Allez le voici le voilà mon résumé de la dernière partie ! Heureusement que j'ai du temps et que j'aime raconter des histoires ! ^^
Résumé de l'épisode précedent (point de vu du joueur Eammix et du personnage Chester « Zelda » LINK)
*Ambiance année 50 des polars noirs voix rocailleuse de fumeur alcoolique et mélodie jazz d'ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=IEfA9GccfWI* Et me revoilà dans ce bureau aux senteurs aussi variées que le tabac cubain refroidis, l'humidité caverneuse des pires taudis de L.A, le tout mélangé à la sueur épicée qui sature ma chemise cravate devenue serpillière de mon corps ! Ca sent l'crado mais putain c'est quand-même là que je me sens le mieux. Passer la porte d'entrée vitrée à l'ancienne avec la typo et tout l'curriculum qui va avec je peux jeter mon imper et mon chapeau sur le porte manteau de droite, dans le coin à côté des casiers de classifications métalliques, vides évidemment car le numérique à fait la part belle à la paperasse... Et v'là que c'est une réussite critique, j'aurais pas mieux fait des deux mains en le posant délicatement. Il a de la gueule ce vieil imper, dans les tons beiges , enfin entre les traces de boues et de goudron, sans parler des divers menus de la semaine, on sait plus vraiment quelle est sa couleur d'origine.
Je me tourne vers mon vieux bureau en bois massif qui trône royalement au fond de la pièce face à la porte, mais même dans le fond il reste central et surtout j'ai les 10cm nécessaire à l'évaluation de tout indésirable qui oserait franchir cette porte le plancher craque sous mes pieds, ce son me procure un sentiment de paix semblable aux heures qui suivent la prise d'une bonne dose de qualité à l'opiumerie de main street. Je le contourne par la gauche côté petite cuisine, peut-être qu'une bière dans le frigo me permettra de mettre de l'ordre dans mes idées... Je me frotte le menton mal rasé de la veille, non après tout ce bordel qui filerait des nervous brecdown à la première gachette de la famille Vito, il me faudra plus que cette pisse de clébard pour remettre ma tête en état.
Le diplôme encadré au mur derrière le bureau ça fait toujours un p'tit effet ! Qui aurait parié sur ma caboche que je finirai du côté de la justice. Bah, la justice ça a toujours été surfait, ce qui m'importe avant tout c'est mon seul devenir. Un dernier regard par la fenêtre donnant sur l'escalier de secours rouillé avec à l'horizon une vue imprenable sur le bidonville de L.A. Un amas d'ordure d'ordre ménager comme d'ordre anthropo, le seul endroit où tu te ferais égorger devant ta femme et tes mômes pour une écuelle d'eau croupie ou un carton à peu près convenable... La décharge des riches aux portes de la bourgeoisie avide des marchés aux esclaves... Décidément ce monde marche sur la tête et s'en trouve toujours plus pathétique. J'aurais apprécié les lueurs d'un soleil couchant sur les décombres, mais le ciel pleurait déjà toute la tristesse de ce monde. Le cliquetis des gouttes sur le carreau commençait à résonner avec les rouages mécaniques de mon encéphales ramollis par ces fin de journées fastidieuses. Enfin j'aime ce boulot justement pour les sensations qu'il procure ! Allez il est temps de poser son sac à merde sur cette chaise pivotante à roulette et de se mettre sérieusement au turbin.
Dans le tiroir de gauche, parmi tout un tas de papelards sans intérêt je peux distinguer une copie de quelques documents extraits du dossier de mon prédécesseur, un certain KUROSAWA. Il y est écrit que c'est un ancien membre important de la famille NARA. Décidément les flics de cette ville aiment embaucher dans ce qui se fait de plus borderline. Et après on s'étonne que chaque mission laisse place à un bordel sans nom. Encore des tarés et des ripoux qui vont coûter cher au contribuable ! Enfin mon cas n'étant pas une exception je vais pas cracher dans la soupe. Tiens, une note du notaire sur le service particulier que lui dois, c'est vrai qu'il faut que je garde ça en tête, profitons en pour épingler le numéro de sa secrétaire... Cas intéressant, il faudra que je l'explore plus en profondeur, enfin ça c'est seulement si le boulot me laisse envie une journée de plus car après cette dernière virée dans le fin fond du trou du cul de cette planète malodorante... Bah tâchons de rester positif, après tout je suis toujours en vie.
