats, d’orcs, de paysans, de marchands, plus loin nous voyons des chariots avec plusieurs corps autour. Je pense qu’ils morts depuis au moins une semaine.
Sybil me propose de jeter les corps au bas de la montagne. je refuse car il faut leur donner une digne sépulture pour que leurs âmes rejoignent les 12.
Tiza remarque que le portail de l’entrée du côté du territoire des orcs a été soufflé par un sortilège très puissant, comme une immense boule de feu très difficile à invoquer, projeté depuis le nord
Nous percevons soudain des cliquetis provenant du corps de bâtiment principal d’où l’on voit descendre une armure animée, celle du signeur de Roche Taillade semble-t-il.
J’ai un très mauvais pressentiment car le mort que j’examinais à ce moment là s’anime.
Par réflexe, Lev décoche une flèche vers l’armure du chevalier, mais le manque
Les morts autour de nous commencent tous à s’animer peu à peu, ce qui me surprend car nous sommes en pleine journée et que d’après mes connaissances les morts vivants ne s’animent qu’à la nuit tombée, par peur de l’astre luisant qui réchauffe nos corps en journée.
Mes compagnons voient que les chevaux attelés aux chariots sont morts attachés; il y a manifestement des marchands venant des deux côtés de la frontière parmi les morts.
Nous décidons de nous replier hors du chateau et de la brume.
Les morts vivants nous suivent et s’arrêtent à la limite de la brume, à une trentaine de mètres du portail.
3 humanoïdes décharnés avec des oreilles pointues, yeux vitreux, nés écrasés, longues langues, descendent soudain de la montagne dans notre direction et nous coupent toute retraite pour l’instant.
Je suis sûr que ce ne sont pas des morts vivants.
Sybil fait un croc en jambes vicieux contre l’une de ces créatures et l’a met à terre. Zudurdag donne un coup de hache dans la sienne et Lev un coup d’épée, puis le combat se poursuit
Tiza identifie ces créatures comme des goules, des nécrophages qui évitent la lumière du soleil d’habitude.
Soudain les goules semblent sentir quelque chose et s’enfuient d’où elles sont venues, comme répondant à un appel invisible.
Lev, mordu ou griffé par l’une de ces immondes créatures, semble avoir très mal à l’épaule.
Nous décidons de redescendre de la montagne.
J’examine l’épaule de Lev et commence à le soigner de son poison (double 20 : maladresse). Je procède à une saignée trop profonde et il tombe dans le coma. Je lui administre une bénédiction mineure de guérison pour éviter que sa blessure ne s’aggrave trop rapidement
On décide de se replier vers le couvent des nonnes, où se trouvent les chevaliers Golgariens et les prêtres de Boron, ce qui prendra une journée. Pendant ce temps, l’état de Lev se dégrade, sa peau devient terreuse.
Nous arrivons au couvent sans autre déboire, épuisés mais tous encore en vie
On apprendra au couvent que le poison de goule est en train de transformer Lev en goule et qu’il va nécessiter des soins magiques. Tiza décide alors d’accompagner Lev à GrosBourg, seul endroit où il piusse obtenir les soins nécessaires à sa survie.
Zudurdag, Sybil et moi décidons de rester au couvent pour nous reposer et faire le point sur la situation.
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Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 11 juillet 2021

Le couvent des nonnes ressemblent à un petit hameau fortifié avec une église de Boron tenue par 3 prêtres, un orphelinat tenu par 3 soeurs de Boron (C’est là que nous avions été recueillis après le massacre de nos parents), et une caserne de chevaliers Golgariens avec une écurie, un manège et un élevage de chevaux.
On s’approche de l’église et le prêtre Jacquen vient à notre rencontre. Je lui raconte brièvement nos malheurs.
Il nous fait rentrer et appèle Constant, un chevalier Golgarien érudit.
Lev est installé sur un lit confortable. Constant l’examine. Il est surpris que la magie de Tiza n’ait guéri que ses blessures et pas la maladie des goules. Frère Jecquen nous confirme qu’il faut le soigner vite sinon la transformation en goule sera inéluctable. Il lui faut un mage, ou alors trouver certaines plantes pour concocter un médicament particulier.
Nous discutons sur où et comment trouver rapidement les plantes nécessaires à la concoction de ce médicament. Mais nous devons nous rendre à l’évidence, trouver ces plantes risque de nous prendre trop de temps et du temps, Lev n’en a plus beaucoup. Constant pense qu’il vaut mieux l’emmener à GrosBourg où résident des mages et des herboristes compétents. Constant pourrait nous prêter un chariot pour transporter Lev.
il me dit aussi que le commandeur Herentz Wilfer souhaite me parler ainsi que la mère supérieure Calixte et le chevalier Unfred le mélancolique (un noble qui possède la terre sur laquelle se trouve le couvent des Nonnes, issu d’une famille très pieuse)
Dans la cour, Sybil et Zud voient un type patibulaire, un prêtre boiteux qui était venu enterrer nos parents lors du massacre. Il regarde Sybil et Zud avec mépris et racisme.
Je suis reçu dans la grande salle de la commanderie et je fais au commandeur un compte-rendu de ce que nous avons vu à Sombre-Hammeau et Roche-Taillade.
