[PU&V] I : La nuit est à vous

"Exil est la perle noire d'un océan tragique"
Arvil de Nessim, voyageur et écrivain

La rumeur de l'immense Océan Noir n'est couverte que par le ronronnement incessant des machines sous vos pieds et le fracas du vent glacial qui vous transperce de part en part. Une pluie éparse mais alourdie par les suies et les fumées s’abat sur vos épaules. La brume s’effiloche autour de vous, rendant blafarde la lumière des éclairages : quelques becs de gaz fumant et, un peu plus loin, au détour d'un quartier rupin, la clarté vive et aveuglante d’une machine-soleil fait briller mollement les angles métalliques d'une passerelle suspendue.

Partout, la nuit, et le murmure étouffé d'une cité tentaculaire, aussi incroyablement vivante qu'elle a été créée sur la mort, ses piliers d'acier ancrés profondément dans les cyclopéens tombeaux d'obsidienne des Anciens.

Vous voilà en Exil, la Cité verticale, la Cité d’Acier.

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[PU&V] I : La nuit est à vous

Message par daegron »

La nuit est à vous :
Séance du 10/12/2016 :

Durant deux semaines, chacun a vaqué à ses occupations & recherches personnelles.

Hannibal n'a pas chômé, il a facilité les démarches de réintégration de Noliène & Alcide, échangé les références ADMINISTATRIVES de Shirka et d'une vieille IM défaillante, pour la sauver de la destruction sans attirer l'oeil d'ADMINISTRATION, et même trouvé le temps de préparer la remise en route de l'imprimerie, il sait comment il devra procéder, mais il lui manque encore les fonds pour ce faire, et les deux soeuirs ne semblent pas vraiment considérer que c'est une priorité pour l'association.

Anastacia a préparé l'arrivée de son supérieur, remis à plat tous les livres de suivi du dispensaire, fait un rapport complet à SANITATION sur le développement de la fileuse dans les paserelles forgiennes, et préparé la possibilité d'une 'double compta', au cas où ils auraient besoin d'une nouvelle identité ... on ne sait jamais. Malgré son acharnement à la tâche, elle n'a pas réussi à trouver le moindre indice concernant la disparition d'Alfred ni le mystérieux cube.

Mortimer n'a plus beaucoup de temps à consacrer à l'association, car il a été chargé, avec son équipe, du nettoyage d'un tombeau récemment ouvert pour lequel les enchères montent déjà chez les industriels ....

De son côté, Doyle a été s'enquérir de la situation auprès de ses contacts dans les bas fonds, et les choses ne changent pas beaucoup par là bas, une sorte de cour des miracles, composée des oubliés de la surface et de ceux qui voulaient se faire oublier continue sa vie précaire à l'ombre des tombeaux sans grande relation avec les gens du dessus. Une seule chose déroge un peu à cette règle, un culte des anciens semble recruter de plus en plus, et selon l'ami de Doyle, quelques rares personnes viendraient même du haut pour participer aux cérémonies. Doyle demande aussi à en savoir plus sur le matocras qu'ont rencontré ses camarades. Il s'agit bien d'une créature des profondeurs, que l'on croise rarement si haut dans la ville, mais son interlocuteur ne semble pas particulièrement surpris, lorsque l'inspecteur lui dit que le conduit était désaffecté. Par contre, l'histoire de la lumière qui se serait éteinte dans le passage n'aurait rien à voir avec la créature ...
Arkady a pu honorer sa dette d'une soirée auprès d'Héroïne de Margannes, et a repris contact avec les déboulonneurs, tout en gardant un oeil sur les potentielles avancées des frères Isankov. Il s'est aussi rapproché de Clessidre, la charmante serveuse de la Caverne, et lui a proposé de la rémunérer pour toute info 'intéressante' qu'elle pourrait trouver, ce qui lui permettrait de reprendre ses études, qu'elle avait abandonné, faute de moyens.