Tiroir de droite, mon plus fidèle allié, le seul a qui je confierai aveuglément ma putain de vie de chien ! Mon vieux Falcon 41 m'a sauvé la mise plus d'une fois et parfois il s'en est fallu d'un poil de cul ! Ah bordel v'là que je deviens sentimental... Mais qu'est ce qu'il t'arrive mon vieux LINK, j'vois que t'as les mains qui tremblent... Allez pose donc ta plaque et sort nous le tord boyau des moments rudes qui se trouve dans le tiroir en dessous ! Ah voilà... un verre crasseux et une bonne bouteille d'eau de vie malté ! Hmm ce parfum aromatisé et cette couleur ambrée, je me sens déjà moins nerveux. Un petit jeté direct dans l'gosier et voilà, je suis prêt. Je me recentre devant mon vieux PC avec mon clavier imitation machine à écrire mécanique « Underwood delux ». Y a pas à tortiller du fion comme une catin de cabaret, ces mecs du siècle passé savait y faire pour donner du cachet à leur office lugubre et moisi ! Bon c'est pas le tout de jouer les minaudes en parlant déco mais faudrait se mettre au turbin ! Les claquements du claviers me donnent déjà des frissons...
21 mars 2031 : L'affaire LARP
On s'était donner RDV au bistrot qui servait de QG de fin de service à toutes les gueules saoules du LAPD. Le bar à tapas de JOSÉ n'avait pas trop subi les dégradations du drama qui s'y était joué plus tôt, pour être tout à fait honnête, nous étions encore sur le cul de tout ce merdier qui venait de se dérouler en ces lieux ; digne d'un règlement de compte dans les bas fonds les plus craignos de cette ville pourrie jusqu'à la moelle. Pas étonnant que ça pète, entre l'état de guerre, des présidents qui n'arrivent pas à assurer leurs fonctions plus de quelques mois et les écarts de richesse tellement flagrants qu'il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour voir les fluctuations économiques prendre forme juste devant sa gueule. Bref, sur le cul nous y étions encore, bien assis sur les tabourets en sky du troquet, revenant petit à petit à la réalité. C'est donc ça le boulot de flic ? J'commence à me demander si je regrette pas un peu d'avoir signer... Au vu de mes atouts, je m'attendais à un job pépère devant un bureau, finalement quelques années au trou auraient sans doute été plus reposantes... à condition de ne pas attraper toutes sortes de saloperies, entre les traquenards à coup de surins rouillés et la cohabitation avec des rats plus gros que les paluches de STOTTLE. C'est sûr qu'il y a moins de risque à farcir quelques cageot du quartier pauvre. L'heure n'était pas à la causette sur les bons plans tapins du coin, la tournure des événements prenait une direction plutôt inconvenante et bordel y a rien de plus dérangeant que de marcher en sandallettes dans de la bouse, les yeux bandés et les mains dans le dos.
Alors que nous étions plongés dans une sorte d'intense réflexion, si tant est que ces bourrins en soient capables... Mais je ne m'y risquerais pas, entre le BARRACUDA qui a des biceps aussi large que mon torse et DEADSHOT qui... qui a un côté qui ne me revient qu'à moitié en fait ! Je le sens louche ce type, et vu le quartier où j'ai grandis j'en connaît un rayon sur les types louches... J'arrive pas à bien cerner de quel côté il penche, juste que son impulsive passivité me donnerait presque la chaire de poule. Ce type m'a quand-même collé une balle en caoutchouc direct dans l'citron et sans sourciller. Bref rien qu'entre les deux, j'ai pas intérêt à baisser ma garde, je ne suis clairement pas taillé pour jouer sur leur terrains respectifs, mais heureusement j'ai d'autres cartes en manche. Finalement y a que le PEPITO qui semble à peu près abordable et qui fait preuve d'humanisme, encore que je suis certain de ne pas avoir eu d'hallucinations... ce mec à quelque chose de pas net chez lui non plus... qu'est ce que c'était que ce liquide près de son corps gisant ? Bah finalement j'ai peut-être été troublé par l'arrivée brutale des bérets verts en short, c'est pas comme ci j'avais été prévenu ni que j'avais l'habitude. D'ailleurs c'est la grande différence marquante entre ces psychopathes que sont mes équipiers et moi : L'expérience du terrain. Dire que j'me suis toujours démerdé pour pas traîner dans l'quartier les jours de descente ou de rixes !
C'est à ce moment que ce mec s'est pointé comme une fleur, genre chez lui au calme. Un autre portos à moustache visiblement, sauf que lui il en impose rien qu'en passant l'encadrement d'une porte ! A se demander s'il ne faudrait pas élargir cette dernière, comme la petite fleure d'une bourgeoise avant sa première inspection génital par le toubib de famille. Le type, une marmule comme ac' ! Une porte blindée de 2m de haut taillé en V qui ferait passer McEnzie, le videur du Pacific Club, pour un petit chevreau tétant encore les mamelon de sa biquette de mère. Mais le plus dingue c'est que ce mec, de toute façon pas discret morphologiquement, se pointe avec un sac qui, même dans ses mains, semble peser son poids en embrouille. Je ne connais pas bien JOSÉ mais il ne m'a pas l'air du genre à laisser n'importe qui faire entrer n'importe quoi chez lui, surtout pas avec collée, une étiquette marquée « pose pas de question si tu veux pas que ce soit la dernière ». Le type se présente, un certain ALVAREZ, plutôt de bonnes manières, ce qui adouci un peu l'ambiance. Deadshot n'en rate pas une et lui colle l'affiche de « TEQUILLA », il faut dire que le mec à l'air du genre type au sang chaud, déjà il en faut une belle paire pour se ramener à notre table, chez JOSE DEL GADO, avec un paquet surprise sous le bras. Surtout après la fête à pétard qui venait d'avoir lieu, fête à pétard qui aurait pu finir en fête à notre cul !
