Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

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Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 23 avril 2019

Nous sommes invités au 50 ans de l’ambassadeur d’Urguemand, Signiath Panangol
Notre ambassadeur des Communes Princières est également présent.
Parmi notre délégation, outre moi-même, se trouvent :
Emilio Chanteclerc, maître archiviste de l’ambassade depuis des générations, issu d’une famille naine originaire des communes princières. N’habite pas toujours dans l’ambassade
Fergus Cornelame, Maître pâtissier de l’ambassade, un nain âgé, jovial et bon vivant, apprécié de tout le monde. Ne vit pas non plus dans l’ambassade

L’ambassade d’Urguemand possède de grands jardins et une école gratuite pour les pauvres.
La fête qu’il donne est agréable mais peu de rumeurs y circulent, si ce n’est que l’ambassadrice des Terres Veuves s’y seraient déplacée en personne, alors même qu’elle dans le coma en permanence en raison de la salanistre.
L’ambassadeur finit par m’avouer que c’est faux, mais qu’il a trouvé amusant de faire circuler cette rumeur.

Comme nous nous sommes bien amusés à cette soirée et que mon agenda n’est pas trop rempli en ce moment, je convaincs mon ambassadeur d’organiser une petite fête chez nous pour commémorer la fête des vagues.

Quelques jours après l’ambassadeur d’Urguemand demande à me voir hors de l’ambassade discrètement.
Un de ses importateurs de vins, Messire Clochier, farfadet négociant en vins, s’est retrouvé en difficulté peut-être par sa faute et il voudrait que j’agisse discrètement à sa place pour comprendre ce qui s’est passé et écarter les soupçons qui pourraient rejaillir sur l’ambassade d’Urguemand.
Mon agenda n’étant pas chargé et espérant obtenir une faveur future en retour, j’accepte.
Comme la victime est un saisonnin, Signiath Panangol me suggère d’impliquer mes compagnons nains afin de m’aider à enquêter. Comme ils sont saisonnins, se serait plus simple pour eux de se mêler aux farfadets, pense-t-il.

Signiath Panangol me raconte alors les détails de l’affaire. Du vin de son anniversaire aurait été contaminé par la Mortebranche, une maladie mortelle mais non contagieuse qui transforme les gens en arbre en quelques jours, et le stock non consommé a été revendu par l’intermédiaire de Messire clochier qui est tombé lui-même malade.

Lorsque je l’interroge sur les sources de ces informations, il m’indique qu’il tient un pressentiment de sa salanistre. Il s’agirait de 250 tonneaux d’origine inconnu refourgué à Messire Clochier après apposition du Sceau de l’ambassade.
En interrogeant plus avant Signiath Panangol, je comprends qu’il arrondit ses fins de mois en important de très nombreux tonneaux de vin d’origine diverse et en le revendant à profit en lui collant l’étiquette de l’ambassade d’Urguemand.
Le problème, c’est qu’il ne contient ni comptabilité, ni détail des entrées et sorties de son stock, donc impossible de savoir d’où vient le vin revendu à Messire Clochier, si ce n’est qu’il n’a pas du tout été consommé pendant la fête d’anniversaire.

Le lendemain, je convoque mes compagnons nains et nous nous déplaçons en carriole dans le quartier du lierre, un quartier où réside surtout des lutins mais où le farfadet négociant en vain a établi boutique.
Je me suis déguisé en roturier, donc nous attendons le bac pour traverser le canal comme n’importe qui, ce qui me fait réaliser qu’il ne fait pas bon être pauvre en Abyme.
Lorsque nous arrivons en vue de la boutique de Messire Clochier, nous voyons il y a un petit attroupement dans la rue. J’envoie Maitre Ferbus qui discutent avec deux gardes d‘acier qui gardent sa boutique (la scène de crime) car il a été retrouvé mort il y a trois jours et son stock a été pillé.
J’envoie Emilio voir l’arrière du bâtiment pendant que je garde la carriole. Il y a une tour d’habitation de lutins attenant à la boutique de Messire Clochier, avec un escalier extérieur.
Emilio se fait renvoyer par un lutin qui l’a pris pour un intrus et je décide de tenter moi même de pénétrer par l’arrière de la boutique pendant qu’Emilio garde la carriole
J’arrive à pénétrer dans la boutique par le toit. Manifestement, tout a été fouillé et il ne reste quasiment rien au rez-de-chaussée, ni tonneau, ni vin de valeur, ni argent. Je trouve juste des livres de contes « officiels » tenus de manière très succincte et qui ne m’apprennent rien.

Je descend à la cave, il n’y a plus aucun tonneau non plus mais je trouve un trou récent dans le sol qui pouvait contenir un petit coffre. Au fond de la pièce il y a une porte en fer ouverte qui donne sur le canal.
Des voleurs ont été vus cette nuit emporter le stock, des membres de la Maraude Abymoise sans doute.
Nous passons alors du temps à interroger les habitants du quartier mais nous n’arrivons pas à récolter d’autre indice ni a retrouver l’employé qui a retrouvé le corps de Messire Clochier.

Ayant épuise toutes les pistes possibles dans et autour de la boutique, nous décidons de rentrer dans notre ambassade.
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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xipehuz
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 8 mai 2019