Le commandeur dit qu’il va réunir les troupes et s’occuper de ça.
La révérende mère me raccompagne dehors pour me parler. Elle a reçu une missive émanant d’un certain Telergo qui m’accuse de l’avoir agressé et d’avoir interféré avec le travail de sa guilde. Je me doutais que cette algarade finirait par me retrouver, mais ce qui m’a estomaqué, c’est que la plainte de Telergo était accompagné d’un témoignage écrit par Tiza qui confirmait les dires de Telergo. Je suis abasourdi par le coup de poignard dans le dos de Tiza, une amie d’enfance que je croyais fidèle. Comment pouvait-elle me trahir ainsi, après tout ce que nous avons enduré ??? Manifestement, son apprentissage auprès de la guilde des mages l’avait profondément changé, plus que ce que je pouvais ou voulait imaginer, et ce n’était plus la Tiza que j’avais connu. Voila donc une personne de plus à double visage, dont j’allais désormais devoir me méfier intensément …
De colère, je demande à la mère supérieure de bien vouloir recueillir ma propre plainte contre les agissements de ce paltoquet de Telergo, mais non, la mère Calixte refuse de le faire et préfère me sanctionner pour plaire à la guilde des mages.
Vert de rage, je lui dis que j’essayerai de me faire insulter sans broncher la prochaine fois. Je ne supporte pas qu’une fois de plus notre clergé fasse carpette devant ces mages suffisants que je déteste de plus en plus. Au fond de moi, je me jure de me venger et de leur faire payer ces affronts répétés. Un jour, tous ces sorciers bruleront et leurs âmes iront repaître Boron.
Comme punition, la mère supérieure m’envoie à la tombe du chevalier Arthuse pour l’entretenir et la nettoyer car Hemelin (le prêtre pervers et raciste qui l’entretien habituellement) est blessé et ne peut pas y aller lui-même. Il s’agit d’un caveau qui est dans la forêt à l’Est, isolé à quelques heures de marche, où le chevalier Arthuse est enterré avec son épouse. La mère Calixte me conseille de ne pas y aller seul car la forêt n’est pas très sure ces derniers temps.
Pendant ce temps, Sybil et Zud on aidé à la préparation de la charrette qui va emmener Tiza (bon débarras) et Lev à GrosBourg.
Je les rejoint et Sybil et Zud acceptent de m’accompagner dans la forêt
On passe la nuit à l’orphelinat. Sybil est assaillie de questions par les orphelins.
On se met en route le lendemain avec une charrette.
Sybil trouve des baies à 4 feuilles, plante médicinale contre les blessures
On arrive au caveau. La porte en bois est renforcée par une grille en fer. Il y a quelques petites choses à réparer.
Pendant que je répare l’extérieur, Zud entend des petits bruits à l’intérieur, comme des chuchotements et des grincements. On entend une voix sépulcrale qui nous dit “allez vous en, mortels !”
Je vais ouvrir la porte en disant que nous allons extirper les profanateurs de la tombe.
Elle résiste. Quelque chose empêche la porte de s’ouvrir. Des voix nous disent qu’ils n’ont nulle part ou aller.
Je leur dit qu’on peut les emmener à l’orphelinat.
Zud voit deux petits animaux à fourrure qui sortent au bord du toit, un furet et un écureuil avec des vêtements en feuilles.
Je reconnais des beastingers. Des créatures féériques.
Elles nous dise avoir été délogées par un charançon qui a envahi leur arbre. Elles acceptent d’y retourner si on les débarrasse du charançon. Voila une tâche qui ne devrait pas être bien compliquée, alors nous acceptons de les aider
Le furet nous fait signe de le suivre et nous emmène une centaine de metres plus loin près d’un majestueux arbre ancien de teinte blanchâtre.
On voit alors un scarabée de 2m50 de haut qui se frotte à l’arbre. Cela risque finalement d’être plus compliqué que ce que je pensais, mais nous avons promis, alors …
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 25 juillet 2021
Nous avons acceptés d’aider les eux Bestines qui squattaient la tombe du chevalier Arthuse pour qu’elles récupérent leur arbre qui a été attaqué par un charançon.
Ils nous conduisent à une clairière dans laquelle trône un arbre touffus majestueux de teinte blanchâtre auquel se frotte un scarabée de 2m50 de haut …
L’arbre semble commencer à souffrir des actions de cette lucane géante.
Sybil sait que ces créatures nous voient comme une menace qu’il faut attaquer si on l’approche.
Zud demande au furet qui nous guide s’il connait les points faibles de cette créature. Hélas la réponse est non.
Sybil essaye de s’approcher furtivement de la bestiole, mais elle fait un peu de bruit ce qui attire l’attention de la bestiole qui se met en alerte.
Zud s’approche à son tour d’une autre direction. Je le suis à une dizaine de mètres derrière.
Sybil remarque que l’arbre est inhabituel, mais pas magique comme les navets.
En m’approchant, je pense qu’il s’agit d’un portail vert le monde féérique. L’arbre est à cheval sur les deux mondes.
Sybil sort des ustensiles et se met à faire beaucoup de bruit et s’approche légèrement, de manière assez imprudente, je trouve.