[Edité pour Doyle]
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Re: [PU&V] I : La nuit est à vous

Message par daegron »

Octime 2, Nouvel de l'an 207, cycle diurne

Hannibal et Doyle sont au Quartier Généreux, Hannibal, les mains dans le cambouis est en plein bricolage pour répertorier les pièces réparables ou non de l'imprimerie, tandis que l'inspecteur profite d'un moment de répit après ces semaines bien remplies, plus ou moins intéressés par les rouages qui ont l'air de passionner son ami.

De son côté, Ana a fini de puis quelques jours de remettre en ordre papiers et matériels dans le dispensaire, préparant l'arrivée prochaine d'un responsable scientiste dont elle ne connait encore rien.
Elle en est à reprendre, une fois encore, les indices du développement de la fileuse dans les passerelles forgiennes pour être sûr qu'aucune crise sanitaire ne soit à craindre. Recroisant les informations, elle finit par se convaincre que, malgré la recrudescence récente de cas, leur éclatement géographique laisse encore largement le temps à SANITATION d'intervenir avant le pire.

Elle est à ranger sa documentation quand on l'appelle en urgence :
-"Madame Zubraska ! Madame Zabrouwska ! C'est un collègue, Mortimer, vous le connaissez ! Il nous a dit de venir vous voir"
Deux mitiers, reconnaissables à l'épais tablier de cuir, au harnachement d'escalade et à la lampe à huile qui orne leurs front portent l'un de leurs camarades.
"On arrive du grand chantier sous l'Ecot, il s'est fait écraser la jambe dans un éboulement. Il a reçu les premiers secours et ça semblait aller, mais en le ramenant chez lui il a perdu connaissance, on sait pas trop si c'est la douleur ou quoi m'dame ?"
Ana le fait installer dans la seconde pièce du dispensaire, dédiée aux urgences et aux cas plus critiques, et procède à un diagnostic rapide. Les fonctions vitales de l'ouvrier ne semblent pas en danger, elle lui prépare donc un antidouleur, sans trop le doser, pour pouvoir l’ausculter rapidement et faire un point sur son état. Elle rassure les deux compagnons et leur dit qu'ils pourront passer voir leur ami quand il voudront avant de les laisser aller.

Hannibal s'essuie les mains dans un chiffon, fier de lui après avoir bien avancé sur l'imprimerie. Il sait maintenant quelles sont les pièces les plus urgentes à remplacer et pourra donc passer au budget que lui a demandé Adèle pour réparer rapidement. Il est tout à ses pensées quand des coups retentissent à la porte ... Cette même porte ne donnant que sur le vide, destinée à rejoindre une passerelle depuis longtemps oubliée. Les deux hommes se figent, qui peut avoir l'accès à cet endroit.

Alors qu'Hannibal repasse quelques vêtements plus seyants, Doyle se faufile vers la porte, sans un bruit, et reconnait vite les jeunes voix derrière la porte. La Gouaille et Tête Dure, deux de ses jeunes "informateurs", sont en train de se chamailler, Tête Dure reprochant à son chef autoproclamé de risquer de déranger "le vieux" pour rien. Quand Doyle ouvre, Leurs visages s'éclairent d'un espoir soudain, et l'inspecteur voit enfin ce qui les amenés ici, alors qu'ils leur avait bien précisé : "seulement en cas d'urgence". Ils portent l'un de leurs compère, le Scovié, de loin le plus chétif de la troupe, livide et visiblement mal en point.

Après les avoir fait entrer, un rapide coup d'oeil suffit aux deux adultes que le cas est au dessus de leurs compétences. Ils chargent donc les enfants et, une fois sortis dans un endroit sûr, commandent un ballon taxi pour ne pas perdre de temps.

Ils arrivent rapidement au dispensaire, plus légers des quelques velles laissées au pilote qui a fait son office en discutant de tout et de rien.
Ils retrouvent rapidement Ana qui fait installer l'enfant à côté et trouve rapidement ce qui a pu provoquer la crise ... une fileuse nichée dans la tignasse hirsute du garçon.