De retour au bureau, je reçois une missive d’un démon nommé Asfhrir, que je connais et qui m’informe qu’il a besoin de mon aide car il se trame des choses sombres en lien avec l’Eclusier, un démon propriétaire d’une Taverne connue à l’entrée du Nocturnal.
Nous allons donc dans le quartier du vice le soir rencontrer ce démon.
Avant de partir, j’écris à mon contact au palais d’Acier pour voir s’il sait où a été emmené le corps de Messire Clochier.
Nous traversons la quadrant sud-est de la ville. Nous traversons en gondole le canal des ambassadeurs pour arriver dans le quartier des vices, puis chez mon contact.
On frappe à sa porte, mais il n’ouvre pas, donc je pousse la porte qui n’est pas verrouillée et nous montons les escaliers vers son duplex. Nous arrivons dans l’antichambre. A gauche s’ouvre la salle de réception / Atelier, à droite ses appartements
C’est allumé à gauche. J’appelle à haute voix Asfhrir et un grognement nous répond. Derrière le rideau, il y a un corps au sol, immobile avec les bras en croix, au centre d’un cercle tracé au sol. Le démon azurin du 2ème cercle a l’air très mal en point. A part ça, la pièce semble vide.
Le dessin au sol ressemble à un pentacle dans un cercle. Le dessin à l’encre noire remonte jusqu’au centre de sa poitrine, comme une toile d’araignée qui part dans tous les sens. Je n’ai jamais vu cela. Asfrhir est immobilisé, mais il n’y pas de lien apparent, il a visiblement été torturé
Emilio trouve que le dessin lui fait penser à un dessin des tours noires de l’ambassade des terres veuves.
Je pense que le dessin pourrait être l’oeuvre d’un démon, mais je ne sais rien de ses effets
La fenêtre du duplex est ouverte, mais elle est à 2m50 de haut et je ne peux l’atteindre.
Notre garde fait le tour de l’appartement. Il y a des signes de lutte, mais pas de fouille. Je demande à mon garde d’effacer un bout du cercle, sans effet visible. Je m’approche du corps nu du démon, efface le dessin sur son corps et le fait sortir du cercle. Il reste paralysé les bras en croix et on le dépose sur son lit, sans changement sur son état.
Son état et sa paralysie semblent d’origine mentale.
Ferbus lui envoie un verre d’eau au visage et il semble s’agiter
Emilio et moi cherchons un remontant et nous en trouvons un pour lui administrer. Ça ne fonctionne pas du tout.
Emilio fouille l’appartement et découvre que la fenêtre de l’atelier a été cassée de l’extérieur.
Je vais dans la rue pour voir s’il y aurait des témoins qui auraient vu sortir quelqu’un avant mon arrivée. Le seul témoin sobre n’a rien vu. Je fais le tour dans la ruelle arrière où est passé l’assaillant, mais il y a moins de passage et sans doute pas de témoin.
Fergus sent que de la magie a eu lieu dans l’appartement, quelque chose de plus sombre que de la simple démonologie.
A priori, seul un Invocatus Diaboli pourrait nous en apprendre plus. Mais en appeler un mettrait les hauts diables au courant de la situation.
On décide d’en appeler un et, pour cela, j’invoque un démon messager pour aller chercher une carriole pour transporter Asfhrir, ce qui fera venir un Invocatus Diaboli pour collecter la connivence. Le démon messager me demande un bouton de ma chemise en échange de son travail, ce que je lui donne.
Emilio et Ferbus se proposent d’aller enquêter discrètement à la Cabane de l’Eclusier, où j’aurais attiré l’attention de toutes façons car c’est une auberge populaire. La bâtisse est très ancienne.
L’Eclusier, un démon opalin, a disparu depuis quelques jours. Un vieil ivrogne dit que son cousin a vu qu’il a été emmené il y a 5 jours par les juges d’acier.
Depuis c’est Henri, un cousin très éloigné du propriétaire de la bâtisse, qui tient le bar.
Emilio et Fergus montent dans ses appartements. Ils trouvent des récits recueillis par l’Eclusier auprès de ses clients, ainsi que des poèmes. Le recueil le plus récent contient un poeme qui parle d’un voyage en mer d’un Gallion et d’une maladie qui ressemble à la Mortebranche. Ils embarquent le bouquin.
En ressortant, un des vieux clients les aborde. Il leur dit qu’il vit près d’ici et qu’il a vu 3 personnes pas très sympa habillées en médecins venir voir l’Eclusier la veille. Ils n’avaient pas l’air amis.

Mon entrevue avec l’ Invocatus Diaboli  : C’est une très grande femme très osseuse. Elle examine attentivement le démon, me demande si j’ai une connivence en cours, puis sort un parchemin avec une liste de nom qu’elle parcours, puis sort une dague qu’elle plante dans le démon qui se dissout car il n’était pas sauvable.
Elle me dit que son assaillant devait être un démon aussi.

Le lendemain, je reçois un message de mon contact au palais d’Acier qui me dit qu’ils n’ont aucun farfadet au nom de Clochier chez eux et qu’il n’y a pas eu, à sa connaissance, de cas de Mortebranche en ville.

Mes compagnons me rappellent la légende du Faucheur des Ombres qui serait un démon qui serait à la solde des hauts diables pour chasser les démons qui auraient outrepassé leurs fonctions ou fait des choses qui ne sont pas dans l’intérêt des Abysses
Personne ne l’a jamais vraiment vu mais la légende dit qu’il vivrait dans la halle aux Embruns, près de chez l’Eclusier.
Peut-être est-ce lui qui a torturé Asfhrir ?
Je pense de mon côté que si les hauts diables en voulaient à Asfhrir, ce ne serait pas un démon qu’ils auraient envoyé, mais plutôt un Invocatus Diaboli par exemple

Fergus demande s’il y a moyen de savoir si l’Eclusier est toujours dans l’Harmonde ou s’il est retourné dans l’Abysse.
Je me renseigne à ce sujet et obtiens la confirmation que l’Eclusier n’est pas retourné dans les Abysses, sans pouvoir le localiser cependant.

Nous explorons ensuite plusieurs pistes en parallèle :

Emilio se charge de retrouver le Gallion du poeme de l’Eclusier. Il retrouve la liste des nombreux bateaux arrivés au port en provenance des communes princières. Aucun ne se nomme l’Enigme ni le Gallion ; il trouve 25 bateaux venus livrer du vin, mais il n’a pas d’information sur les personnes ayant acheté ce vin ni sur les lieux de livraison

Je paye des cousins de Fergus et Emilio pour aller à la taverne de l’Eclusier se renseigner sur les anecdotes figurant dans son recueil de poeme pour dater les récits et trouver la date de l’arrivée du Gallion. Pas encore de résultat

J’envoie ensuite un négociateur discret dans les hopitaux pour savoir s’il y a eu des cas de Mortebranche en ville. Il revient en me disant que plusieurs cas récents de Mortebranche ont été recensés dans le quartier du Lierre

Emilio et Fergus rencontrent un farfadet de la Maraude le soir dans les quartiers malfamés. Ils apprennent que c’est bien eux qui ont le vin et qu’ils sont au courant pour la maladie. Nous sommes invités à discuter avec ses chefs le lendemain chez Fergus

Un truc ressort de nos enquêtes, au bout de 48h, on a vraiment la sensation d’être suivis, ce qui est assez dérangeant ...
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 21 mai 2019

Rentré à l’ambassade, je prends le temps de réfléchir aux derniers évènements.
Je suis perplexe. Quel peut bien être le lien entre L’Eclusier et Messire Clochier, mis à part le poème retrouvé chez l’Eclusier qui parlait d’un Gallion amenant en Abyme du vin contaminé à la Mortebranche …

Le lendemain matin, Fergus vient me faire son rapport sur sa rencontre avec un farfadet émissaire de la Maraude, qui nous invite le soir même à rencontrer son maître chez ce bon Fergus.
Je profite de cette journée de calme pour envoyer un message à l’ambassadeur d’Urguemand pour lui demander s’il connaît l’Eclusier et le peintre démon Asfrir
Je débloque également 2000 couronnes pour la négociation du soir, puis nous nous rendons chez Maitre Fergus avec 2 heures d’avance avec 2 gardes du corps qui reviendront nous chercher plus tard.
Je donne instruction à mes gardes du corps de partir et de ne revenir qu’à 23h. Si nous n’y sommes plus et que je n’ai pas laissé de message rassurant, ils devront prévenir notre ambassadeur et celui d’Urguemand. On n’est jamais trop prudent lorsqu’on fricote avec la Maraude, me dis-je.
Le farfadet de la Maraude se nomme N’visio et arrive à l’heure convenue, Fergus va lui ouvrir et le farfadet lui dit que le rdv est ailleurs et que nous devons le suivre. Cela ne fleure pas très bon, mais avons nous vraiment le choix si nous voulons en apprendre plus et, peut-être, stopper la dispersion de la Mortebranche en ville.
Je laisse donc un message pour mes gardes en leur disant de donner l’alerte si je ne suis pas rentré le lendemain matin.