La créature se précipite vers Sybil et le combat s’engage. Zud s’approche à son tour et rejoint le combat. Je désapprouve cette attaque non planifiée et je décide plutôt de me diriger vers l’arbre. Je n’en reviens pas qu’un combat se soit déclenché à cause de l’inconséquence de Sybil, alors même que nous n’avions pas encore eu le temps de discuter d’une stratégie pour résoudre le problème posé par cette créature …
Plutôt que me joindre au combat, je préfère me laisser guider par mon intuition et j’examine l’arbre pour essayer de trouver une solution plus pacifique. Je vois de nombreux impacts de mandibule sur l’arbre et des traces de frottement. Le “charançon”semblait grignoter l’écorce. Je ne détecte pas d’objectif précis à se grignotage. Je récolte de la sève dans ma casserole. Elle ressemble à du miel.
Zudurdag m’appelle à l’aide car la créature l’a coincé dans ses mandibules et le serre fortement.
Je me dirige donc précautionneusement vers la créature pour aider Zud. Je verse de la sève sur la tête de la créature en me disant que cette bonne odeur va peut être détourner son attention, mais malheureusement cela n’a pas d’effet, mes compagnons l’ayant trop ennervé …
Imitant Sybil, j’enfonce donc mon bec de corbin dans son ventre et je tue la créature.
J’invoque ensuite Peraine pour une bénédiction de guérison car mes amis sont un peu amochés.
Nous essayons de dépecer la créature mais n’arrivons pas à récupérer de la viande car elle est trop coriace. Nous arrivons néanmoins à récupérer ses mandibules comme trophée.
On retourne au caveau prévenir les Bestines de notre triomphe. Elles acceptent de respecter leur engagement et de quitter le caveau du chevalier Arthuse.
On leur demande si on peut passer le portail pour aller dans le monde féérique. Ils disent qu’on est trop grand pour se glisser par les interstices des racines pour accéder au portail féérique et refusent de nous en dire plus.
Ils ne peuvent pas non plus soigner Zudurdag.
Ils ressortent alors du caveau avec une vingtaine de leurs compagnons.
Ils se nomment Elyséu (l’écureuil) et le furet ne souhaite pas donner son nom.
J’ouvre le caveau. Ils ont ouvert le sarcophage d’Arthuse pour s’en servir de logement.
Zud rentre et, dans le coin le plus obscur du caveau, il voit une pierre délogée derrière laquelle se cachait un coffret. A l’intérieur du coffret il y voit un médaillon portant le signe d’Ingirim qui appartenait à son père. Zud le récupère.
Sybil rentre à son tour, puis moi.
Je regarde dans le sarcophage où ne restent plus que l’armure et l’arme d’Arthuse, mais aucune trace d’un squelette, ni des restes de son épouse. Il est possible qu’on ait enterré une armure vide.
Sybil trouve dans le coffret un peigne de sa mère que son père avait conservé.
Moi j’y trouve un couteau en nacre avec une lame damasquinée que chérissais mon père.
Il y a aussi des dents en or et d’autres objets précieux qui n’appartenaient pas à nos parents.
Zud pense que celui qui entretenait le caveau aurait dépouillé nos parents massacrés de certaines de leurs possessions.
Il est certain que ce sont les Bestines qui ont ouvert les deux endroits (le sarcophage et la pierre qui cachait le coffret).
Après avoir nettoyé les lieux du passage des Bestines, je fais une prière et, heureusement, je n’ai pas le sentiment que l’endroit ait été désacralisé.
Je sais cependant que pour laisser reposer les restes de personnalités importantes on pouvait faire des compartiments secrets. Il est possible aussi que les ossements aient pu être consumés après la cérémonie.
Je demande à Zud de sonder les abords pour voir s’il n’y aurait pas de compartiments secrets dans le caveau.
Zud pense qu’il y a un compartiment secret au fond du tombeau. Cela me rassure, les ossements doivent y être.
On remet tout en état et on repart ensuite de nuit vers le couvent. Malheureusement, je n’arrive pas à soigner Zud et Sybil.
Je fais part de mon idée est de donner le coffret à la mère supérieure Calixte pour essayeravec son aide de tendre un piège au voleur.
Le lendemain, à mi-chemin, j’ai un mauvais pressentiment et j’entends dans ma tête le message liturgique suivant. Il s’agit de 12 mots sacrés prononcés par un sortilège lancé par un de mes confrères
Mage noire, 5 cornes, ceinture d'os de Thargunitoth. Prevenez Alenrik! Adieu
Je sais que c’est une liturgie lancée par un prêtre de Boron qui atteint le prêtre le plus proche pour lui communiquer un message. La portée est de quelques miles, c’est donc de la région. On est à deux heures de marche du couvent.
Thargunitoth est l’archidémon, ennemi juré de Boron. Alenrik serait le maître de Tiza.
On continue notre chemin. Le couvent présente une activité normale, sans les chevaliers Golgariens et une bonne partie des prêtres qui sont allés dans le nord combattre les morts vivants.
Je demande à voir la mère supérieure qui nous reçoit 1/4 d’heure après.