[...]
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Re: [PU&V] I : La nuit est à vous

Message par daegron »

[encore une session tirets histoire que ce soit prêt pour ce soir]

Ana commence à s'occuper du gamin (désinfection et ratissage des éventuelles larves), quand arrive la délégation scientiste tant (?) attendue. Le scientiste en charge, Ernenan, est accompagné de quatre acolytes. Le nouveau responsable demande à Anastacia un tour rapide de l'endroit. Son ton est sévère et Ana comprend vite qu'elle vient de perdre une grande liberté d'action au dispensaire. L'homme ne semble pas faire attention aux patients et parle de leurs cas devant comme s'ils n'existaient pas. Ils passent dans la petite salle réservée aux cas critiques, font quelques observations et il demande à deux de ses comparses de s'occuper des cas les plus graves, tandis qu'avec Ana ils vont reprendre les aspects administratifs.

Il semble désappointé par la gestion du lieux, au niveau administratif au moins, malgré les efforts qu'avaient fait les jumelles pour remettre le tout à plat. C'est, selon lui : "Encore une preuve de l'incompétence d'Alfred"

Doyle et Hannibal, qui s'étaient fait oublier dans un coin à l'arrivée des scientistes, vont jeter un coup d'oeil à la pièce de quarantaine, et n'y voient plus ni les scientistes, ni le mitier qui était arrivé le matin. En demandant à un autre patient, ce dernier leur dit, entre deux quinte de toux, que les deux hommes l'ont emmené par la porte de derrière. Il semble inquiet de ce que sera son sort à lui avec le retour des scientistes au dispensaire ...
Les deux compagnons envoient la Gouaille demander à Ana le dossier de son ami et la prévenir, tandis qu'eux partent à la poursuite du patient disparu. Ils arrivent juste à temps au bout d'un quai pour voir un ballon taxi s'envoler, les deux scientistes faisant demi tour vers eux.

Après qu'ils aient averti Ana, celle ci demande au scientiste Ernenan, toujours à observer les livres de où est passé son patient, avec un regard glacial, il lui répond que ce dernier a du préférer rentrer chez lui, et qu'on arrête de le déranger pour la moindre broutille. Son ton est si ferme qu'Ana n'ose pas le contredire, bien qu'elle bout intérieurement.
Elle est ensuite remerciée, non sans une rapide félicitation sur sa tenue du lieu et ses compétences médicales. Le scientiste prendra la chambre au dessus du dispensaire, ses compagnons ne sont que de passage.
Elle rejoint donc Doyle et Hannibal. Accompagnés de la Gouaille, ils ramènent le Scovié vers le Quartier Généreux et envoient Tête Dure chercher la quatrième de leur bande pour tous les passer à une inspection sanitaire complète. Ils laissent aussi un message à Mortimer lui demandant s'il pourra organiser le nettoyage de leur squatt.

Tandis qu'Ana tente de passer les gamins au peigne fin, Hannibal et Doyle se rendent vers le commissariat des passantes, pour en apprendre plus sur l'homme qui a disparu, l'accident qui lui est arrivé et le ballon taxi qui l'a emmené. Sur place ils croisent l'inspecteur Tabarre, qui leur donne quelques nouvelles des affaires du moment. L'Oeil Noir, un célèbre monte en l'air, à encore frappé et C'est le premier accident de cette gravité sur ce chantier pourtant d'une taille colossale, comparé à ce qui s'est fait depuis les premières installations dans les profondeurs. L'accident a eu lieu juste après la découverte d'une machine absurde, dont on ne sait pas si elle fonctionnait. Le véhicule semble bien appartenir aux scientistes.
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Re: [PU&V] I : La nuit est à vous 3

Message par daegron »

La nuit est à vous : 3
Séance 13 du 20/04/2016 :