Histoire de tailler une bavette et après un tour de table pour que chacun se présente, d'ailleurs je vois une sorte de lueur d'admiration et de respect de la part de BARRACUDA... merde mais ce mec aurait une âme ? Bref je le questionne un peu au sujet de sa marchandise, mais il se la joue plus muet qu'un macabé. Pas le temps de poursuivre l'investigation au niveau supérieur, v'là que notre nouveau patron fait son entrée en mode numérique avec l'écran dans le mur qui retransmet en direct vidéo. Décidément les richards peuvent pas s'empêcher de se donner des allures de grand homme, cette hypocrite importance, histoire de rappeler qu'on n'est pas tous au niveau de pouvoir chier dans du diamant brut ! En même temps être fasciné par du carbone faut vraiment avoir que ça à foutre...
STOTTLE nous fait un rapide topo sur l'affaire, qui nous est littéralement tombée dessus. Une certaine Michelle LARP est menacée de mort et il se trouve qu'elle est la sœur de Rachel LARP, la défunte mère du chiard que l'on vient de refourguer aux services sociaux du LAPD. Décidément Murphy avait raison quand il disait que les emmerdes c'est comme les bonnes promo, c'est toujours par paquet de 4 !
Il nous informe que la Michelle en question aurait surpris une conversation peu conventionnelle, au sortir de son village de pécores, entre un gangster notoire et un type aux allures d'artiste No affublé d'un masque en porcelaine... enfin ça c'est que je m'imagine parce que ce à quoi ressemble le masque en question j'en ai pas la moindre foutue idée et il pourrait tout aussi bien s'agir d'un de ces demi masque que portaient les ritals du temps de la renaissance. Mais le détail le plus troublant du récit est la plaque retrouvée par Michelle, l'insigne d'un agent, un des ces lourdauds des BACO, les bœufs de la police. Ca c'est clair que les mecs se sont pas taillés une réputation dans le domaine de la finesse, mais généralement ils font bien le job.
Le clan des 5 agrandi en pack de 6, penche alors sur la stratégie à suivre. Je dois dire que venant de types comme DIAMOND ou LAUGTON, je m'attendais à un rentre dedans bien brutasse, mais non il s'avère que ces types cachent bien leur jeu et préfèrent la manière douce et discrète. Alors que chacun se creuse la tête, v'là que le gros STOTTLE rappelle et nous balance notre contact sur place, le shérif Aloicius KEMP.
Je hais les shérifs, ces mecs se croient au niveau de l'élite des forces de polices mais ont généralement le QI d'une huître avarié, et ils le savent ! C'est pourquoi ils se la racontent et aiment jouer les patrons sur leur canton de bouseux, mais au fond ils valent pas grand chose, quand on finit shérif c'est parce qu'on a pas été assez bon pour choisir son affectation dans les services spéciaux, c'est un peu comme les médecins du travail en somme.
La discussion s'éternise et j'peux pas m'empêcher de me questionner sur la présence du BACO dans un trou paumé comme Salt Lake, je décide donc de jouer du contact en appelant Pamela ROSEWOOD. Et ouais, la secrétaire de direction du LAPD rien que ça ! Comme quoi mes visites récurrentes dans les couloirs de la police ont finit par servir, une bête histoire de panne d'ascenseur et voilà comment tisser des liens utiles, et puis entre nous, elle le vaut bien de tisser des liens avec, surtout pour moi qui suis pas du genre à ne jamais mélanger plaisir et professionnel ! Pamela, quand elle est en confiance, c'est le genre de nana plus rapide à mettre sur le dos qu'une vache sur les cornes ! Mais attention à ne pas franchir la ligne de non retour, pas question de devenir son caniche en laisse. Bref, je sais comment s'y prendre avec cette princesse, il faut savoir laisser les maux glisser où ça lui fait de l'effet et hop c'est dans la poche, mais je ne suis pas dupe, je lui revaudrait ça à l'occasion. Pamela m'apprend que l'équipe du BACO sur place est constituée de 5 agents sous la tutelle du capt. SULLIVAN joignable au 555-000-1. C'est pas grand chose mais c'est toujours ça de pris, plus qu'à appeler la source maintenant et lui faire cracher sa soupe ! Le mot de passe assermenté sera BRAISE.