On lui montre d’abord le coffret en lui racontant notre histoire, puis je lui transmet le message télépathique.
Elle me donne carte blanche pour coincer le pilleur de cadavre. On repart avec le coffret.
On apprend qu’Hamelin, le novice qui s’occupait d’entretenir la caveau du chevalier Arthuse et qui a sans doute participé aux enterrements de nos parents à l’époque, est parti précipitamment peu de temps après notre arrivée en direction du sud par la route.
Personne ne l’a envoyé la-bas et il a abandonné ses tâches.
Nous décidons de partir à sa poursuite, en espérant le retrouver à Gros Bourg.
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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xipehuz
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance Oeil Noir du 8 août 2021
A Gros Bourg, Tiza a recroisé le chemin de Telergo qui a accepté de soigner Lev qui, en plus d’avoir la maladie des Ghoules, avait attrapé la Rage. Telergo en a bien sûr profité pour faire des remontrances paternalistes.
Lev a pu commencer sa convalescence.
Sybil, Zud et moi arrivons à Gros Bourg sans avoir pu retrouver le novice Hamelin, que nous soupçonnons d’avoir détroussé les cadavres de nos parents. Il y a beaucoup de soldats du Baron en ville, ce qui n’est pas habituel. On a vu des affichettes “Recherchée pour vol” à l’encontre d’Astrid La Rouge, qui avait gagné le tournoi des bardes et étaient entrée au service du Baron.
Nous retrouvons Lev, encore fatigué, et Tiza en pleine forme, à la taverne du Voyageur Solitaire.
Lev et Zud vont acheter, pour 25 thalers, des matières premières auprès d’un forgeron pour que Zud répare son armure endommagée.
Pendant ce temps, Sybil va marauder en ville et se retrouve à la taverne de la Rose Féroce. Sybil raconte à son amie, Elisia, prêtresse de Rahja, toutes nos aventures. Elisia s’assombrie à ces nouvelles.
Elisia dit qu’elle a entendu parker d’un artefact de Rahja qui aurait refait surface dans le Nord, dans une ville Orc. Un de ses amis prêtre de Rahja, qui l’a repéré, serait en danger et elle aura besoin de nous pour aller lui porter secours une fois qu’elle aura retrouvé précisément sa trace. En échange de la promesse d’aide future, Elisia accepte de donner à Sybil une nouvelle arme (double Lys)
Et moi, de mon côté, je commence à poser des questions dans des marchés pour voir si Hamelin a été vu à Gros Bourg. Je fais choux blanc, mais je croise beaucoup de soldats qui recherchent Astrid la Rouge.
Nous nous mettons ensuite en route pour Sombre Hameau pour y retrouver les éclaireurs que Lev avait envoyé après les Brigands, mais aussi pour y récupérer le matériel que nous avions dû abandonner dans le temple enseveli et, de mon côté, pour enterrer les corps des squelettes et zombies que nous avions détruits.
En dehors des murailles, à quelques centaines de metres, un homme s’approche de notre groupe. Lev le connait, c’est Rolf, un chasseur qui travaillait pour le Baron défunt et a enseigné la chasse à Lev quand il était jeune. Il dit avoir perdu une des bêtes du jeune Baron et demande l’aide de Lev pour la retrouver car il a peur que cela lui attire des ennuis. Il montre à Lev un dessin de la bête, qui ressemble à un loup à écaille. Apparement, le jeune Baron a toute une ménagerie étrange dans les sous-sols du chateau. L’enclos de la bête était ouvert, forcé de l’intérieur, et elle s’est enfuie par un tunnel qui débouche dans la forêt. Rolf demande à Lev beaucoup de discrétion, il a l’air très inquiet que cette disparition s’ébruite.
Tiza connait se genre de bête, c’est un loup-lézard, une chimère assez classique, créée depuis des millénaires par les magiciens. Les chimères ne peuvent pas se reproduire, mais cela n’empêche pas les magiciens d’essayer malgré tout.
Lev accepte d’aider son ancien mentor et nous le suivons dans les bois de la chasse. Rolf nous dit que les loup-lézards ont des capacités de caméléons, ça fait partie de leur technique de chasse.
Après 4h de recherche, mes connaissances en zoologie évitent au groupe des fausses pistes car Lev galère et Sybil le remet sur le droit chemin grace à ses conseils de survie.
On continue 4h de plus et décidons de bivouaquer. Nous avons trouvé des traces que Rolf nous confirme être les bonnes.
Le soir Rolf nous explique qu’Astrid la Rouge s’est enfuie du chateau mais il ne crois pas qu’elle ait volé quoi que ce soit. Rolf semble craindre le nouveau Baron.
Rolf a entendu dire que le seigneur de Sombre hameau saurait où sont les brigands.
La nuit n’est pas très reposante et, pour couronner le tout, la pluie s’installe le matin et brouille la piste que nous suivons.
Le midi, nous sommes trempés jusqu’aux os. La pluie se maintient tout l’après-midi mais nous arrivons à progresser dans notre traque en apprenant à mieux comprendre le comportement de l’animal. C’est renseignements seront utiles à Rolf.
Mais le temps passe et nous décidons de nous rendre à l’auberge du sanglier noir pour nous reposer, que nous atteignons en pleine nuit.
