Résumé - VI. Le Pic de Malystryx

Campagne Dragonlance durant l'âge des mortels. Dragonlance est un univers épique où des compagnons commencent de rien pour atteindre la gloire ! La connaissance de l'univers (en particulier de la période de l'âge des mortels) est un plus mais n'est pas obligatoire.

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Résumé - VI. Le Pic de Malystryx

Message par FredTGZ »

Séance du 07/06/2008

Pic de MalystryxNous avons donc pris la route vers les Plumes. Ce trajet fut tout bonnement épouvantable. La chaleur insoutenable, le manque d'oxygène, tout concourrait à nous épuiser, et Cassandra montra très vite des traces de fatigue. L'après-midi n'étais pas entamée que j'étais moi-même en piteux état. Nous pensions nous réfugier dans une grotte pour prendre quelque repos, mais Serre d'Aigle ayant volé vers elle en reconnaissance nous apprit qu'elle était gardée et munie d'un système d'alarme. Non seulement nous ne pouvions en approcher, mais il fallait de plus éviter à tous prix d'être repérés !

Nous avons donc repris notre marche laborieuse. Dans notre malheur, nous avions la consolation de constater que même les créatures que nous avions affrontées dans les plaines trouvaient les conditions sur le volcan trop pénibles. Nous n'avons en effet affronté dans la journée qu'un félin de lave, ce qui était déjà beaucoup étant donné notre état d'épuisement. Seuls Eric et Valerius s'en sont bien sortis, pourtant ce dernier avait dû subir une brûlure due à son armure en passant trop près d'une coulée de lave. Enfin, la nuit tomba, nous donnant prétexte à quelque repos. Je me souviendrai longtemps de ce tour de garde, la nuit n'était pas vraiment la nuit, au fur et à mesure que le peu de soleil qui passait au travers des nuages disparaissait, les filets de lave éclairaient le flanc du gigantesque volcan. Un cri puissant, guttural, déchira la nuit, et je frissonnai de crainte en reconnaissant la plainte d'un dragon. Je croyais obtenir encore un peu de repos à la fin de mon tour de garde, et c'est avec ce bref espoir que je réveillai Serre d'Aigle qui devait me remplacer. Je lui exposait ce que j'avais entendu quand d'un geste il m'intima le silence. Nous tentâmes tous deux de percer la nuit, et finîmes par les apercevoir, aidés par notre vision elfique. Ces créatures étaient plus répugnantes que des draconiens : des sortes d'hommes dragons difformes, qui cherchaient à nous prendre en embuscade. Ma discrétion en réveillant mes camarades ne fut sans doute pas suffisante, car ils ont compris avoir été repérés et sont passés immédiatement à l'attaque. Ces créatures étaient d'une grande puissante, et nous avons du faire appel à l'éclat de cristal pour survivre à cette attaque. Le premier que nous avons occis tentait de fuir, et c'est alors qu'il volait que Cassandra l'acheva d'un projectile magique, provoquant une explosion. Nous venions de l'empêcher de prévenir son supérieur, mais au prix de toute discrétion ! Dès que nous nous sommes débarrassés des autres, nous avons levé le camp au plus vite, dans la nuit, et en marchant sur un terrain glissant. Cette épreuve se traversa la peur au ventre : le dragon avait de nouveau crié, et tandis que Valerius et Prince se trouvaient séparés de nous d'avoir glissé, nous entendîmes de puissants battements d'ailes. Le côté kender d'Eric prit le dessus, et cet inconscient alla observer le dragon tandis qu'il inspectait les restes de notre camp. Ce fut une chance pour nous tous qu'il ne soit pas repéré…

Au petit matin, nous avons dû progresser dans notre périple par en escaladant la paroi rocheuse. L'ascension fut longue et périlleuse, le vide sous nos pieds impressionnant. Même Eric s'appliqua sérieusement à grimper, sans chercher à nous battre de vitesse. Nous atteignîmes enfin le sommet, ainsi que l'entrée du tunnel indiqué par les kenders. Hélas pour nous, il était gardé, et par des créatures qui ne nous semblaient pas animées des meilleures intentions envers nous : des fourmis de la taille d'un poney, et nous jugeant sans nul doute comestibles. Nous avons eu peu en voyant Eric tomber dès le premier coup, et nous sommes battus comme des diables en espérant lui sauver la vie. En très peu de temps, deux fourmis étaient mortes et la dernière, blessée, fuyait à une vitesse incroyable. Eric n'avait heureusement subit qu'un poison momentanément paralysant, et en peu de temps il fut sur pieds.