Pendant que je fais ma tambouille, José fait descendre un plat pour notre nouvel acolyte ! Visiblement il l'a à la bonne pour lui faire pareille offrande, entre ça et le colis... ALVAREZ « Tequilla » ne se fait pas prier pour partager sa pitance, comme quoi faut pas se fier aux apparences patibulaires de ce grand gaillard, brave gars ! En parallèle un certain McENROE qui a l'air d'être un ponte du gouvernement de ce que j'ai cru capter, passe un coup de fil à BARRACUDA. Les deux sont très familiers malgré la différence de poste, mais j'ai lu dans les journaux qu'ils ont servi dans la même unité débutante au sein du COPS avec la jeune blondasse, enfin j'ai surtout eu vent de leurs exploits qui n'avaient d'égal que les dommages causés lors des missions ! Ce McENROE annonce qu'il a pu nous obtenir des tenues pare balle discrètes, qu'une cargaison officielle de fusil, supervisée par un membre de gang répondant au doux nom de SHARKY, doit être amené au village Amish de miss LARP. Curieuse façon de nouer des liens commerciaux, depuis quand délivre-t-on des permis officiels pour une vente de fusil, à un membre de gang ? Décidément tout va de travers dans cette foutue city de merde ! Rien ne va plus...
Heureusement pour nous, BARRACUDA semble bien connaître ce type, pour le coup je ne suis pas vraiment étonné. Il est également fait mention de GORALSKY devenu ministre de la guerre russe... Ca leur fera les pieds au gouvernement à vouloir embaucher des clowns ! Non content d'être un boeuf-carotte cette vermine a retourné sa veste aussi vite qu'il n'en faut pour retourner sa poupée sur le matelas dégueulasse à ressort, tapis au fond d'une sordide chambre d'un motel miteux de la périphérie. Bah quand le vent tourne bien souvent la veste suit. Le contact est pris avec SHARKY qui nous apprends que seuls 25/50 fusil ont un permis en règle. Le côté truand de l'homme se dévoile au grand jour et nos forces de l'ordre sont comme des aveugles au milieu d'un champ de couleur ! C'est toujours pareil avec cette racaille, ils peuvent jamais se contenter de ce qu'on leur offre. Et ce coup-ci c'est l'État qui lui donne directement le maïs à picorer.
Dans tout ce boucan, je préfère m'en retourner à mes occupations, je sors ma petite mallette perso et me met à faire ce qui m'a valu d'avoir mes miches posées à cette table ; j'ai le temps de falsifier 15 permis ce qui n'est pas rien ! C'est ce drôle de PEPITO qui se charge de récupérer les 10 autres, je n'sais pas trop où il a été remuer la merde pour les avoir mais rien à foutre de cette paperasse juste bonne à faire des cigarettes de biknites, la cargaison est assurée. Une fois fait je me mets en quête de renseignements auprès du capt. SULLIVAN, il m'indique qu'un élément de confiance, en la personne du Ltn. RAMIREZ, supervise l'équipe en place, il peut-être contacté au 333-282-9 et le nom de code de leur opération est « RollerBlade » tu parles d'un code de merde, en plus pourquoi on prendrait le risque de l'appeler alors qu'il y a visiblement un ripoux dans le tas... mauvais plan. Toute cette histoire pue le purin à des kilomètres et c'est nous qu'on envoie nettoyer les écuries. SULLIVAN, coopté par STOTLLE himself, est du genre coopératif tant qu'on ne remet pas la hiérarchie en cause, ni son grade en danger... Un bureaucrate de plus pour faire un boulot qui nécessite de connaître le terrain. Les planqués sont tous les mêmes, ils vendraient père et mère pour te faire tomber si ça protège leur petite carrière de trou d'balle. Quoi qu'il en soit il nous affirme que KEMP et le révérand WAGNER sont dignes de confiance... Mais on sait tous ce que valent les mecs de confiance approuvés par des types en qui on a moyennement confiance.
On se décide enfin à se mettre en route non sans avoir récupérer les protections et les fusils. SHARKY promet 20% de la vente dans notre poche... Ce mec est sérieux ? Est-il conscient qu'il parle à de la flicaille ? Décidément, donnez-leur un peu de pouvoir et ils se prennent directement pour les rois du pétrole. Bande de tocards.