Nous quittons le logis de Fergus, suivis par 4 ou 5 membres de la Maraude sur les toits et dans les rues attenantes. Nous nous dirigeons vers le quartier des Ombres. Les rues sont désertes, les passants changent de rue quand ils nous voient arriver. Le quartier des Ombres est celui du cimetière où les habitants vivent dans les cryptes et les tombes. C’est un vrai labyrinthe alternant ruelles de surface entre les tombes et passages souterrains parmi les cryptes et ossuaires. Si je n’avais l’âme aussi bien trempée, j’en frémirais. J’espère que mes compagnons, qui ne sont pas de noble extraction, vont tenir le coup.
Nous entrons dans une crypte et descendons encore. Nous arrivons à un croisement de passages souterrains.
J’ai la surprise de me retrouver nez à nez avec Dame Alouifine Nymphée Silucide de Vlatna, épouse de notre ambassadeur. Que diable peut elle faire ici, cette jeune oie blanche que ma femme trouve particulièrement à son goût.
La méfiance fait irruption en moi, telle une crise d’urticaire, mais j’essaye de ne pas me départir de l’air placide que j’arbore en toutes circonstances afin de cacher mes véritables émotions.
Alouifine, donc, semble nous attendre et reçoit le salut du farfadet de la Maraude qui semble la connaître. Encore plus étrange ...
Je suis totalement interloqué ! Je questionne Alouifine, mais celle-ci prétend ne pas savoir pourquoi elle est là et je fais semblant de la croire. Elle dit qu’un ami lui a dit de venir mais elle ne sait pas pourquoi. Devant un tel manque de franchise de sa part, je refuse de lui expliquer les raisons de notre présence en ces lieux forts inconvenants.
Nous remontons à la surface sur une route pavée où nous attend une calèche dans laquelle nous montons et qui se met en marche. On se dirige vers le nord. On traverse le quartier du Clair-Obscur où vivent les notables importants, les riches marchands et les trafiquants de produits exotiques, puis on arrive dans les Trabouliennes où les maisons s’entremellent, un squat gigantesque rempli de passages cachés, le quartier préféré de la Maraude.
Nous sortons de la calèche via une porte dérobée et N’Visio nous guide à nouveau. Le quartier est très animé mais des regards sombres nous suivent. Nous ne passons pas inaperçus, mais les regards se détournent quand ils reconnaissent N’Visio.
Nous arrivons rapidement devant un rideau rouge sang et nous pénétrons dans une pièce meublée outrancièrement.
Une dizaine de gardes patibulaires de races diverses nous regardent entrer, ainsi qu’un satyre très beau au pelage noir (très rare), allongé sur une couche, vêtu d’un justaucorps recouvert d’une capeline raffinée. Il nous regarde d’un air amusé, surpris et fatigué.
Sa présence est particulièrement troublante car je sais que les satyres sont interdits en Abyme car ils sont capables d’inspirer des sentiments amoureux aux démons, ce qui les libèrerait de leurs liens envers les hauts diables. Les Gros les ont donc banni, ce qui fait d’eux une particulière rareté en ville.
Ce Satyre dégage une aura de sureté qui est particulièrement déstabilisante même pour nous. Mais il a l’air d’être stone ou malade et sa conversation est fréquemment interrompue par une toux bizarre et persistante
Je lui explique la raison de ma présence mais il fait preuve d‘une humeur très maussade et fort peu coopérative, dont il ne se départira pas toute la soirée.
Il finit cependant par faire venir 60 tonneaux de vins que nous examinons en détail.
Alouifine en ouvre quelques uns et Fergus en hume, sans succès
Je trace une forme au sol avec mes encres et invoque un démon opalin. Je lui ordonne de goûter tous les tonneaux et de me dire ceux qui lui paraissent différents
Il désigne 2 tonneaux qu’il trouve « plus mauvais » que les autres.
Le satyre dit que les autres tonneaux ont été écoulés et qu’ils n’avaient ni signe distinctif ni odeur particulière. Ces tonneaux là n’ont pas de signe distinctif non plus.
Fergus demande la liste des endroits où ont été livrés ces tonneaux, mais le Satyre n’en a pas idée.
Le Satyre confirme que ce sont ses homme déguisés en médecin qui ont emmené le corps de Messire Clochier, ainsi que l’Eclusier
C’est lui qui a capturé L’Eclusier mais il n’a rien pu tirer de lui. Il nous le fait amener par un farfadet habillé en médecin avec une blouse tachée de sang, à l’air inquiet. Il a sans doute questionné le démon sans succès et s’attend à être chatié par son maître, j’imagine.
Fergus en appelle à son amour d’Abyme et aux risques que ce vin frelaté fait encourir à sa population pour faire parler l’Eclusier
Alouifine fait aussi jouer sa séduction. L’Eclusier lui répond : « Ecoute mon frère, je ne sais pas comment combattre ce fléau, le marin qui m’a raconté ce poème est rentré chez lui ». Elle insiste cependant et le démon finit par lui glisser le nom de « Oechloert » à l’oreille.
L’Eclusier Il ne connaissait que peu Asfrir et ne sait pas par qui et pourquoi il a été torturé.
Alouifine donne le nom du marin au Satyre et nous repartons avec l’Eclusier en échange
Le satyre se nomme Cornelle, le farfadet qui nous guidait nous confie en nous quittant qu’il est plus doux et respectueux que ceux qui pourraient le remplacer
L’Eclusier me confirme qu’Alouifine est son frère, mais pas moi. Quand je le questionne pour essayer de comprendre, il ne sait pas vraiment m’expliquer pourquoi elle est son frère et me dit juste de la regarder mieux. Alouifine ne semble pas savoir pourquoi non plus, mais je doute de plus en plus de sa sincérité, si tant est que ce mot ait encore un sens appliqué à cette intrigante ...
Quand je lui pose la question, l’Eclusier dit qu’il ne pense pas que le faucheur des Ombres soit le responsable de la torture d’Ashfrir, mais il refuse de me révéler quoi que ce soit d’autre.
Lorsque nous le ramenons à sa Taverne, les vieux marins présents sont heureux de revoir l’Eclusier. Rapidement questionnés, ils ne semblent pas connaître pas le nom de "Oechloert".
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 4 juin 2019