Je dis à Lev que mon devoir m’oblige à reprendre la chasse d’Hamelin, Lev me donne des conseils pour le pister : se rapprocher des gardes aux portes de la ville, voir dans les auberges.
Les autres vont continuer la traque des brigands.
A l’auberge, Zud ouvre le coffret qui était caché dans le caveau du chevalier Arthuse. Lev y trouve ???
et Tiza y trouve ???
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xipehuz
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance du 5 septembre

Le père de Lev a des echymoses, il est très agité dans son sommeil. Et depuis plusieurs jours sa santé se dégrade dangereusement.
Sa mère lutte et elle est très inquiète.
Lev se demande si son père n’est pas empoisonné. Après examen, il est sûr qu’aucun poison de la région ne peut le mettre dans cet état.
La santé du père a commencé à fortement se dégrader juste après le départ de la baronne de Nashe-Kell qui est venue lui rendre une visite surprise.
Un messager a été envoyé au couvent des nonnes pour chercher un prêtre de Boron et celui-ci me ramène au manoir des parents de Lev.
Moi j’avais recommencé ma quête du novice Hamelin, j’avais interrogé quelques gardes et acquis la certitude que Hamelin était arrivé de nombreuses heures avant nous à Gros-Bourg et il en était ressorti quelques temps après en partance vers le sud.
Quand je m’apprêtais à suivre sa piste, j’ai croisé un serviteur sur la route qui m’a imploré de le suivre car la dame de Bras-Blanc quérait l’assistance de Boron car son mari semble avoir perdu la raison. Il me dit que mon ami Lev n’est pas là-bas.
J’accepte de le suivre et j’y retrouve tous mes amis et la traitresse Tiza
La dame me dit qu’il s’et mutilé depuis qu’il a perdu la raison et elle m’emmène dans sa chambre.
Cet homme de haute stature a vieilli de 20 ans, il est marqué par la souffrance, il gémi et pousse parfois des cris déchirant. Il est dans cet état depuis 3 jours.
Je demande à l’examiner seul à seul.
Il a des plaies que je n’arrive pas à identifier, comme des stygmates, il y a un truc mystérieux à creuser.
Je fais ensuite un diagnostic mental avec les infos en ma possession. Je pense que son état est dû en partie à la fièvre, l’absence de sommeil qui entraine un état de fatigue général. Des signes de démence sont apparus, mais je ne comprends pas la cause. Mais ça ne me parait pas naturel. Je pense néanmoins pouvoir l’aider.
Je le veille, je fais préparer des décoctions. Dans la nuit il est très agité et dans un état de confusion totale, il a perdu pied avec la réalité. Heureusement, j’arrive à le calmer et à le ramener dans une légère cohésion. Je l’extirpe un peu de sa déconnexion.
Il est incapable d’avoir un discours cohérent mais il n’est plus en proie à des hallucinations et il accepte de s’alimenter. Je suis confiant en sa capacité de reprendre des forces. Je comprends qu’il a commencé à être agité juste avant le tournois et c’est pour cela qu’il a refusé d’y aller.
La mère de Lev trouve étrange que la baronne soit venue juste après le décès du Baron. Cette visite la laisse perplexe. La Baronne est restée la nuit et elle est repartie le lendemain. Par la suite le seigneur est devenu de plus en plus irascible, puis il s’est mis à très mal dormir, puis a dormir tout le temps, puis à délirer en permanence.
Lev cherche dans les affaires de son père des indices mais il ne trouve rien.
Sybil va parler aux personnels de la seigneurie. Le moral n’est pas bon car le domaine s’appauvri suite à la perte dfes droits de passage sur le pont et aussi car il est mal gérée. Il a aussi subi des incendies, des attaques de nuisibles.
Il y avait un intendant/gestionnaire de la seigneurie, mais il est mort il y a quelques années et depuis le domaine périclite peu à peu.
Tous les domestiques ont été étonnés de la visite de la Baronne mais un palefrenier dit à Lev que la Baronne avait l’habitude de venir discrètement depuis de nombreuses années pour voir le seigneur. Son témoignage est cependant contester par les autres employés. Personne d’autre n’a l’air au courant et les autres pensent même que ce palefrenier invente cette histoire. Lui jure qu’il dit la vérité.
Sybil poursuit son enquête. Elle arrive à parler à d’autres anciens employés qui corroborent cette histoire qui dure depuis plus de 20 ans. Un des témoins dit qu’il est sûr que la Baronne est une sorcière car elle parait toujours aussi jeune et qu’elle a du ensorceler le seigneur car jamais il n’aurait trompé sa femme sinon.
Sybil apprend que les visites de la Baronne s’étaient taries pendant quelques mois lors de la naissance du jeune Baron. Celui-ci serait donc le fils du père de Lev.
Tiza pense que c’est peut être pour cette raison que le Baron a retiré les droits d’octroi sur le pont, en punition du seigneur de Bras Blanc.
Sybil cherche une rebouteuse/guérisseuse, mais elle n’en trouve pas
Peut-être qu’Alakaya la chasseuse elfe pourrait en savoir plus sur la grossesse de la baronne, et elle s’y connaitrait peut-être plus aussi en poison, pense Sybil.

