[Résumés] Carnet de note de Carsi Danseplanche

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MMJ
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[Résumés] Carnet de note de Carsi Danseplanche

Message par MMJ »

Voici un résumé du début de nos exploits. Je ne sais pas encore si je pourrais toujours me charger des résumés (vu que je le fait déjà sur Kingmaker et que je maîtrise deux autres campagnes en parallèle), mais j'ai au moins fait celui-ci.

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Mon oncle Balthazar avait toujours tendance à me dire, quand je n'était encore qu'une gamine, que la vie était une question de choix. Tout se résumait aux décisions que l'on prenait ou pas, pour le pire comme le meilleur.

J'avoue qu'à l'époque, je ne le croyait pas vraiment. Je pensais que ce discours n'était qu'un bobard pour justifier le fait qu'il buvait comme un trou et passait l'essentiel de son temps dans les bordels locaux avec des femmes trois à quatre fois plus grandes que lui. Le choix n'était jamais qu'une excuse pour justifier nos vices, voilà ce que je pensais.
Mais une fois encore, je n'était qu'une mioche innocente à l'époque, une enfant à qui la vie n'avait pas encore montré son côté sale et peu reluisant. Comme toutes les gnomes de mon âge, je m'intéressait beaucoup à quantité de choses futiles et je ne peut pas dire que j'avais un esprit très critique.

Maintenant que je suis devenue ce qu'il convient d'appeler une « adulte responsable », je doit dire que, tout poivrot qu'il soit, oncle Balthazar avait raison. Si il nous arrive une tuile ou un coup de chance, c'est parce qu'on s'est démené pour provoquer cette situation. Non pas que je crache sur Desna, mais celui qui croit que ses faveurs ne se méritent pas est un imbécile.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, j'ai fait un choix. Et je vais l'assumer jusqu'au bout, parce que je ne suis pas de ces lâches qui battent en retraite au premier coup un peu dur que la vie leur met sur la caboche.

Tout à commencé par ma rencontre avec une jeune humaine nommé Janiven, alors que j'étais en train de me désaltérer dans une taverne locale, dans l'espoir de trouver quelques idées nouvelles pour agrémenter ma dernière pièce en cours d'écriture, « La jeune fille et la bête de l'ombre ».

Elle avait une allure assez intimidante, avec ses cicatrices et son attirail guerrier, mais sa voix douce et ses bonnes manières sabotèrent rapidement son image de dure. Comme elle avait visiblement appris les bonnes manières en me payant un coup à boire d'entrée de jeu, je l'écoutais me soumettre sa requête.
Elle disait avoir entendu parler de moi et de mes opinions sur la situation de notre riante ville de Couronne d'Ouest. Elle n'avait cependant pas l'air d'une admiratrice, et je ne me souvenait pas l'avoir déjà vu assister à mes représentations. Toujours est-il qu'elle me proposa une réunion en soirée à la taverne de Visio, pour discuter politique autour d'un bon repas et d'une bonne bière.

Et je fit le choix d'accepter cette offre. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que cela déclenche une série d'événements pareille, mais : j'ai fait un choix, et je vais l'assumer de bout en bout.

Le reste de la journée fut sans incidents particuliers, et je repassais à la maison pour indiquer à Safiria que je risquait de coucher ailleurs cette nuit. Bien entendu, il fallut que je subisse son laïus habituelle sur mes habitudes et mon amour pour les breuvages délicats. Bha ! Je n'ai presque pas été ivre le mois passé, et elle continue pourtant de me harceler. Dire que je n'ai été légèrement saoule que deux fois … non, trois … ou bien étais-ce cinq ? … Bref, peu importe ! Il faudra que je lui fasse comprendre un jour qu'une majordome n'a pas à s'adresser de la sorte à son employeur.

La soirée venue, je me rendait donc à la taverne de Visio, et j'y rencontrais d'autres conspirateurs politiques. Je fut heureuse de reconnaître l'un d'entre eux en la personne de Bree Objetflottant, une halfeline faisant partie du public habituel de mes pièces. Je lui doit aussi de m'avoir rafistolée après deux ou trois bagarres de taverne causées par de grossiers personnages au propos peu amènes (et pas par moi, quoi qu'en dise Safiria).