Maître Fergus et Emilio payent une tournée générale pour délier les langues, particulièrement celle de l’Eclusier.
Nous apprenons qu’Oechloert est en fait un démon opalin libre (sans doute), qui est le marin du Gallion transportant le vin contaminé qui avait raconté le poème retranscrit par l’Eclusier. Nous comprenons que cet Oechloert est donc rentré dans les Abysses
L’Eclusier nous explique de manière évasive que ce sont toujours des démons qui lui racontent des poèmes.
Pendant que Fergus pose quelques questions complémentaires à l’Eclusier, Alouifine-Nymphée me demande l’autorisation d’aller prévenir son père du danger que représente la Mortebranche et le vin contaminé. J’accepte avec empressement et propose de l’accompagner pour vérifier qu’elle ne va pas plutôt à un autre rendez-vous secret et pour essayer d’en apprendre plus sur sa famille et son passé
Nous arrivons sans encombre à la maison du père qui se révèle vide. Alouifine-Nymphée laisse un avertissement écrit à son père, puis nous rentrons à l’ambassade.
Emilio et Fergus restent à la Taverne pour boire et écouter les rumeurs et reboire ...
Arrivé à l’ambassade, je demande un rapport complet de l’intendance sur la provenance de tous nos tonneaux de vins et j’interdis la consommation de vin jusqu’à nouvel ordre. Je me couche à 4h30 du matin.
Alouifine-Nymphée frappe à ma porte à 10h du matin et me tire du lit pour savoir si j’ai demandé à mon « ami » de retrouver pour nous le démon Oechloert. D’un air maussade, je lui réponds que je n’ai pas eu le temps, tout en pensant qu’elle ferait mieux de faire des grasses matinées si elle espère garder son teint de pêche encore longtemps …
Après avoir congédié Alouifine-Nymphée, j’envoie mon « ami » retrouver la trace de Oechloert. J’estime pouvoir obtenir une réponse d’ici 24 heures.
Je fais mander Emilio pour qu’il se renseigne sur les rôles d’équipages des navires ayant débarqué des tonneaux en Abyme qui pourraient contenir le nom d’Oechloert. Emilio m’apprendra plus tard qu’il a fait choux blanc car les démons ne figurent pas dans les rôles d’équipage. J’aurais dû m’en douter.
Je demande également à Emilio d’identifier des grasseries de bierre que je pourrais racheter rapidement afin d’exploiter profitablement la peur de boire du vin que je déclencherai bientôt en révélant que de nombreux tonneaux ont été contaminés par la Mortebranche.
Puis j’écris une missive à mon contact chez les Gros pour me renseigner sur les disparitions récentes de lutins et d’humains dans le quartier du lierre.
Alouifine-Nymphée se rend dans le quartier du lierre où l’ambiance est très morose et parano. Les rares passants évitent sa suite quand elle passe. A plusieurs endroits des arbres morts taille humaine ont poussé un peu n’importe où … Alouifine-Nymphée en prélève un rameau pour future analyse et revient à l’ambassade. Nous sommes perplexes car les lutins sont censés être immunisés à la Mortebranche
Alouifine-Nymphée imagine que les lutins auraient pu être enlevés pour que leur sang serve de remède contre la Mortebranche
J’écris une autre missive, cette fois à mon contact au Palais d’Acier pour savoir s’il est au courant de la disparition des lutins et de la fuite des humains du quartier du lierre.
Fergus enquête de son coté. Il apprend que de nombreux lutins du quartier du lierre ont disparu, les autres habitants sont partis ou se barricadent chez eux. On lui dit également que des mercenaires humains en armure de plaque auraient enlevé des lutins avec difficulté, devant parfois s’y mettre à plusieurs pour maitriser un seul lutin. C’est étrange, je n’imaginais pas les lutins avoir autant de force...
Peut-être Alouifine-Nymphée a-t-elle raison et un fou essaye de se concocter un remède à base de lutins ?
Fergus se rend dans une maison vide et fermée et y trouve des traces de lutte. Il y a des empreintes au sol de pieds plus grands que des pieds humains
Fergus vient ensuite me faire son rapport au moment même ou mon « ami » fait son apparition dans une armoire.
Je me précipite pour l’enfermer dans et je pousse mes compagnons hors du bureau dans mes appartements prétextant une invasion de souris que je dois maitriser.
Fergus nous dit avoir rencontré un vieux lutin qui lui a raconté qu’il y a fort longtemps des lutins ont décidé de rejoindre la Dame de l’automne qui leur a demandé d’abandonner leurs arbres, et ces arbres se sont transformés en une maladie, la Mortebranche, dont les lutins sont toujours immunisés. Des gens pourraient enlever ces lutins pour soigner la maladie qui viendrait de l’enclave boucanière. Il confirme qu’une simple gorgée de boisson transmettrait la Mortebranche.
On entend un bruit de verre brisé dans mon bureau, je m’y précipite et ferme à clef avant de m’occuper de mon « ami » et de le questionner sur ce qu’il a appris sur Oechloert. Ce qu’il me révèle m’intrigue au plus haut point, mais il est encore prématuré pour que m’en confie auprès de mes subalternes ou de la jeune gourgandine qui assouvie les pulsions sexuelles de mon vieil ambassadeur de patron.
Mais la description de Maitre Fergus ça me fait penser à un groupe de noble déchus en armure de plaque qui se font appeler les chevaliers de la récréantise qui vivent dans le vieux manoir de Saint Ignacio et qui passent leur temps à prêcher la vertu chevaleresque mais qui sont en fait des nobles déchus Ils viennent de plusieurs contrées différentes. Je décide de ne pas en parler non plus à mes compagnons, le temps d’y réfléchir un peu plus cette nuit.
Le lendemain matin, je passe en revue le business plan que m’a concocté Emilio et je décide de débloquer 10,000 couronnes pour investir dans 51 % d’une brasserie milieu de gamme qu’il me recommande. J’espère que ce bougre est aussi bon économiste qu’archiviste, sinon il pourrait goutter de mon fouet si je m’appauvris par sa faute.
Après moult tergiversation de Maître Fergus qui commence à se faire vieux et moins aventureux, nous décidons ensuite d’aller ensemble à Saint Ignacio dans le quartier des Marchambiers accompagnés de 10 gros bras de ma garde personnelle. La charmante naïveté de Alouifine-Nymphée m’a d’ailleurs décroché un sourire lorsque je me suis rendu compte qu’elle avait essayé de négocier avec son mari pour qu’il lui prête trois malheureux gardes ...
Nous nous retrouvons rapidement au quartier des Marchambiers, quartier des éclopés, des vieux, des malades, des difformes, des freaks. C’est un peu la cours des miracles où les habitants ressentent pourtant une certaine fierté communautaire issues de la solidarité des miséreux.
Nous ne passons pas du tout inaperçus avec nos 2 chaises à porteur et nos 10 gardes, mais peu m’importe, le temps presse si nous voulons trouver un remède à la Mortebranche. Nous arrivons dans le rue des Moignons devant le manoir médiéval de Saint Ignacio, une grosse bâtisse entouré d’un mur d’enceinte assez important. Il y a une double porte en bois après un petit pont en bois qui enjambe une mini douve.
Emilio voulait s’introduire par derrière pendant que nous négocierions avec les chevaliers, mais la douve et la hauteur du mur le découragent. Le voyant revenir tout penaud, je décide d’invoquer un démon (Azirk un démon athlétique au physique de compétition) pour aider Emilio à entrer et sortir du château par la force et à le défendre contre toute attaque. Je donne donc instruction à Azirk d’obéir aux ordres d’Emilio.
Emilio et Azirk se poste donc à l’arrière du château pendant que nous frappons à la porte de devant.
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Message par xipehuz »

Séance du 18 juin 2019

Nous frappons donc à la porte du manoir médiéval de Saint Ignacio, la demeure des chevaliers de la Récréantise.
Il nous faut insister cinq bonnes minutes pour qu’un vieil homme chenu au heaume relevé vienne nous accueillir.
Nous remarquons que la cour intérieure est plutôt bien tenue. Le vieil Heudebert nous laissent rentrer dans la cours intérieure avec notre escorte de gardes, puis il nous invite à l’intérieur du corps de logis d’inspiration Urguemand.
Nous croisons d’autres chevaliers, moins abîmés que notre hôte.