PEPITO dévoile peu à peu ses talents cachés, merde ce mec sait piloter un hélicoptère ! Décidément on recrute tout le panel du parfait agent de terrain au LAPD, bientôt je vais découvrir que ce fou furieux de DEADSHOT a son permis pour conduire un putain de char d'assaut dans les « no mans land ». Je le répète, ces mecs me foutent parfois mal à l'aise, mais je préfère être de leur côté plutôt qu'en face, au moins même si les surprises sont les mêmes, elles ne seront jamais néfaste pour ma survie... En théorie... PEPITO nous offre donc une rapide croisière aérienne jusque dans le trou du cul des USA, l'Utah comme ils l'appellent. J'me sens comme noué de l'estomac, j'ai pourtant pas le mal des transports, à moins que ce soit cette couleur rose barbie tape à l'oeil ? Pour la discrétion on repassera c'est sûr. Enfin nous voilà de retour sur le plancher des vaches, y a pas à dire c'est à se demander si on a voyagé dans l'espace ou dans le temps ! On se croirait revenu à l'époque des champs de cotons, manque plus que les coups de fouets et les hurlements sous un fer rougi au feu de bois, pour parfaire ce décors lugubre... Je la sens mal, mais quand je vois la tête de PEPITO toute tordue de stupéfaction et de dégoût en regardant autour de lui avec son téléphone, j'me dis qu'on est tous dans la même galère à notre manière.
On charge le matos dans un tout terrain et c'est parti pour un rodéo à travers une cambrousse boueuse et marécageuse. Enfin le village est en vue et déjà de l’extérieur, c'est à se demander si c'est pas un vieux musée de l'ancien temps qui a été reconstitué pour égayer un peu les quelques rares touristes qui se seraient perdu dans les détours boisé en cherchant désespérément un semblant de route 66 ; les mecs se voyaient déjà ramener leur photo moisie sous le nez de toute la famille et des quelques crétins assez cons pour vivre des aventures par procuration plutôt que de mettre un pied devant l'autre à plus de 10m de leur porte d'entrée, non là ils n'ont plus qu'à se donner un faux air intéressé et se convaincre d'un faiblard « comme si j'y étais... », pathétique.
Le village lui, semblait vraiment surgir d'outre tombe, un peu comme un vestige du passé, une relique de ce qu'était la misère il y a quelques siècles, une vieille palissade en bois vermoulue, deux miradors à l'entrée à la mode camp romain et une barrière pas assez solide pour retenir ne serait-ce qu'un buffle lancé à pleine charge. Tu m'étonnes que ces pouilleux aient besoin d'un armement supplémentaire pour se défendre, et là encore ils sont incapable de viser plus loin que le fusil napoléonien. Bah si ça leur donne l'illusion de pouvoir rivaliser avec une sulfateuse gros calibre c'est pas notre foutu problème.
Nous sommes accueilli à l'entrée par un paysan du coin, entre son parler typique des champs de maïs du far west et ses manières bourrues d'ancienne école de la vie à coup de ceinturon dans la gueule, il ne lui manque plus que le chapeau de paille et l'épi au coin des lèvres pour jouer la caricature parfaite ! On comprend à moitié ce que ce corniaud nous débite mais on décrypte quand-même qu'il se nomme Paul SCHAEFFER. Direct sans mettre les formes ni les gants, tu m'étonnes pour un bourrin comme ça il faudrait du sur mesure, il nous fixe d'un regard méfiant et cherche à savoir qui nous sommes. Pas commode le gaillard, heureusement les années de théâtre d'improvisation dans mes magouilles de rue me servent encore, je me présente aussitôt comme le représentant commercial Bob Smith. Deux armoires à glace plus trapues que les videurs du Pacific Blue et un type à l'allure de psychopathe en sortie surveillée, pas difficile de faire passer TEQUILLA, DIAMOND et DEADSHOT pour des agents de sécurité rapprochée, et au vu de la cargaison, quoi de plus normal. Le hic c'est PEPITO... Un obsessionnel des technologies perdu au milieu du 18e siècle, on sent bien qu'il n'est pas vraiment à sa place... Mais en tant que chef d'équipe pas question de l'enfoncer en lui collant le statu de stagiaire ! Non pas que je respecte la hiérarchie de mon cul plus que ma propre personne non, mais là il me fait un peu de peine, il sera donc mon assistant Sanchez.
Ces types de l'Utah sont vraiment de sacrés connards finis, pas moyen d'entrer dans le village avec notre bolide ! Ils ont peur que ça fasse tâche dans le décor ? Qu'ils se rassurent y a pas moyen pour qu'on prenne soudainement l'envie de rester camper sur place plus que nécessaire. Obligé de charger la charrette de foin avec le matos et comble du foutage de gueule, PEPITO et moi-même somme obligés de laisser nos armes dans la caisse. Au moins nos hommes de main eux sont encore armés et affûtés !
On finit enfin par stopper la carriole au milieu de... de rien en fait ! Une grande place carrée qui semble être le centre du bourg ! Bon dieu de merde, c'était déjà craignos vu de dehors mais là en plus c'est crados et boueux ! Et parlant de Dieu, non content de nous faire patauger dans la merde il trouve excitant de nous pisser bien salement à la gueule avec une averse froide qui te glace le slibar et tout ce qui s'y trouve en moins de temps qu'il n'en faut pour crier alléluia. SCHAEFFER pointe un homme du doigt et nous indique qu'il s'agit du révérend WAGNER qui entre dans l'église les bras chargés d'une espèce de récipient improbable. SCHAEFFER nous conduit à la poursuite de WAGNER jusque dans l'église locale... Sainte Marie de merde, le conseil du village au grand complet ! Je sais pas ce qu'il se trame mais ça a l'air d'être un truc important, peut-être le loto de la semaine ?
