Résumé - VI. Le Pic de Malystryx
Posté : 25/08/2008 à 08:20
Séance du 07/06/2008
Pic de MalystryxNous avons donc pris la route vers les Plumes. Ce trajet fut tout bonnement épouvantable. La chaleur insoutenable, le manque d'oxygène, tout concourrait à nous épuiser, et Cassandra montra très vite des traces de fatigue. L'après-midi n'étais pas entamée que j'étais moi-même en piteux état. Nous pensions nous réfugier dans une grotte pour prendre quelque repos, mais Serre d'Aigle ayant volé vers elle en reconnaissance nous apprit qu'elle était gardée et munie d'un système d'alarme. Non seulement nous ne pouvions en approcher, mais il fallait de plus éviter à tous prix d'être repérés !
Nous avons donc repris notre marche laborieuse. Dans notre malheur, nous avions la consolation de constater que même les créatures que nous avions affrontées dans les plaines trouvaient les conditions sur le volcan trop pénibles. Nous n'avons en effet affronté dans la journée qu'un félin de lave, ce qui était déjà beaucoup étant donné notre état d'épuisement. Seuls Eric et Valerius s'en sont bien sortis, pourtant ce dernier avait dû subir une brûlure due à son armure en passant trop près d'une coulée de lave. Enfin, la nuit tomba, nous donnant prétexte à quelque repos. Je me souviendrai longtemps de ce tour de garde, la nuit n'était pas vraiment la nuit, au fur et à mesure que le peu de soleil qui passait au travers des nuages disparaissait, les filets de lave éclairaient le flanc du gigantesque volcan. Un cri puissant, guttural, déchira la nuit, et je frissonnai de crainte en reconnaissant la plainte d'un dragon. Je croyais obtenir encore un peu de repos à la fin de mon tour de garde, et c'est avec ce bref espoir que je réveillai Serre d'Aigle qui devait me remplacer. Je lui exposait ce que j'avais entendu quand d'un geste il m'intima le silence. Nous tentâmes tous deux de percer la nuit, et finîmes par les apercevoir, aidés par notre vision elfique. Ces créatures étaient plus répugnantes que des draconiens : des sortes d'hommes dragons difformes, qui cherchaient à nous prendre en embuscade. Ma discrétion en réveillant mes camarades ne fut sans doute pas suffisante, car ils ont compris avoir été repérés et sont passés immédiatement à l'attaque. Ces créatures étaient d'une grande puissante, et nous avons du faire appel à l'éclat de cristal pour survivre à cette attaque. Le premier que nous avons occis tentait de fuir, et c'est alors qu'il volait que Cassandra l'acheva d'un projectile magique, provoquant une explosion. Nous venions de l'empêcher de prévenir son supérieur, mais au prix de toute discrétion ! Dès que nous nous sommes débarrassés des autres, nous avons levé le camp au plus vite, dans la nuit, et en marchant sur un terrain glissant. Cette épreuve se traversa la peur au ventre : le dragon avait de nouveau crié, et tandis que Valerius et Prince se trouvaient séparés de nous d'avoir glissé, nous entendîmes de puissants battements d'ailes. Le côté kender d'Eric prit le dessus, et cet inconscient alla observer le dragon tandis qu'il inspectait les restes de notre camp. Ce fut une chance pour nous tous qu'il ne soit pas repéré…
Au petit matin, nous avons dû progresser dans notre périple par en escaladant la paroi rocheuse. L'ascension fut longue et périlleuse, le vide sous nos pieds impressionnant. Même Eric s'appliqua sérieusement à grimper, sans chercher à nous battre de vitesse. Nous atteignîmes enfin le sommet, ainsi que l'entrée du tunnel indiqué par les kenders. Hélas pour nous, il était gardé, et par des créatures qui ne nous semblaient pas animées des meilleures intentions envers nous : des fourmis de la taille d'un poney, et nous jugeant sans nul doute comestibles. Nous avons eu peu en voyant Eric tomber dès le premier coup, et nous sommes battus comme des diables en espérant lui sauver la vie. En très peu de temps, deux fourmis étaient mortes et la dernière, blessée, fuyait à une vitesse incroyable. Eric n'avait heureusement subit qu'un poison momentanément paralysant, et en peu de temps il fut sur pieds.
Nous avons donc emprunté le tunnel, craignant de tomber sur la colonie mais n'ayant guère le choix. Au bout de très peu de temps nous avons retrouvé la fourmi blessée. Celle-ci nous précédait, boitant furieusement et avançant à notre vitesse. Eric proposait de la tuer, sans doute concevait-il quelque rancune du poison qu'il avait subit. Mais si je sais tuer pour me défendre, attaquer de sang-froid une créature ne nous vouant nulle hostilité et semblant naturelle m'était impossible aussi je l'en dissuadai. Je pense toujours avoir bien fait : en effet, notre chemin croisait celui de la colonie sans nous offrir le moindre choix. Nous avons eu la surprise d'apprendre que certaines fourmis parlaient le commun, elles nous ont menés à leur reine, et j'ignore si elle nous aurait laissé la vie sauve si nous avions occis gratuitement une des ses enfants.
La reine se montra tout de même étonnamment amicale. Les fourmis géantes avaient été menés ici lors d'un pacte avec Malystryx : elles pouvaient rester si elles maintenaient les tunnels pour ses soldats. Elles se nourrissent à présent de gobelins, qui ne manquent pas dans ces tunnels. La reine nous a octroyé beaucoup d'information, nous apprenant que les ogres étaient dirigés par une femme-dragon et nous confirmant la présence d'un bâton pouvant être celui que nous cherchions. Elle savait également où se trouvaient les kenders qu'elle nommait petits-êtres, et était disposée à nous indiquer le chemin.