Pendant ce temps, Emilio escalade le mur arrière et arrive sur le chemin de ronde. Le démon que j’ai invoqué a du mal à comprendre les consignes d’Emilio qui lui demande de le transporter sur le toit du corps de logis. Emilio fait du bruit en se déplaçant sur le toit et nous levons la voix pour couvrir ses traces sonores. Emilio et le démon rentrent dans un grenier poussiéreux par une fenêtre.
Emilio nous rejoint … avant de repartir explorer le château, en laissant le démon tout seul à l’attendre en haut de l’escalier.
Il faudra vraiment que je tire les oreilles à cet imbécile pour qu’il comprenne qu’on ne laisse pas un démon seul dans un couloir. Sacrebleu, si je lui ai confié, c’est pour qu’il le protège, pas pour qu’il serve de portemanteau dans un couloir !

L’intérieur du logis a été luxueux … il y a longtemps. Ça sent la poussière. Alouifine-Nymphée use de son charme pour tirer les vers du nez du vieillard qui nous fait visiter. Il ne semble au courant de rien de ce qui se trame ici au sujet des lutins et de la maladie.
On lui demande s’il est seul à s’occuper de la porte du manoir et il nous explique qu’ils sont plusieurs à se relayer.
Nous lui demandons ensuite de bien vouloir nous conduire à son chef. Il nous emmène alors dans une autre partie du manoir plus utilisée. On entre dans un bureau. Un vieux barbu nous regarde avec étonnement. Alouifine-Nymphée use à nouveau de son charme et une conversation surréaliste s’entame entre eux deux.

Emilio descend au sous-sol pendant ce temps. Il a du y avoir une cuisine ou une salle de garde à une époque. 6 couloirs s’ouvrent autour de la pièce. Il entend des hurlements de douleur aiguë au fond du premier couloir à gauche. Emilio avance discrètement et passe plusieurs pièces remplies de dortoirs où il perçoit des personnes souffrantes alitées. Un homme en blanc semble s’intéresser aux malades. Il passe devant une autre pièce où se trouve une grille de prison avec derrière des cellules et une partie salle d’opérations où trois médecins opèrent un lutin vivant qui hurle à plein poumons. Les médecins n’ont pas d’armure et ne sont pas vieux.
Emilio fait demi-tour et va voir les malades. Il constate qu’ils souffrent tous de la mortebranche.

De mon côté, je vais droit au but et demande au vieux s’il a un remède à la mortebranche. Il nous dit que ses médecins travaillent dessus mais n’ont pas trouvé de remèdes encore. Il nous dit qu’ils avaient recrutés un médecin prometteur nommé Minolviach qui a disparu il y a 5 ou 6 jours.
Je lui demande s’il connaît le Duc Vrachtlan de Jilyovna, mais il ne sait rien de lui. Minolviach serait arrivé en bateau il y a 15 jours. On demande à voir sa chambre.
On n’y trouve rien de particulier. Minolviach s’enfermait à double tour pour dormir la nuit. Il était assez reclus.
Il a été trouvé errant dans la rue et ramené par un des chevaliers.

On rejoint Emilio dans la cours du manoir qui nous fait son rapport.
Et figurez-vous que mes employés se mettent à contester mes ordres et argumentent en faveur d’une idée folle : aller sauver des lutins.
Non mais franchement, qui c’est qui commande ici ! Heureusement qu’Emilio est du même avis que moi. Pourquoi sauver des lutins inutiles alors qu’ils sont peut-etre la clè d’un remède qui pourrait sauver une grande partie de la population autrement vouée aux affres de la Mortebranche !
Mais rien, n’y fait. Cette mégère d’Alouifine-Nymphée a décidé de me rendre chèvre et s’entête dans son idée de sauver ces lutins, enhardie dans cette idée par ce vieux Fergus que je croyais pourtant plus sage
Poussant l’insubordination au-delà des limites acceptables, Alouifine-Nymphée demande aux gardes de la suivre, et je suis obligé de faire preuve de toute mon autorité pour que nos gardes ne la suivent pas et repartent avec Emilio et moi vers l’ambassade.
Lorsque je réalise qu’Emilio a oublié mon démon dans l’un des couloirs du manoir, je dois rassembler le peu de calme qui reste en moi pour ne pas l’étrangler et je lui ordonne d’aller le récupérer avec l’aide d’un garde. Je l’informe avec froideur que si son insouciance créait encore des complications, il serait châtié en conséquence.
Malgré mes consignes, cette folle furieuse d’Alouifine-Nymphée décide elle aussi de retourner dans le manoir en escaladant son mur d’enceinte.
Une fois dans le manoir et désobeissant une nouvelle fois à mes ordres, Emilio, Alouifine-Nymphée, le démon et le garde partent aux sous-sols pour tenter de sauver des lutins
Ne les voyant pas revenir après 30 min, j’en conclus qu’ils m’ont désobéi où qu’ils se sont fait attraper par les chevaliers et je décide de rentrer à l’ambassade attendre leur retour ou une demande de rançon ou de réparation.
Arrivé à l’ambassade, j’envoie une missive à mes contacts au palais d’acier et chez les gros pour savoir s’ils ont des infos sur Minolviach ou le Duc. Et aussi à l’ambassadeur d’Urguemand. J’invoque également deux démons et les envoie, l’un à la recherche de Minolviach, l’autre à celle du Duc Vrachtlan de Jilyovna.

De son côté, Fergus décide de les attendre et d’enquêter dans les alentours. Il discute avec un vieil ivrogne qui a vu il y a 5 jours un mec en blanc partir rapidement comme s’il avait l’enfer aux trousses en direction du quartier des étudiants.