DEADSHOT fait le tour de l'assemblée et serre les mains de tout le monde à la grande surprise de tous moi compris... ce n'est pas le genre du bonhomme que d'être courtois à outrance ! Bah il doit avoir ses raisons comme d'habitude, néanmoins quand il sert la main des femmes cela fait aussitôt des vagues... En plus d'être une bande de pécores coincés dans le temps et la crasse, ils ont aussi gardés leurs coutumes misogynes ? Putain d'arriérés consanguin de merde, ils me donnerait presque envie de vomir, si je pouvais je me contenterai juste de leur cracher une bonne glaire épaisse en pleine face.
Une fois les esprits calmés, la négoce peut enfin commencer et WAGNER examine la marchandise. Ce type est louche et nous trou le cul d'entrée de jeu en décelant 10 faux parmi les permis. Un révérend connaisseur de faux ? Qu'est ce que c'est que ce bordel bon sang ! Pas le temps de réagir, sur ce coup là je suis tellement scié que je n'arrive pas à garder la tête froide ! Aurais-je foiré mes répliques ou bien PEPITO a-t-il récupéré les siens sur Ebay !!! Merde ! MERDE ! On est dans une putain de merde noire et épaisse, comme si on venait de nous enliser dans une fosse à bouse fraîchement pondue par les bovins du canton ! Je tente de feindre la surprise mais je suis tellement à la ramasse qu'il aurait fallut avoir à faire à un débile profond pour ne pas être démasqué. WAGNER nous toise genre mauvais et nous demande combien de permis sont bidons. Le risque est gros et tant pis, ce type à l'air trop bon pour ce petit jeu, je suis contraint de lui annoncer que 25 permis sont factices... Et là c'est la chiasse, voilà qu'il refuse l'intégralité de la commande. Le petit prêcheur se sentirait-il insulté ? Quand on passe commande auprès d'un malfrat il faut pourtant s'attendre à des surprises !
Putain j'ai quand-même été con sur ce coup, après réflexion je suis sûr que mes copies auraient pu passer, j'en suis pas à ma première fois j'aurais dû faire confiance à mon travail ! Enfoiré de PEPITO mais qu'est ce qu'il a branlé sur ce coup ? BARRACUDA calme le jeu tant bien que mal. Après avoir récupérer un semblant de bon sens je tente d'expliquer à notre saint orateur que nous avons été mandaté à la dernière minute et que nous ne sommes au courant de rien, mais que pour réparer cette négligence nous sommes prêt à leur faire une généreuse ristourne s'ils prennent l'intégralité de la commande ! Et là je suis de nouveau sur le cul ! WAGNER refuse ? Putain d'enfoiré ! Depuis quand les hommes de foi sont-ils calés en détection de faux tout en étant intègre ? C'est pas croyable, on est tombé sur l'incarnation de l'improbable en cher et en os, décidément Dieu n'a pas finit de se pisser dessus tellement ses conneries à nos dépends doivent le faire marrer... enculé de cul béni ! Et moi qui avait toujours entendu dire que les juifs étaient gripsou comme pas deux et jamais insensible aux soldes ? Que limite pour eux, honorer un prix relevait de l'insulte ? J'aurais mieux fait de me renseigner d'avantage, depuis quand suis-je devenu un odieux crétin qui prend les ragots pour argent comptant ? Depuis que j'ai troqué la rue et les cellule de commissariat pour l'uniforme et les couloirs du LAPD on dirait que mes sens se sont émoussés...
Les choses commencent à tourner au vinaigre d'oignons et ça chauffe sérieusement pour mon matricule... Heureusement que BARRACUDA et TEQUILLA arrivent à calmer les esprits. Nous sommes éconduits manu militari hors de l'église. Même pas moyen de participer au loto du dimanche les salauds ! Nous sommes emmenés, en compagnie du shérif KEMP dans un hôtel appartenant à un dénommé MOSES. Une fois le tour du propriétaire terminé, je me permets une petite accolade amicale à notre hôte histoire de revenir sur de bonnes bases et là, sans que j'y comprenne rien, ce bâtard de KEMP me sèche d'un uppercut dans l'estomac qui manque de me faire recracher mes trois derniers repas ! Mais bon sang ils sont plus atteint qu'il n'y paraissent ou quoi ? Il faudrait vraiment qu'ils arrêtent de baiser entre frère et sœur ça pourrait pas leur faire de mal ! Ce soit disant manque de respect envers le richard du patelin me vaut le droit d'aller me faire foutre et de dormir dans la camionnette hors du village ! Finalement c'est pas plus mal, ces grouilleux me foutent vraiment les glandes ! Nous ne sommes clairement pas du même monde et s'il veulent restés coincé au moyen âge c'est pas moi qui m’empresserais de leur apporter la lumière de la sacro-sainte technologie ! Qu'ils aillent se faire sodom par leur foi angélique ça m'est égal.