Septime 3, Nouvel de l'an 207, cycle diurne

Adèle est dans la ville haute, place des belles colonnes, avec Héroïne, tout le monde ne parle que de l'arrestation de l'Oeil Noir, le célèbre monte en l'air, une semaine après qu'il ait réussi l'exploit de pénétrer dans la forteresse scientiste ! Selon le quotidien "les Passerelles", il s'agirait d'un habile stratgème de SURETE, et l'interrogatoire aurait révélé la nature schizophrène du monte en l'air, ce pourquoi il aurait envoyé dans un dispensaire alieniste en attendant son transfert au chateau ... Les compagnons ne sont pas convaincus, et commencent à échaffauder des plans pour faire survivre le personnage (si ce n'est l'homme), à ses mésaventures ... Ana & Doyle sont à leurs emplois respectifs, Doyle en profite pour s'informer sur ce coup de filet "magique", et comprends que l'homme n'a été interpellé par un pandorre que par pur hasard, et c'est ensuite que des recoupements auraient étés faits par SURETE. Après avoir attendu des semaines la réponse du vieux gardien de phare, Arkady a emmené Hannibal rencontré le vieil homme sur son île du sanctuaire. Ils ne tournent pas longtemps autour du pot, et l'homme confirme à Arkady que c'est bien lui qui lui a fabriqué son bras automatisé, dans un atelier caché dans les tréfonds de l'île. Il reconnait aussi que c'est bien son buste que les compagnons ont pu apercevoir dans les étages récents de la Grande Bibliothèque, il y a quelques années il était encore professeur en automatismes à l'université. Hannibal fait vite le lien entre son nom et son ancienne fonction ... Olrich ? Comme l'ingénieur reconnu Sarl Olerique de Margannes, le maître de recherche de Nolienne avant qu'il ne disparaisse prétendument en mer lors d'un voyage sur forge ? ... Et de Margannes ? Il confirme, c'est bien l'oncle d'Héroïne,mais aussi l'ainé d'Elégie, l'actuelle matriarche des Margannes ! Mais s'il dit être attristé de ne pas avoir revu sa famille depuis bien longtemps, il demande aux comparses de ne rien dire de son identité, et surtout pas à sa famille ...

Il jette un coup d'oeil au bras d'Arkady et après quelques réglages, ce dernier retrouve toute sa mobilité. Hannibal n'en perd pas une miette, et questionne l'ancien sans s'arrêter tout le temps de leur passage. Ils repartent avec l'assurance d'être toujours bien reçus tant qu'ils tiendront leur langue.

Après avoir retrouvé Anna & Doyle au Quartier Généreux, ils reçoivent un appel d'Adèle sur le parlophone. Du haut d'une terrasse de la place des belles colonnes, elle a été témoin du braquage de la Caisse du Progrès, la maison de change des Margannes où ils ont déposé les fonds de la soirée de bienfaisance qu'ils ont organisé quai des longs départs il y a quelques semaines. Héroïne tente d'en savoir plus par son frère, Olfred, second à la maison de change concernant les aspects de sécurité après leur oncle Heurtoir, mais ce dernier est tellement pris par l'affaire qu'elle n'en sait pas encore beaucoup plus. Ils sautent donc dans le ballon morgue et filent vers la place. Doyle réussit à tirer quelques infos d'un collègue de son paternel qui empêche les badauds de s'approcher : aux vues des méthodes et d'un tatouage que portait l'un des agresseurs, il s'agirait d'une troupe de bandits d'honneur, probablement des Ourxydes. Les scientistes sont arrivés rapidement après l'alerte, selon Héroïne, rien de surprenant à cela, ils ont fabriqué l'alliage des blindages qui se sont abattus autour de l'édifice lorsque l'alarme a retenti. Mais leur métal était réputé inaltérable, et les braqueurs semblent avoir utilisé un acide ou un gaz qui a percé ce blindage, et ce assez rapidement pour que les voyous puissent pénétrer dans la salle des coffres, faire une razzia et ressortir par une porte de service donnant sur un ponton d'amarrage privé, à l'arrière du bâtiment, pourtant elle aussi sécurisée... Leur connaissance des lieux, la rapidité avec laquelle ils ont agi, et le temps de réaction des pandores laissent supposer qu'ils étaient très bien renseignés, voir qu'ils avaient une complicité interne à la maison de change !