Pendant ce temps, Lev fabrique un faux testament du Maître de Zud dans lequel il lègue toutes ses possessions à Zud. Cer subterfuge un peu grossier a pour objectif de mettre des batons dans les roues du seigneur de Sombre-Hameau dans sa tentative de mettre la main sur la forge, puis il le fait porter à l’intendant du Baron avec un message disant que Zud a retrouvé ce document caché par son Maître et qu’il doit être porté à la succession. En effet, des nouvelles ont couru que le Maitre de Zud serait mort et sa forge risquait d’être reprise par le seigneur de Sombre-Hameau.
Pourtant, de ma connaissance, il n’aurait pas encore été exécuté, même si les préparatifs étaient encore en cours pour exécuter des prisonniers de marque, comme la dame de petite roche et le nain forgeron.

Nous partons le lendemain vers le petit village de pont-vieille, au croisement des 4 domaines, sans passer par petite-roche. Ce village a été amené à changer plusieurs fois de suzerain, mais c’est un coin très paumé, qui dépend actuellement de Nashe-Kell. On y va car le seigneur de Sombre-Hameau a intercepté les chasseurs que Lev avait envoyé se renseigner sur les brigands et qu’en échange des informations obtenues, il a demandé à Lev d’aller collecter les impôts de Pont-vieille à sa place.
On arrive donc à Pont-vieille au crépuscule. La végétation est un peu différente, des vaches paissent paisiblement. Brusquement un mouton traverse devant nous en bellant, suivis d’autres moutons en panique. On entend alors un cri strident féminin et on voit une jeune paysanne qui court avec les vêtements tachés de sang, serrant un petit agneau et derrière elle surgit en rugissant un énorme ours qui la poursuit. Elle trébuche, roule dans la pente, suivie par l’ours affamé.
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par asarius »

Merci pour le résumé et désolé pour mon absence
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance oeil noir du 3 octobre

En traversant les champs près de Pont-Vieille, à la tombée de la nuit, nous entendons un hurlement et voyons débouler de la forêt des moutons affolés, suivit d’ un énorme ours affamé qui poursuit une pauvre bergère tenant un agneau ensanglanté dans ses bras.
On sait que les ours courent plus vite que les humains et qu’elle n’a aucune chance, alors Zudurdag s’interpose et le combat s’ensuit.
Pendant ce temps Lev, comme à l’accoutumée, protège et réconforte la jeune bergère en lui susurrant des mots doux.
Tiza lance un sort de paralysie qui handicape l’ours et ralentit ses attaques.
Hélas, ce n’est pas suffisant pour empêcher ce pauvre Zud de tomber au sol après un énorme coup de griffe de l’ours, la poitrine lacérée.
Bien blessé et à moitié paralysé, l’ours s’empale enfin sur le double lys de Sybil
Je me donne une bénédiction de bonne fortune, puis je me précipite auprès de Zud et, sur un coup de pouce du destin, j’arrive à le ramener à la vie grace à mes compétences de soigneur.
Sybil s’énerve soudain contre la bergère qui nous demande de récupérer ses moutons sans trop se préoccuper de nos blessures.
Elle dit qu’elle se nomme Irmi, elle est paniquée à l’idée de laisser ses moutons en liberté à l’arrivée de la nuit.
Lev Tiza et moi aidons Irmi à ramener ses 20 moutons et nous y arrivons en 30 minutes
Sybil récupère la fourrure de l’Ours pour une valeur estimée de 30 Thalers, ainsi que les crocs et les pattes, des trophées d’une valeur de 5 Thalers. Et Lev récupère 75 rations de viande d’ours.
Irmi ne comprend pas pourquoi l’ours l’a attaqué.
Elle nous dit qu’il y a beaucoup de prédateurs dans le forêt et qu’il ne faut pas s’attarder après la tombée de la nuit.
Elle nous emmène donc à Pont-Vieille, un tout petit village traversé par une rivière nommée la vagabondine
Elle nous indique la Taverne du Silo à grain, sur la place du village, où se trouve aussi une forge et une épicerie
Un moulin à eau tire son énergie de la Vagabondine.
La taverne est très active, de nombreux villageois s’y réunissent après une dure journée de labeur.
Une femme rondouillarde et sympathique nous accueille avec un grand sourire et nous apporte un bon plat et des bières.
Irmi nous rejoint un quart d’heure après et elle annonce à tout le monde que nous l’avons sauvée d’un ours monstrueux et que nous l’avons ensuite aidée à récupéré ses moutons.
De reconnaissance elle nous affre le repas. On se sent très bien, la pièce étant bien chauffée par un vieux poele en faillance au centre;
Une jeune serveuse boudeuse nous sert, nommée Ulmia
Dans la cuisine, une naine des collines du nom de Franca prépare les plats dont on nous régale.
Les villageois se pressent autour de notre table, dont une jeune prêtresse de Praios nommée Praionde, à l’air austère. Ils nous inondent de question. Lev raconte nos aventures avec moult détails. Un des villageois entame un morceau sur sa cornemuse, un autre joue de sa flute. Lev est porté en triomphe.
La fête continue avec des chansons en notre honneur.