Alors que je m'apprêtais à foutre le camp, des bruits de moteur se firent entendre à l'extérieur de l'enceinte ! Visiblement ces manants d'opérettes avaient au moins raison sur un point, on leur en voulait pour quelque chose et ils avaient besoin de se défendre. DEADSHOT sentant sa gâchette vibrer, grimpa sur l'une des tourelles de guet et en deux coups de fusils on savait déjà qu'il y avait deux morts... enfoiré de psychopathe je suis pas mécontent d'être du bon côté ! Hélas une riposte de mitrailleuse et je vois notre sniper qui s'écroule. Ca sent pas bon pour nous et surtout pour moi qui me retrouve le seul agent non armé ! On se fourre tous à l'intérieur de l'hôtel particulier tandis que la pauvre palissade en carton pâte cède sans difficulté sous la charge des deux pick-up rugissant. BARRACUDA couvre l'entrée de quelques balles avant de se faire aligner comme une cible de fête foraine tandis que PEPITO se précipite à l'étage... Bordel, ce merdier était ce qui pouvait m'arriver de pire, je revoyais déjà les heures les plus noires de mon histoire, noir comme une nuit sans lune au milieu de la crasse de pollution d'une ville industrielle ou se côtoient les truands de tout horizon, du coupe jarrets des bas fonds à l'esclavagiste bourgeois et corrompu. Mais heures sombre ou pas il est pas dit que LINK crèvera la gueule ouverte dans un caniveau telle une putain shootée au crack et pourrissant dans l'arrière ruelle après s'être fait défoncée à la barre à mine par son mac mécontent de son rendement ! En tout cas, pas sans combattre un minimum ! J'avais peut-être pas d'arme de poing mais pas question de faire l'homme de paille. Je rempli un seau d'eau et le lança devant l'entrée de l'hôtel, j'avais bien remarqué que la température avait suffisamment baissée pour la changer en glace, le premier péquenot qui tenterait de rentrer aurait le droit à une drôle de surprise. Une fois fait, TEQUILLA et moi profitions de la brume épaisse pour sortir par la fenêtre et nous glisser jusque derrière une botte de foin ! Mon idée en tant que soldat désarmé consistait à rejoindre la grange d'en face et à me faire discret pour les prendre à revers.
C'est à ce moment là que les paysans du bourg sont apparus comme pour un défilé de carnaval, notre otage en tête de gondole ligoté comme une saucisse de montagne, en total ignorance de la fusillade... non les coups de feu étaient assez forts pour sortir les bois de leur sommeil de plomb, ils ne pouvaient pas ignorer ce qu'il se passait. Mon instinct de flic sonna l'alerte, quelque chose puait dans tout ce foutoir, il y avait quelque chose de pas net... Visiblement les deux camp avaient un point commun en la personne de LARP ! Je fis alors rapidement état de mon ressenti à TEQUILLA, lui aussi avait senti que quelque chose se tramait, ça puait plus qu'une charogne en décomposition tout ce micmac. Je proposais donc à notre nouvelle recrue de jeter les armes afin d'amadouer tous ces guignols de fanfare, nous rapprocher des assaillants restait prioritaire car les pouilleux armés de caillasse nous semblaient moins important que les pseudo farc venu en arme et en voiture ! Le plan semblait fonctionner, visiblement nous ne les intéressions pas, mais pas le temps de nous approcher d'avantage que voilà la cavalerie qui débarque. Une boucherie à sens unique ! Deux mecs morts et un pratiquement sur le déclin, viscères de sortie, suite à la dernière rafale de BARRACUDA... un carnage hollywoodien.
Nos sauveurs déclinent leurs identité, c'est l'équipe de RAMIREZ les hommes du cptn SULLIVAN... L'un deux est sûrement un pourri alors restons prudent. L'un deux accompagné de LARP soigne nos blessé, Dieu est peut-un un connard de blagueur mais au moins il n'a pas décidé de faire passer nos gars ad patres ! Ca cause chiffon tandis que PEPITO nous sort de nul part sa science religieuse face au révérend de mes deux, ce qui sauve LARP d'une lapidation en bonne et due forme en lieu et place du Bingo mensuel. Décidément il est plein de ressource ce bonhomme, un vrai couteau suisse ! Pendant ce temps je m'occupais de fouiller les cadavres putrides encore chauds de ces rascales. La pêche fût plutôt bonne, 7100$ direct dans la poche, et vu comme ça été la fête à ma gueule, je sens encore le roussi d'un feu de bois de grande envergure servant à griller de porcin, bref ce sera un dédommagement personnel... Enfin on verra bien comment réinvestir ce pécule plus que bienvenu. Au passage, sur celui que je suppose être le chef de cette meute de ravagé du citron, je dégotte un objet qui commence à m'être étrangement familier, une carte représentant le 7 de carreau... Décidément c'est à la mode chez les loubards de la fosse à merde, peut-être que les anciens pourront en tirer quelque chose.