Miraculeusement, après une heure, Emilio, Alouifine-Nymphée et le démon arrivent à ressortir sans embûche et sans se faire repérer.
Ils décident d’essayer de suivre la piste de la fuite de Minolviach dans le quartier des étudiants. Les témoins l’ont vu partir vers le quartier des hasards, où les rues et les maisons se promènent et ou quasiment personne ne vit.
En leur graissant la patte, Fergus apprend que les gondoliers du canal l’ont transporté chez les lutins. Ils prennent la gondole jusqu’au quartier du lierre où règne une ambiance de ville morte. Fergus va reposer des questions au lutin qu’il avait déjà interrogé.
Celui-ci lui apprend que cela fait quelques jours qu’un homme hurle tous les matins à 10h pendant 3 minutes dans une maison pas loin. Il les amène devant cette maison.
Un opalin se pose à proximité (c’est celui que j’avais invoqué), il cherche Minolviach aussi.
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 2 juillet 2019

Il est 5 heures du matin. Pendant que je dors tranquillement à l’ambassade du sommeil du juste, dans le quartier du Lierre mes compagnons sont devant la maison du gars qui hurle tous les matins à 10h.
Emilio démonte la serrure et ouvre la porte. Mon démon fouille la maison et repart car elle est vide. Mes compagnons essayent d’allumer des bougies pour fouiller la maison à leur tour.
Alouifine-Nymphée monte à l’étage et voit une très grosse flaque de sang (environ 20 litres) qui occupe tout le centre de la chambre. Une partie de la tâche est constituée de sang séché et l’autre de sang frais. Il n’y a rien d’autre de remarquable dans cette chambre.
Fergus va poser des questions au boulanger du coin mais n’apprend rien de plus. Il lui emprunte un briquet et retourne à la maison pour l’explorer à la lumière des bougies. Pendant ce temps, Emilio a remonté la serrure de la porte d’entrée.
Il n’y a pas de trace de pas ensanglanté dans la maison, à part celles de mes compagnons. Comment se sang est-il donc arrivé là, en aussi grande quantité ?
Fergus retourne à l’ambassade pendant que les autres restent dans la maison. Fergus me réveille avec le café à 7h du mat’.
Fergus me fait son rapport et je pense tout de suite à un portail de sang. Mais je ne peux pas lui en parler car la démonologie associée au sang est de la sorcellerie, ce qui est une activité criminelle dans tout l’Harmonde, y compris en Abyme.
Faisant preuve de toute la détermination et de la présence d’esprit qui me caractérise, même au saut du lit, je décide de me déplacer avec 2 gardes et Fergus à la maison du crieur pour y être avant 10 heures.
Juste avant 10 heures, Alouifine-Nymphée et Emilio remarquent un miroitement aerien qui se déplace dans la maison. A 10h pile, un corps humain habillé en blanc se matérialise, tombe dans le sang et hurle de panique.
De l’extérieur, alors que nous sommes en vue de la maison, Fergus et moi apercevons un lutin habillé tout en noir (sans doute de la maraude) qui nous précède en se dirigeant lui aussi vers la maison de la Minolviach.
Lorsque les cris raisonnent, le lutin part en courant vers la maison et nous lui emboîtons le pas de toute la vitesse des petites et vieilles jambes de Fergus.
Dans la maison, Emilio et Alouifine-Nymphée essayent de calmer l’homme en blanc qui se débat terrorisé. Emilio le traîne hors de la chambre.
Le lutin arrive avant Fergus et moi (qu’est ce qu’il peut traîner ce vieux nain, il ferait mieux de faire un peu plus d’exercice et de moins se gaver de gâteaux …), monte les escaliers 4 à 4 et dégaine sa dague. Lorsqu’Alouifine-Nymphée le voit, elle essaye de lui parler de sa voix douce et langoureuse, si persuasive … pour qu’il s’arrête
J’entre à mon tour dans la maison et vois le lutin dans l’escalier. J’ordonne à mon démon de l’arrêter et il se jette sur le lutin qui l’esquive par une pirouette et lui plante un couteau dans le dos, sans effet, bien sûr. Le lutin se retrouve coincé devant le démon dans l’escalier.
Emilio assène un coup de marteau au lutin mais celui-ci l’évite.
J’essaye de négocier avec le lutin pour qu’on arrête le combat. Celui-ci, toujours sur ses gardes, accepte de discuter et la négociation commence. Je finis par acquiescer à un paiement de 1500 po pour racheter son contrat afin qu’il ne tue pas Minolviach et qu’il nous dise qui est son commanditaire. Le lutin nous informe qu’il s’agit d’un noble, un certain duc Vrachtlan, qui l’a engagé pour tuer Minolviach tous les jours à 10 heures. Ça fait 5 jours qu’il le tue et que le corps de Minolviach disparaît ensuite
Fergus craque un point d’héroisme et se remémore une vieille légende urbaine nommée « L’Heure Ténébreuse », un créneau entre deux journées, comme une heure en plus où les malheureuses victimes se trouvent bloquées et revivent en permanence la même journée.
Si l’intuition de Fergus se révélait exacte, voilà qui serait un mauvais présage pour nous car cette Heure Ténébreuse s’accompagne d’une perte de mémoire. Minolviach risque donc de ne jamais se souvenir de ce qui lui est arrivé et de comment il s’est retrouvé dans cette mauvaise passe.
J’accepte de donner 500 po supplémentaire au lutin pour qu’il contacte son employeur le duc afin de convenir d’un rendez-vous où nous pourrions lui tendre un piège. Nous décidons de nous retrouver le lendemain à 15h à l’auberge du chapeau rouge du quartier des étudiants
Alouifine-Nymphée pose des questions à Minolviach qui ne se souvient effectivement de rien, comme nous le redoutions, même pas de son nom. Alouifine-Nymphée et Fergus tentent de lui faire retrouver la mémoire. Fergus propose de le ramener au Manoir de Saint Ignacio en espérant que revoir les derniers lieux où il a vécu et dont il s’est enfui précipitamment en panique réveillera ses souvenirs.
J’envoie une missive à l’ambassadeur d’Urguemand pour lui expliquer que nous sommes sur le point de résoudre l’énigme des tonneaux contaminés à la Mortebranche et de le disculper définitivement mais que j’ai besoin qu’il me confie 10 gardes pour demain 15 heures.
Soudain, mon second démon arrive en trombe et saisi Minolviach, me disant tout fier qu’il a retrouvé sa cible et donc accompli brillamment sa mission. Décidément, ses démons opalins sont un peu relous, vivement que je puisse en invoquer de plus intelligents ...
Lorsque nous arrivons à proximité du manoir de Saint Ignacio, Nous entendons des cris d’alarmes. Il y a manifestement une bataille à l’intérieur.
Minolviach s’agite en disant que son remède est à l’intérieur. Il réussit alors à se dégager et part en courant vers le manoir. Nous le suivons.
En arrivant dans la cours intérieure, nous voyons des cavaliers en noir et cagoulés qui se battent avec les chevaliers récréants. Ces cavaliers veulent apparemment tout brûler.
Quelques cavaliers se détachent du groupe et s’approchent de nous d’un air menaçant. Je demande aux gardes qui nous accompagnent et aux démons de protéger Minolviach et je me mets en position pour faire de même.
De l’intérieur du manoir, nous voyons de la fumée s’élever. Manifestement, il y a aussi des cavaliers à l’intérieur qui mettent le feu.
Pendant que Fergus descend au sous-sol pour sauver des malades par le ruisseau souterrain, nous arrivons à la chambre de Minolviach à l’étage. Celui-ci semble reconnaître les lieux et se dirige avec détermination vers son lit, qu’il pousse sur le côté. Il soulève ensuite une latte du plancher et en sort un parchemin. Nous repartons le plus vite possible vers le sous-sol en évitant les incendiaires et plongeons dans le canal souterrain. Nous finissons dans un des canaux de la ville. Mon démon nous aide à sortir de l’eau. Il sort ensuite une dizaine de malades que Fergus avait envoyé à l’eau pour les sauver du feu.
Nous rentrons à l’ambassade pour que les apothicaires concoctent un remède selon la recette de Minolviach. Nous testons par précaution le remède sur les malades que Fergus a sauvé et tout semble bien fonctionner.
Mais rapidement, l’inanité de mes compagnons apparaît au grand jour et je me retrouve affligé de voir à quel point mes compagnons, à l’exception d’Emilio, n’ont absolument aucun sens du commerce et sont capables de nous ruiner avec leurs décisions inconséquentes.
En effet, Alouifine-Nymphée et Fergus veulent que nous distribuions gratuitement ce remède que nous avons eu tant de mal à nous procurer.
Bien évidement, je refuse en faisant valoir les saintes lois du commerce qui maintiennent à flot notre belle civilisation, règles sans lesquelles nous ne serions que des barbares vivant dans des cavernes, nous vêtant de peaux de bêtes et nous nous nourrissant de chair crue.
Je leur explique patiemment que je vais vendre ce remède à ceux qui ont les moyens de se le payer, tout en le donnant gratuitement aux indigents, en leur faisant toucher du doigt l’immense générosité des Communes Princières et de ses ambassadeurs en Abŷme.
Mais rien n’y fait et, dès que j’ai le dos tourné, cette pimbêche d’Alouifine-Nymphée, sans doute avec la complicité de ce traître de Fergus, me vole la recette du remède et détourne un certain nombre de doses déjà fabriquées par l’apothicaire de l’ambassade.
Alouifine-Nymphée part ensuite donner (gratuitement, vous vous rendez compte, qu’elle imbécile cette jeune écervelée. Comment croit-elle que son époux peut lui payer les fastueuses toilettes dont elle aime tant s’affubler et la vie de luxe dont elle profite à notre crochet !!!) une dose à Cornelle l’empereur de la maraude, puis elle diffuse ensuite à toute la ville la recette du remède, sans même préciser qu’elle vient de notre ambassade, cette sale ingrate.
Bien sûr, au bout d’une semaine, tout le monde est guéri ou presque et nos ventes de remède se tarissent, transformant ce qui aurait pu être un immense profit en un gain insignifiant.
Et le pire, c’est que quand je suis allé m’en plaindre à notre ambassadeur, celui-ci n’en avait rien à faire. Quel vieux sénile il est devenu, c’est affligeant ce que l’amour peut rendre bête, à cet âge !
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 8 octobre 2019