Un nain nous aborde ensuite, le forgeron du village, qui nous dit qu’un berger a été attaqué par un ours il y a quelques lunes et qu’il y a laissé la vie.
On se laisse emporter une bonne partie de la nuit par les festivités.
Ils sont très accueillants ces villageois, même s’ils sont un peu bourrus.
Ils sont tous très croyants, guidés par leur prêtresse, mais il n’y a pas de seigneur pour les commander.

Nous entendons plusieurs informations ou rumeurs :
cette année Gunelde, la tenancière de l’auberge, est en retard pour payer la dime car elle était très occupée.
Chez Ulmia il y a du monde au balcon
La bière du Pont est la meilleure de toute la région. C’est vrai qu’elle n’est pas mauvaise.
Etel Alguerin a perdu sa bourse. Les autres l’accusent de pingrerie. Ils se moquent que sa femme soit constamment alcoolisée. Sa mère a raconté qu’elle a vu un dragon récemment.
Sa grace Praionde s’est récemment foulé la cheville et n’a pas pu aller à la fête du serment du grain, et c’est pour ça qu’ils sont en retard pour payer la dime.
Jadwine la chasseuse vient rarement au village, mais ils lui sont redevables car elle ramène bcp de gibier.
La soupe est très assaisonnée ces derniers temps, sa recette est très bonne.
On déconseille à Zud de faire appel au forgeron Roboche qui travaille mal ces derniers temps
Irmi est secrètement amoureuse du vieux du cimetière et réciproquement.
Le lendemain les villageois vont se réunir à midi pour payer la dime.

Je suis complètement saoul en fin de nuit. Lev n’est pas très frais non plus, mais Sybil et Tiza finissent la soirée en forme.
Tiza veille Zud une partie de la nuit.
Le lendemain je me reveille tard, avec un super mal de crâne, Lev aussi est vaseux.
Zud va un tout petit peu mieux mais il reste très faible.
Gunelde nous prépare un petit déjeuner princier.
Il y a Roboche le forgeron dans la salle, il marmonne dans sa barbe. Les autres nous saluent d’un air reconnaissant.
Praionde va faire une messe ce midi pour la récolte de la dime et elle est sensée aller la remettre au seigneur juste après.
Lev va discuter avec Praionde pour savoir comment s’organise la collecte d’impot. Elle lui dit qu’elle lui remettra la dime après la messe, apès avoir conservé les 10% dus à Praios.
Vers les midis, tout le monde se rassemble devant le sanctuaire de Praios.
Praionde délivre un sermon passioné sur l’importance de la collecte de l’impot, elle remercie tous les villageois de leur excellente coopération, elle ouvre le grand livre de la dime et va chercher le coffre à dime dans ses appartements. Quelques instants après on entend un cri strident et Praionde revient l’air défait : le coffre à dime a été volé avec tous son contenu. Le pire des malheurs plane sur pond vieille. Un scélérat est parmi nous déclare Praionde, et elle promet de trouver ce voleur et de le punir sévèrement.
En plus du vol de la taxe, une offense divine a été faite contre Praios, qui est très sévère contre ceux qui ne respectent pas les règles.
Praionde nous regarde avec un air grave. Elle voit en nous des personnes qui ne sont pas impliquées. En vertu de sa charge elle nous demande de résoudre ce crime au nom de Praios.
La foule se calme un peu et semble d’accord avec le choix de Praionde.
Nous acceptons cette charge avec gravité.
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Re: Journal d'Augur, Serviteur du Corbeau

Message par xipehuz »

Séance oeil noir du 17 octobre
La dîme a été volée, c'est non seulement un affront au seigneur, mais surtout un sacrilège contre la tradition et l'ordre établi et l'autorité de Praios.
Le village de 50 personnes n'est pas riche, mais tout son artisanat est de très bonne qualité.
Nous nous retrouvons seuls avec Praionde. Lev demande un topo sur les circonstances de la disparition de la Dime.
Praionde répond que le coffre a Dîme est gardé dans son bureau avec ses habits sacerdotaux. La dernière fois qu’elle a vu le coffre, c’est lors de son dernier sermon. Les paroissiens ont versé leurs contributions petit à petit, elle aurait dû ramener la dîme au seigneur à l'auberge du sanglier noir, mais elle n'a pas pu car elle a eu un accident et elle ne pouvait pas marcher, ça tombait bien car certains contribuables avaient du retard.
Elle nous remet l'inventaire du coffre à Dime. Il contenait un morceau de métal tombé du ciel trouvé par Praionde. Elle l'avait trouvé bizarre car la surface de la pierre semblait étrange. Elle l'a enfermé dans le coffre car celui-ci était plaqué de pierre (le basalte du coche) qui arrête la magie, elle comptait le porter au temple de ??? pour le faire examiner. Elle dit que personne n'était au courant que le coffre contenait ce morceau de métal céleste.
On va visiter la sacristie. L'armoire où était le coffre est assez solide, les portes et la serrure n'ont pas été forcées.
Elle garde la clé de l'armoire sur elle mais pas toujours. Le reste du temps elle est dans sa chambre. Elle n'a pas ouvert l'armoire de la semaine.