Alors qu'ils sont encore en train d'interroger des témoins, Hannibal réussit à observer l'effet du gaz qui a "dissout" les plaques d'acier, cela lui semble incompréhensible : aucune trace d'abrasion, de fonte ou de quelque travail sur l'acier, la coupure est nette, comme si une partie de la plaque avait tout simplement disparu ! Arkady repère dans la foule un passant lui rappelle quelque chose ... L'homme semble s'intéresser aux discussions autour de la place tout en restant bien à distance des pandores qui clôturent la zone. Son col est relevé et son chapeau baissé, masquant la majeure partie de son visage. Ce n'est que lorsque leurs regards se croisent qu'il sait d'où il connait le bougre. C'était l'un bookmakers de l'époque où il participait à des matchs de boxe illégaux, Paral Stalin, qui a évolué depuis pour devenir le chef ... des Ourxydes ! L'homme a aussi reconnu Arkady, et il ne perds pas une seconde pour traverser à nouveau la foule et se diriger vers les plate formes de stationnement à l'autre bout de la place. Arkady appelle ses compagnons et tous se ruent à la poursuite du mafieux, qui, après quelques cabrioles et à deux doigts d'Arkady, saute dans un ballon qui l'attendait discrètement sur une plateforme en contrebas. Ils hésitent à emprunter un ballon taxi pour les poursuivre, et se ravisent quand l'un des gangsters sort une arme par la fenêtre du ballon et les met en joue, attendant de voir leur réaction.
Ils s'arrêtent donc là, rongeant leur frein, et se retrouvent sur la place pour faire un point sur la marche à suivre. Héroïne se doute qu'il y a eu quelque complicité à l'intéreieur de la maison de change, et leur demande de creuser comme ils le peuvent, juste au cas où les moyens de son oncle seraient grévés par un complice trop important. Adèle va rester avec elle pour suivre les avancées côté Margannes et faire les déclarations nécessaires, puisque leurs coffres, ainsi que celui où elle a déposé la recette de la soirée de gala, étaient dans la chambre forte qui a été pillée.
Doyle, après un passage au commissariat avec Hannibal, ira dîner en famille, savoir si son père -et moins probablement son imbécile de frère- ont eu quelques infos sur l'affaire. Arkady passera par Cassius, le chef des Déboulonneurs, pour tenter d'obtenir un entretien avec Paral Stalin.

Alors qu'ils se dirigent vers le ponton où est amarré le ballon d'Ana, une immense silhouette surgit des brumes pour se poser devant eux. Si Hannibal semble trouver celà tout à fait normal, Ana, Doyle et Arkady ont un mouvement de recul quand le messager tombé du ciel, un colosse sans visage à la peau noire, rabat ses immenses ailes noires dans son dos et tend un parchemin à Hannibal. Le crâne de Doyle lui donne l'impression qu'il va exploser quand la créature parle dans leurs têtes, d'une voix pourtant douce, bien que d'une profondeur inhumaine :
"Monsieur Tucville, n°6 souhaiterait vous rencontrer pour parler de vos travaux en automatisme et programmation, il serait heureux de vous recevoir ce soir dans le palais des Cîmes, merci de me confirmer, ou non, votre présence."
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Re: [PU&V] I : La nuit est à vous

Message par daegron »

[résumé de la séance du 20/04 complet]
[...]l'exercice est meilleur que l'art – l'exercice est bien utile sans art mais un art n'est pas très utile
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