Un mois s’est écoulé depuis la fin de notre aventure précédente.
L’information que notre ambassade avait sauvé la population d’Agone a bien circulé. Le petit peuple est venu nous remercier. Côté marketing, je suis donc satisfait de nos opérations de communication.
Côté commercial, notre brasserie a rapporté un peu d’argent car le vin est mal vu depuis que nous avons largement diffusé l’information que la contamination à la MorteBranche venait de vin frelaté. Je ne pardonne cependant toujours pas à Alouifine-Nymphée et à Fergus d’avoir distribué gratuitement autant de remède, même si je reconnais à demi-mot que cela a bien aidé notre opération marketing.
La maraude a été très calme depuis quelques semaines et la guerre de succession à sa tête a été évitée. Ouf !

J’ai mis ces quelques semaines à profit pour me renseigner sur le duc Vrachtlan de Jiliovna (petit noble sans terre d’une ville moyenne des communes princières). Le duc est mal vu de l’ambassadeur de Jiliovna, qui le considère comme mauvais en affaire car il prend des risques insensés.
Tous les jours je fais venir à l’ambassade Minolviach, qui est toujours coincé dans son heure ténébreuse. Je suis persuadé que le duc Vrachtlan a voulu vendre le remède de Minolviach après avoir lui-même créé l’épidémie, autre exemple des risques insensés qu’il est capable de prendre.
J’ai également un peu enquêté sur les cavaliers noirs qui ont attaqué les chevaliers de la Récréantise. Il s’agit d’ une compagnie de mercenaires nommée « Les aigles d’obsidienne ».
Je demande à Emlio de faire des recherches sur les légendes liées à l’Heure Ténébreuse, notamment pour essayer de localiser des gens qui ens erait sorti.
Je fais également une demande officielle de renseignement auprès des mages Jorniste en faisant valoir notre souhait de venir en aide à Minolviach.
Nous enquêtons aussi sur les démons morts et obtenons la confirmation que ces « meurtres » ce sont arrêtés un peu avant que l’on retrouve Minolviach, peut-être juste après qu’on ait libéré l’Eclusier.
Le point commun de toutes ces violences semble d’ailleurs être l’Eclusier, car les démons « assassinés » sont les derniers en date qui avaient parlé à l’Eclusier..
Alouifine-Nymphée effectue des recherches dans les poèmes écrits par l’Eclusier mais ne trouve pas de liens entre ces histoires et les démons « décédés ». Elle interroge également l’Eclusier qui ne semble malheureusement avoir aucune idée du lien qui pourrait exister entre ces démons et lui.

Mais les jours passent et il nous faut continuer à organiser la fête des Vagues. Grand Festival des communes princières côtières pour remercier la mer de ses largesses.
Ce brave Emilio qui ne manque jamais d’imagination propose de construire une piscine à bière dotée d’une fontaine à bière et d’une cascade à bière. Nous y plongerions des femmes déguisées en sirène. Nous pourrions même en faire un bal costumé et masqué sur le thème de la mer (et de la bière). Je dis Banco ! à cette idée un peu vulgaire mais devrait nous permettre d’écouler toute la production hebdomadaire de notre brasserie !
Nous invitons tous les ambassadeurs, les académies, des lutins, des chevaliers de la Récréantise, des représentants des différentes autorités locales, des marchands, et même des démons importants.

Le jour J des festivités arrive et, pour ma part, j’y viens déguisé en pirate chic.