A l'extérieur de la chapelle, Lev remarque une trace bien nette de charrette à bras, c'est la seule, elle vient et se redirige vers le centre du village. Le coffre est très lourd, donc ce ne serait pas étonnant que le voleur ait eu besoin d'une charrette
Lev nous dit qu'on devrait questionner le forgeron. Je dis qu'on devrait suivre les traces de la charrette.
Praionde nous dit qu'il y a eu aussi des vols récemment et elle nous transmet une partie de ses investigations
Elle nous dit que seule la chasseuse Jadwin et l'elfe ??? ne sont pas de la communauté
Elle n'a pas décelé de point communs entre les différents vols.
Tiza nous dit que les elfes ont un sort d'invisibilité
On suit les traces de charrette qui, arrivées au centre du village, s'entremellent aux autres traces de charrettes
Je propose de frapper aux portes sur le chemin de la charrette pour demander aux gens s'ils n'ont rien vu ou entendu ce matin
Personne n'a rien remarqué, mais ce n'est pas anormal, d’autant plus que la plupart des habitants ont accès à une charette
Je vais voir la famille Laperôt qui s'est fait voler un ducat. Le père se nomme Barbins, la quarantaine débonnaire et sa femme Travine, une couturière un peu plus jeune mais obèse, joviale, excellente cuisinière, ils vivent avec la mère du fermier qui se nomme Jossemène. 3 Enfants, Janne 14 ans et Enno et Taroche, des jumeaux de 8 ans, il y a de nombreux champs autour où est cultivé du seigle. Ils ont aussi 3 vaches à poil long et Janne fabrique du fromage.
Je pose des questions sur le vol. Janne me dit que c’est il y a une dizaine de jours, alors qu’elle faisait des courses chez Etel Alguerain, qu’elle a remarqué qu’il manquait le ducat dans l'escarcelle familiale. il devait servir d’acompte pour la réparation d'une charrue. Ils ne savent pas quand la pièce a disparu. Ce sont les économies de plusieurs mois. Ils ont eu cette pièce en vendant une partie de leur stock de fromage à un marchand itinérant. La bourse était conservée sur la cheminée. La dernière fois qu'ils sont sûr d'avoir vu la pièce c'était il y a plusieurs semaines.
Janne a l'air très honnette dans ses réponses et elle ne semble rien dissimuler.
Ils me donnent une description précise du ducat pour que je puisse le reconnaître si j'en voit un similaire.
Tiza va voir l'épicier Etel Alguerain. Il vit avec sa femme Vinelda qui fait référence à Tiza comme l'autre pincée du cul de magicienne avec sa robe de prostituée. Je dois dire que je ne peux qu’approuver cette description. Elle sort de l'arrière boutique avec sa fille Ulmia. Vinelda semble assez avinée, comme d'habitude.
Etel dit qu'il a enlevé sa chevalière il y a 3 jours et l'a laissé à côté de son lit et le lendemain elle n'était plus là.
Vinelda dit qu'elle pense qu'elle a vu une ombre dans la chambre mais elle n'est pas du tout sure car elle n'était pas complètement réveillée.
Sybil va voir la famille Petitchène a qui une amulette en or en forme de soleil dédiée à Praios a été volée. Elle avait une forte valeur monétaire et sentimentale. C'était la seule chose de valeur qu'ils avaient.
Hamevide, jeune femme de 25 ans peu attrayante, exploite avec son mari Hamerod une petite fromagerie de Val de Vagabondine corsé. Ils ont fille de 5 ans nommée Lana.
L’amulette était dans une petite cassette dans la salle commune et elle a disparu la semaine dernière
Ils ne savent pas si quelqu'un avait des objets en or à part l'épicier et sa chevalière. La petite Lana semble inquiète, mais Sybil n'arrive pas à savoir ce que cache la petite fille.
Lev va voir le nain Roboche le forgeron. il semble être l'ombre de lui-même. Il tremble et semble extrêmement fatigué. il a de grosses cernes.
il se méfie de l'elfe, mais rien ne lui a été volé.
Lev note qu'il a une blessure au bras. Roboche dit qu'elle ne guérit pas bien.
Je vais voir la petite fille avec Lev. J'utilise ma compétence soin de l'esprit pour essayer de passer la barrière de sa peur. Mon allure austère la rassure. Elle me raconte qu'un soir de la semaine elle a vu oncle Roboche marcher dans la ruelle en titubant les yeux exorbités. Il lui a fait peur.
Ce n'est pas le même jour que l'amulette a disparu.
Lev et moi on va voir Roboche qui s'étonne de nous voir arriver maintenant.
Lev le persuade de se laisser examiner.
Je regarde sa blessure pendant que Lev fouille sa forge
Je n'arrive pas à soigner sa blessure, mais je lui sonde son esprit, ça prend beaucoup de temps.
Il est sûr d'avoir vu Lana et de l'avoir effrayé mais il ne comprend pas.
il ne dort pas la nuit mais ne se souvient pas de ce qu'il fait. Je pense pouvoir l'aider, mais cela prendra de nombreuses heures. je collecterait un souvenir par demi-journée de discussion.
Lev ne trouve rien de spécial chez Roboche
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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