Pic de MalystryxNous avons donc pris la route vers les Plumes. Ce trajet fut tout bonnement épouvantable. La chaleur insoutenable, le manque d'oxygène, tout concourrait à nous épuiser, et Cassandra montra très vite des traces de fatigue. L'après-midi n'étais pas entamée que j'étais moi-même en piteux état. Nous pensions nous réfugier dans une grotte pour prendre quelque repos, mais Serre d'Aigle ayant volé vers elle en reconnaissance nous apprit qu'elle était gardée et munie d'un système d'alarme. Non seulement nous ne pouvions en approcher, mais il fallait de plus éviter à tous prix d'être repérés !
Nous avons donc repris notre marche laborieuse. Dans notre malheur, nous avions la consolation de constater que même les créatures que nous avions affrontées dans les plaines trouvaient les conditions sur le volcan trop pénibles. Nous n'avons en effet affronté dans la journée qu'un félin de lave, ce qui était déjà beaucoup étant donné notre état d'épuisement. Seuls Eric et Valerius s'en sont bien sortis, pourtant ce dernier avait dû subir une brûlure due à son armure en passant trop près d'une coulée de lave. Enfin, la nuit tomba, nous donnant prétexte à quelque repos. Je me souviendrai longtemps de ce tour de garde, la nuit n'était pas vraiment la nuit, au fur et à mesure que le peu de soleil qui passait au travers des nuages disparaissait, les filets de lave éclairaient le flanc du gigantesque volcan. Un cri puissant, guttural, déchira la nuit, et je frissonnai de crainte en reconnaissant la plainte d'un dragon. Je croyais obtenir encore un peu de repos à la fin de mon tour de garde, et c'est avec ce bref espoir que je réveillai Serre d'Aigle qui devait me remplacer. Je lui exposait ce que j'avais entendu quand d'un geste il m'intima le silence. Nous tentâmes tous deux de percer la nuit, et finîmes par les apercevoir, aidés par notre vision elfique. Ces créatures étaient plus répugnantes que des draconiens : des sortes d'hommes dragons difformes, qui cherchaient à nous prendre en embuscade. Ma discrétion en réveillant mes camarades ne fut sans doute pas suffisante, car ils ont compris avoir été repérés et sont passés immédiatement à l'attaque. Ces créatures étaient d'une grande puissante, et nous avons du faire appel à l'éclat de cristal pour survivre à cette attaque. Le premier que nous avons occis tentait de fuir, et c'est alors qu'il volait que Cassandra l'acheva d'un projectile magique, provoquant une explosion. Nous venions de l'empêcher de prévenir son supérieur, mais au prix de toute discrétion ! Dès que nous nous sommes débarrassés des autres, nous avons levé le camp au plus vite, dans la nuit, et en marchant sur un terrain glissant. Cette épreuve se traversa la peur au ventre : le dragon avait de nouveau crié, et tandis que Valerius et Prince se trouvaient séparés de nous d'avoir glissé, nous entendîmes de puissants battements d'ailes. Le côté kender d'Eric prit le dessus, et cet inconscient alla observer le dragon tandis qu'il inspectait les restes de notre camp. Ce fut une chance pour nous tous qu'il ne soit pas repéré…
Au petit matin, nous avons dû progresser dans notre périple par en escaladant la paroi rocheuse. L'ascension fut longue et périlleuse, le vide sous nos pieds impressionnant. Même Eric s'appliqua sérieusement à grimper, sans chercher à nous battre de vitesse. Nous atteignîmes enfin le sommet, ainsi que l'entrée du tunnel indiqué par les kenders. Hélas pour nous, il était gardé, et par des créatures qui ne nous semblaient pas animées des meilleures intentions envers nous : des fourmis de la taille d'un poney, et nous jugeant sans nul doute comestibles. Nous avons eu peu en voyant Eric tomber dès le premier coup, et nous sommes battus comme des diables en espérant lui sauver la vie. En très peu de temps, deux fourmis étaient mortes et la dernière, blessée, fuyait à une vitesse incroyable. Eric n'avait heureusement subit qu'un poison momentanément paralysant, et en peu de temps il fut sur pieds.
Nous avons donc emprunté le tunnel, craignant de tomber sur la colonie mais n'ayant guère le choix. Au bout de très peu de temps nous avons retrouvé la fourmi blessée. Celle-ci nous précédait, boitant furieusement et avançant à notre vitesse. Eric proposait de la tuer, sans doute concevait-il quelque rancune du poison qu'il avait subit. Mais si je sais tuer pour me défendre, attaquer de sang-froid une créature ne nous vouant nulle hostilité et semblant naturelle m'était impossible aussi je l'en dissuadai. Je pense toujours avoir bien fait : en effet, notre chemin croisait celui de la colonie sans nous offrir le moindre choix. Nous avons eu la surprise d'apprendre que certaines fourmis parlaient le commun, elles nous ont menés à leur reine, et j'ignore si elle nous aurait laissé la vie sauve si nous avions occis gratuitement une des ses enfants.
La reine se montra tout de même étonnamment amicale. Les fourmis géantes avaient été menés ici lors d'un pacte avec Malystryx : elles pouvaient rester si elles maintenaient les tunnels pour ses soldats. Elles se nourrissent à présent de gobelins, qui ne manquent pas dans ces tunnels. La reine nous a octroyé beaucoup d'information, nous apprenant que les ogres étaient dirigés par une femme-dragon et nous confirmant la présence d'un bâton pouvant être celui que nous cherchions. Elle savait également où se trouvaient les kenders qu'elle nommait petits-êtres, et était disposée à nous indiquer le chemin.