La soirée de fête se passe très bien. L’ambassadeur d’Urguemand est déguisé en chevalier.
Deux recteurs d’académie sont là, déguisés en mages bleus.
Le Palais d’Acier n’a malheureusement envoyé personne.
Les lutins sont venus en Force et m’offrent une sculpture en bois de peuplier bourgeonnant pour me remercier de les avoir sauvé.
Les officiers du port sont venus déguises en officier marin. LOL.
Deux chevaliers de la Récréantise sont venus en armure, même s’ils n’ont pas le coeur à faire la fête avec les pertes récentes qu’ils ont subi.
De nombreux marchands sont là.
Une invocatus Diaboli Méduse nommée Ssylena est venue et fait forte impression avec le bas du corps de serpent et des serpents pourpres qui sortent de son masque.
Il y a aussi deux démons carmins déguisés, l’une (Andreaméline ) en sirène au corps sculptural (les gens s’écartent quand elle se déplace), l’autre en Myrmidon ultra musclé de 2m15. C’est un marchand d’arme.
Andreaméline elle est une facilitatrice de contact, elle a plein d’amis partout, elle mets des gens en relation avec d’autres gens.
Nous devisons tranquillement et Elle m’informe qu’elle ne connaît pas le duc de Vrachtlan. Je lui demande cependant de m’aider à le retrouver de manière à ce que je puisse le capturer pour qu’il soit jugé.Elle accepte de m’aider contre rétribution.
Alouifine-Nymphée va draguer l’invocatus Diaboli, sans résultat
Je m’entretient ensuite avec l’Invocatus Diaboli qui sous entend qui m’explique à mots couverts qu’elle a déjà eu des contacts avec les commune princières et que ça lui manque. Je ne sais pas trop quoi en penser.
Je vais ensuite discuter avec le Mage Jorniste pour m’enquérir de l’avancement de ma requête sur l’Heure Ténébreuse. Il me dit qu’il a personnellement demandé à ce que des recherches soient effectuées dans leurs archives et que les résultats de celles-ci devraient bientôt me parvenir. Je l’en remercie chaleureusement
Alouifine-Nymphée lui propose de rencontrer Minolviach. Le Mage Jorniste accepte et rendez-vous est pris chez Minolviach la semaine prochaine le 2ème jour à 10h.
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Re: Journal de Nergal Ereshkigar, ambassadeur de Sasmiyana

Message par xipehuz »

Séance du 05 novembre 2019

Andreameline la démone demande à nous parler tous ensemble dans un endroit discret. Nous allons donc dans mon bureau. Elle se retourne vers Fergus et lui dit qu’il doit nous expliquer certaines choses les secrets de l’artmonde. C’est une de ses connaissances qui lui a demandé de faire passer ce message, mais elle n’en dit pas plus.
Fergus nous dit qu'on a tous été choisis par l’artmonde pour préserver un équilibre entre le mal et le bien.
Nous possédons tous une flamme qui nous rend exceptionnels et qui est sensée nous faire tendre à améliorer l’artmonde et l'harmonie.
Fergus et Alouifine-Nymphée sont donc surpris que je sois moi aussi un élu, vu mon comportement pour lors de la crise de la Mortebranche, ainsi que Emilio, dans une moindre mesure.
Les muses ont créé le monde, ainsi que le Masque qui veut détruire le monde pour le reconstruire à l'image de saropre perfection.
Les dames des saisons ont été créées ensuite et ont créé à leur tour les saisonnins, alors que le Masque à créé les humains.
La dame de l'automne à rejoint le masque avec ses saisonnins, sauf les draconien qui ont rejoint le printemps.
Les pixies sont maléfiques et pervertis
Les Morganes utilisent leurs beauté pour séduire et pervertir
Nous, les élus, sommes parfois envoyés sur des missions par le conseil des Décans, composé de 10 saisonnins qui s’assurent que la balance entre le Masque et l'Harmonie reste en équilibre
Les humains n'en font pas partie car ils sont trop facilement perverti.
Janus envoie des prévisions toujours vraies, alors que Nox est ambivalente et agit pour son propre bien
Les inspirés essayent de faire prospérer les arts car ils créent des objets magique par ce biais
Quand on nous remet notre flamme, notre parrain est sensé expliquer la situation au nouvel élu et le guider.
Dans mon cas, ce n'est pas arrivé, peut-être à cause du Masque ?
Les œuvres magiques me font penser à l'époque de la flamboyance.
Tout ce qui m'a été dit me paraît vrai et sincère
Je n'aurai pas du demander à faire payer le médicament, semble-t-il.
Alouifine-Nymphée nous dit que son mentor lui a dit de suivre d'autres inspirés.

Plus tard après la fête des vagues, en rentrant chez lui, Fergus entend des cris de douleurs dans une ruelle.
Une femme en pleurs échevelée est agenouillé à côté d'une forme à terre. Elle est choquée.
L'homme allongé est blessé et saigne abondamment. La dame part en courant quand Fergus s’approche. Fergus fouille l'homme.
Il a une bourse bien remplie et une viole très belle sur laquelle est gravé en petit "À mon bon ami Géroffle de Bréville". C'est un nom mercerin, sans doute un citoyen des républiques mercenaires
Fergus revient en courant à l'ambassade et demande l'aide des gardes pour aller récupérer la victime. Les gardes me réveillent et me disent que Maître Fergus veut ramener chez lui un mort qu’il vient de trouver dans la rue. Voilà qui me paraît proprement abracadrabantesque.
Voulant m'en débarrasser, je dit aux gardes de ramener Fergus chez lui car il a manifestement trop bu lui aussi et je vais me recoucher.
Les gardes s’empressent d’exécuter mon ordre à la lettre, mais Fergus parvient cependant à les convaincre de l’aider à transporter le mort tout en le ramenant chez lui. Puis Fergus va se coucher

Les « secrets » que nous a révélé Fergus la veille me traquassent et le lendemain j'écris une lettre à mes parents pour leur demander si j'ai été en contact avec un saisonnin quand j'étais enfant, voire bébé. Je veux en avoir le coeur net, même si cela prendra quelque semaine pour obtenir leur réponse.
Chez Maître Fergus, celui-ci examine le corps qui a reçu trois coup de lame bien profonds dans le corps.
Fergus va à "l'ambassade" de la République Mercenaire pour chercher la famille du mort. Le défunt est bien connu de l'ambassade, puisqu’il était Légat de sombresonge (une commune de la république mercenaire)
Fergus va donc au manoir de sombresonge prévenir du décés de Géroffle leur Légat
La veuve éplorée sort et demande à parler à Fergus pour qu'il lui raconte ce qui s'est passé.
Fergus explique comment il a trouvé le corps la veille au soir et décrit ce qu’il a vu de la femme qui accompagnait le mort : Cheveux Auburn, longue cape verte avec des bottes qui cliquetaient sur le sol. Après les explications, ils vont chercher le corps avec des gardes
De mon côté, me souvenant de l’histoire que m’avaient raconté les gardes alors que j’étais dans un demi sommeil, je trouve plus sage d'envoyer des gardes pour m'assurer que Fergus ne jette pas l'opprobre sur notre ambassade
Mes gardes me disent que Fergus était avec des gardes Mercerin de ses amis.
Suspicieux, je me déplace avec une escouade chez Fergus pour obtenir des explications
Fergus me raconte ce qu’il a appris, notamment le nom du mort. Cela me dit quelque chose, j'ai déjà côtoyé cet individu
Je rentre à l'ambassade vérifier auprès d'Emilio si celui-ci était à ma fête.
Emilio consulte le registre des invités et me dit que oui et qu’il était accompagné d'une dame nommée Elwina Belle gorge. Je vais voir Alouifine-Nymphée qui la connaît. C'est une courtisane en vogue.
Je demande à Alouifine-Nymphée d'aller la voir pour lui dire que je voudrais lui parler.
En effet, je n'aime pas que des invités à ma fête soient tués en rentrant chez eux. Cela ferait de la mauvaise publicité pour les Communes Princières et serait mauvais pour mes affaires.
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre à demain ?
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