C'est au moment où je reviens vers le troupeau de brebis à peine remis sur pied que je me rend compte du respect qu'impose TEQUILLA, à priori il se serait fait un nom à l'académie... Intéressant, ça titille ma curiosité. D'ailleurs pourquoi ne pas mettre mes talents et contact au service de ce vilain défaut ? J'y réfléchirai plus tard, pour l'heure, je refile la carte à PEPITO. RAMIREZ nous apprend que la loterie du village consiste en tirer une boule blanche ou noire, si t'as la noire tu gagnes une lapidation à l'ancienne et la remise de ta dépouille au KKK contre une retenue de barbarie. Ces mecs sont décidément tarés jusqu'à la moelle et mériterait de se faire fumer sans état d'âme, bande d'abrutis congénitaux de mes deux... A ce demandé qui sont les plus barbares entre ces pouilleux et ces crevards du KKK. J'en profite pour examiner la plaque retrouvée par LARP après l'échange qu'elle a surpris entre un ganger notoire et un mec portant un masque de porcelaine. Pas de doute c'est une vraie, mais RAMIREZ maintient qu'a sa connaissance, ils ne sont que 5 en poste ici et que tout le monde a sa plaque. Chacun accepte de la sortir, je confirme que l'une d'elle est authentique, mais la fatigue et les émotions de la journée m'empêche d'être totalement concentré... les autres me paraissent vraies mais je ne saurais l'affirmer. Il est temps de rentrer se pieuter bien comme il faut.
Sur la route du retour, en compagnie de LARP pour une protection rapprochée, PEPITO se penche sur les indices, des empruntes sont retrouvées sur les cartes. Celle du valet de carreau n'est pas répertoriée mais celle du 7 de carreau est reconnue comme appartenant à une certaine Darlène BELGROW aka MARYLINE. Une officier du pôle A du COPS ? Mais qu'est ce que c'est encore que ce foutu bordel dans lequel on se fourre... Alors on ne peut même plus faire confiance aux collègues dans ce monde de merde, embrumé par les rejets des industries et encrassé de tout les vices de l'humanité ? J'en viendrai presque à être écœuré. LARP nous explique qu'elle était sortie du village pour fumer une clope quand elle a vu la rencontre, lorsque les hommes l'ont finalement repérée ils se sont de suite carapaté dans un hummer sans plaque ; Quelques temps plus tard, elle recevait une menace de taille... comme quoi ils avaient raison de scander que « fumer tue » ! Il est donc clair pour l'équipe qu'elle doit être protégée, je capte pas bien cette histoire de chèvre mais je comprends que cette bande de dégénérés souhaite utiliser un sosie ! Merde on parle de la vie de quelqu'un à protéger, c'est pas pour mettre la vie d'une autre en danger ça n'a pas de foutu sens !
Pour le moment rien n'était encore décidé, il fallait revoir tout ça au calme. Quant à moi je prends la décision d'une pause bien méritée après ce putain de récit ! Je relis un peu les grandes lignes et me dit que merde j'ai quand même un certain talent, que je devrais songer à en faire un recueil à publier. Sûr que je pourrais me faire des couilles en or massif incrusté d'émeraude ! Mais non, c'est juste bon pour les gros richards tellement bedonnant d'abondance que j'parierai mes pompes qu'ils tâtonnent à l'aveugle pour trouver leur petite bite chaque fois qu'ils veulent pisser en homme. De toute façon ces gros lourdauds seraient bien incapable de se relever sans l'aide d'une grue de BTP s'ils venaient à s’asseoir sur une cuvette de chiotte. Allez je m'envoie finalement un dernier verre de scotch pour la remise en forme en songeant à faire un somme bien mérité. Je jette un dernier regard à travers les carreaux, Dieu continue de nous pisser à la gueule comme ça lui chante. Le ciel est sombre, le bidonville semble ne faire qu'un avec la nuit tombante, à peine éclairer par quelques lampadaire qui rajoute sans nul doute un côté glauque à tout ça. Bah pas le temps de jouer les philosophe de comptoir sur la misère du monde, je suis à la ramasse. Finalemnt cette chaise est bien confortable... ZZZZZZzzzzzzz
Faut se méfier des gens qui changent d'avis comme de chemise car bien souvent, quand le vent tourne, la veste suit !