Il y avait également deux humains : Constancius, un jeune homme visiblement érudit dans les arts occultes (et assez timide) et un robuste gaillard nommé Bartoli, avare en parole mais redoutable en combat de mêlé.
Janiven fut une hôtesse correcte, et si la nourriture et la boisson n'avaient rien d'extraordinaire, elle nous en servit en quantité généreuse. J'échangeais quelques mots avec mes camarades conspirateurs, pendant que Janiven semblait de plus en plus s'inquiéter de l'absence de son comparse et co-gérant de la taverne, un demi-elfe nommé Arael.

J'étais donc à tranquillement siroter ma quatrième pinte quand un gamin des rues et ami de Janiven, Morosino, fit irruption dans la taverne. Ce gosse arrivait juste à temps pour nous prévenir d'une descente de chevaliers infernaux de l'ordre du chevalet ! Autant dire que l'esprit n'était plus à la fête et aux discussions d'opinion.
Nous eurent tout juste le temps de fermer les volets et de barricader les portes qu'ils étaient là. Notre seule espoir de fuite fut dans un accès caché vers les égouts situé dans la cave de la taverne. Janiven nous expliqua alors qu'elle avait balisé un chemin vers le repaire de ses camarades libre penseurs par des symboles d'épées tracés à la craie.

Nous nous mirent donc en marche dans le vaste réseau d'égouts courant sous Couronne d'ouest. J'espère que la postérité me pardonnera cette piètre comparaison, mais nous étions dans la merde au propre comme au figuré. Trouver nos repères fut un véritable chemin de croix : les symboles tracés par Janiven étaient difficiles à voir, quand l'humidité ou les résidents des égouts ne les avaient tout simplement pas effacés.

Par deux fois, nous fument rattrapés par une patrouille de jeunes recrues des chevaliers infernaux. Ces idiots étaient tellement imbus de leur personne qu'ils en venaient à se battre entre eux pour avoir le privilège de nous étriper. Quant à savoir si l'ordre du chevalet recrute des idiots finis ou si c'est leur formation qui les lobotomise à ce point, le mystère reste entier.

Notre petite virée dans les égouts fut également l'occasion de rencontrer quelques gobelins et même une poignée d'antiques squelettes, leurs os fêlés encroûtés de saleté. Bree et mes nouveaux camarades se montrèrent des combattants efficaces, tandis que Janiven semblait plus douée pour jurer comme une paysanne sans éducation que pour mettre à bas nos adversaires.

Finalement, après une longue série de détours, de tunnels sans fin et de cul de sac, nous finirent par trouver l'accès au repaire du mouvement rebelle : un ancien temple dédié à Aroden, à l'aspect abandonné. C'est là que nous avons eu l'occasion de rencontrer les partisans de Janiven, soit une dizaine de personnes.

C'est également de là que j'écris ces lignes, alors que tout le monde autour de moi s'agite et s'inquiète. Les dernières nouvelles indiquent en effet que Arael à été capturé par les chevaliers infernaux, et qu'il s'apprêtent à le transférer à la citadelle de Rivad pour le torturer à mort. Et éventuellement l'interroger, si ces butors y pensent avant que la folie et la douleur ne l'empêche de faire plus que babiller comme un enfant en bas-âge.

Je suppose que ça va être à nous de nous en charger, vu que nous semblons être les seuls capables de nous débrouiller en combat … Je doit avouer que l'idée de faire la nique aux chevaliers infernaux m'inspire beaucoup. Mais cela attendra que j'ai a minima nettoyé mes vêtements et pris un bon bain. Ensuite, nous verrons bien.
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François P
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Re: [Résumés] Carnet de note de Carsi Danseplanche

Message par François P »

Carsi serait-elle existentialiste ? Je lui conseillerais bien quelques lectures sartriennes. ;)

Sinon, merci pour le compte-rendu ... effectivement, ça sent la merde cette affaire !

Concernant les rapports, je peux essayer de m'y coller, mais je promets pas d'être toujours au taquet.
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