Pvp ou non, on tente toujours de réussir, donc de faire au mieux. Ensuite, ce sont les circonstances qui décident des dés que l'on peut lancer.xipehuz a écrit :Je ne parle que pour moi, mais en PvP, je suis sûr de vouloir jeter mes trois dès (talent + 2 moyens), voire 4 si j'introduis ma quête, plus tous les dès d'adversités que je peux invoquer.
Car si je ne voulais pas triompher de mon adversaire (l'autre joueur), pourquoi partirais-je en conflit contre lui (et j'aime encore moins perdre contre un autre joueur que contre le MJ ...).
En PvP, je pense donc qu'on peut dépasser 12 succès en 3 ou 4 rounds.
Tu as donné un exemple dans lequel il y avait combat frontal, et tu pouvais utiliser tes talents d'illusion. Maintenant, imagine qu'un PJ décide de te faire les poches. Pour détecter sa tentative, pourrais-tu mettre ton meilleur talent et 2 moyens ?
Et est-ce que dans le cas d'un affrontement amical, tous les joueurs vont mettre le maximum et se baser sur leurs points forts (par exemple pour moi mes compétences en médecine et herboristerie pour empoisonner l'adversaire), ou bien au contraire vont-ils se battre à la loyale, quitte à être défavorisé ? Si pour le tir à la corde, j'imagine bien ton perso attacher la corde et lancer une illusion pour faire croire qu'il la tient, je vois mal le barbare te couper une main juste pour gagner (par contre, s'il détecte la supercherie, je dis pas...). Il va y aller soit au surnaturel pour détecter l'illusion, soit à la force pour casser la corde (auquel cas le barbare croira forcer contre toi), soit à l'intelligence pour réaliser que ta résistance est trop importante pour être vraie. Le seuil devrait-il être le même dans tous les cas ?
ça me semble intéressant d'un certain point de vue, par contre ça fait doublon.En fait, ce n'était pas mon intention de départ.
Mon intention, c'était de dire que le seuil à atteindre est égal au dès de talent utilisé.
Si on reprend l'exemple de l'attaque aux poings : si je (pas toi, t'es trop retors pour ça) me défends avec mes poings contre le barbare qui veut m'en coller une (en même temps, je crois pas que le MJ me laissera utiliser l'intelligence, même si j'utilise mon grimoire comme arme), je lance des d4. Donc moins de chances de réussir. Si en plus le barbare doit faire 4 réussites (contre 12 pour moi), ça accentue franchement le déséquilibre.
Par contre, dans le cas d'un attaquant contre un défenseur (un actif contre un passif), on peut utiliser le nombre de réussites de l'un comme seuil pour l'autre.
Si on reprend l'exemple du tir à la corde, comme tu fais une attaque par illusion, pour réaliser le problème, le barbare peut avoir à dépasser tes succès pour réussir (et non ton score en surnaturel).
N'oublions pas que c'est un autre joueur qui décide de ce que donnent les échecs. Ce ne sera donc probablement pas une blessure si les circonstances ne s'y prêtent pas, sauf si le narrateur fait preuve de beaucoup d'imagination (mais de toutes façons, ce sera à lui de justifier). Mais comme c'est l'exemple que tu as donné, et que le nain t'attaque à la hache, il serait fort logique que toi, tu sois blessé. Si on ne tient pas compte des échecs et que tu réussis, non seulement tu ne peux pas être blessé par le nain, mais en plus, tu peux décider que tu as blessé le nain...Oui, mais quid si je ne veux pas blesser le nain, seulement l'humilier ?
Et comment justifier que je blesse le nain avec mes malheureuses illusions ?
Pourquoi devrait-on réduire tous les conflits à un bête échange de coups et de blessures (sauf à vouloir coller au plus près au système de résolution des conflits cher à D&D : j'ai nommé : la Baffe)
Il ne s'agit pas de réduire tous les conflits à un échange de coups et blessures (ni même à une franche adversité entre PJ/joueurs prêts à tout pour réussir comme tu le fais), mais d'admettre qu'il est illogique, dans le cas où le conflit est un échange de coups, qu'aucune blessure ne soit infligée juste parce que c'est du pvp...
Regarde les exemples que j'ai donnés : on est loin, et du bête échange de coups, et même de la compétition où tous les participants vont tout mettre pour gagner. Le concours de l'écriture du prénom dans la neige n'infligera pas de dégâts (ou alors par le froid

Là encore, on est sur le système de base, ce qui évite d'avoir à repenser le système pour le pvp, mais au contraire d'en utiliser les mécanismes le plus simplement possible. Nous avons en jeu affronté des adversités qui n'étaient pas du combat et d'autres qui étaient du combat, en utilisant à chaque fois le même système. Pourquoi en utiliser un différent sous prétexte que c'est du pvp ?
Et puis fallait pas donner les exemples les plus bourrins et z'y-va que j'veux t'en mettre plein la gueule pour ensuite protester qu'on réalise qu'avec tes exemples, les PJ vont forcément se blesser entre eux...

En général en jdr, le pvp ne vient pas du calcul du joueur sur ses chances de réussites, mais plutôt de savoir, indépendamment des chances de réussite, si c'est dans l'esprit de son personnage de le faire. Enfin du moins c'est ce que j'ai vécu à D&D, et il s'agissait rarement de baston...

La proposition de Giom est à mon avis la meilleure solution.xipehuz a écrit :Alors que je tue le nain en lui infligeant des blessures mortelles qui réduisent sa jauge de santé à zéro, tu trouves ça normal, mais que je le force narrativement à me présenter ses excuses car mes illusions lui ont foutu la trouille de sa vie, ça te dérange
Peut-être, si l'écart est trop grand, énoncer des faits plus grandioses à la place d'un nombre de faits...