Nous avons donc emprunté le tunnel, craignant de tomber sur la colonie mais n'ayant guère le choix. Au bout de très peu de temps nous avons retrouvé la fourmi blessée. Celle-ci nous précédait, boitant furieusement et avançant à notre vitesse. Eric proposait de la tuer, sans doute concevait-il quelque rancune du poison qu'il avait subit. Mais si je sais tuer pour me défendre, attaquer de sang-froid une créature ne nous vouant nulle hostilité et semblant naturelle m'était impossible aussi je l'en dissuadai. Je pense toujours avoir bien fait : en effet, notre chemin croisait celui de la colonie sans nous offrir le moindre choix. Nous avons eu la surprise d'apprendre que certaines fourmis parlaient le commun, elles nous ont menés à leur reine, et j'ignore si elle nous aurait laissé la vie sauve si nous avions occis gratuitement une des ses enfants.

La reine se montra tout de même étonnamment amicale. Les fourmis géantes avaient été menés ici lors d'un pacte avec Malystryx : elles pouvaient rester si elles maintenaient les tunnels pour ses soldats. Elles se nourrissent à présent de gobelins, qui ne manquent pas dans ces tunnels. La reine nous a octroyé beaucoup d'information, nous apprenant que les ogres étaient dirigés par une femme-dragon et nous confirmant la présence d'un bâton pouvant être celui que nous cherchions. Elle savait également où se trouvaient les kenders qu'elle nommait petits-êtres, et était disposée à nous indiquer le chemin.
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Re: Résumé - VI. Le Pic de Malystryx

Message par FredTGZ »

Séance du 21/06/2008

GrigolthanNous sommes donc partis avec notre traductrice et deux soldates, et avons rapidement été perdus dans le dédale de couloirs que nous traversions. Nous avons cru marcher des heures, quand nos guides ont stoppé brusquement, effrayés par l'odeur nauséabonde d'un couloir sous l'entrée duquel nous devions passer. Elles refusèrent d'aller plus loin, mais étaient également incapables de nous indiquer par où nous devions passer. Nous avons dû faire preuve de beaucoup de conviction pour qu'elles acceptent de continuer si nous partions en éclaireur vérifier que nul danger ne nous y attendait. Aussi sommes-nous partis, Eric et moi, comme d'habitude celui-ci en tête, plus rapide, mais pas toujours assez discret… J'ai cependant ouvert grand les yeux en constatant qu'il marchait tout d'un coup au milieu du tunnel, arme baissée. Je pensai immédiatement à un charme et ne tardait pas à découvrir l'affreuse créature qui en était à l'origine, mélange d'homme et de cheval à six pattes, pourvue d'écailles et d'ailes de dragon et d'un arc… Mais il était trop tard : elle nous avait vu en premier, et je n'eus que le temps de me jeter sur le côté pour éviter au maximum le jet de flammes. Valerius la chargea courageusement, tandis qu'Eric était réduit à l'impuissance par le charme. Lors de la mise à mort, c'est en acide qu'elle explosa, nous laissant dans un piteux état. Serre d'Aigle y alla de ses sorts de soins… Cassandra nous apporta lugubre le corps quasiment sans vie de Kaëli, que notre druide sauva de la mort.

La voie à nouveau libre, les fourmis acceptèrent de poursuivre leur route. Enfin elles nous montrèrent une paroi nue, et nous expliquèrent que les kenders étaient de l'autre côté. Nous crûment d'abord qu'elles se moquaient de nous, mais nous constatâmes rapidement que la paroi était plus mince à cet endroit. Valerius empoigna un marteau de guerre pour la casser, tandis que les fourmis partaient et que nous nous éloignions à une distance respectueuse. Plusieurs coups de marteau n'avaient enlevés que des éclats, quand enfin Valerius trouva le point de rupture et toute cette parie mince s'effondra… révélant le visage d'un homme-dragon nous attendant tranquillement de l'autre côté, sa hache à deux mains levée et prêt à souffler du feu. Ce combat signa sa perte, et nous eûmes le loisir d'explorer la salle vide. La créature avait laissé un bâton fort intrigant, décoré de bandes d'or et d'argent, et surmonté d'un cristal pur dans lequel un brouillard était visible. Ce que nous cherchions était au sol, une grille fermant un trou au fond duquel se trouvait des kenders. Nous nous hâtâmes de les libérer, pou les voir sortir dans un triste état. Parmi eux se trouvait Kerra, la soeur de Parrick qu'il nous avait supplié de sauver. Celle-ci nous expliqua à la façon incohérente des kenders qu'ils étaient destinés à être utilisés pour un rituel magique dont elle ignorait l'effet, mais pour lequel il fallait au sorcier ogre (avec le bâton que nous cherchions) et à la femme-dragon encore vingt-cinq kenders, obligatoirement affligés. Les kenders étaient emmenés dans le couloir de gauche, car le village ogre était à droite. Tandis que mes amis tentaient de la convaincre de rester avec les autres kenders, je partis en éclaireur vers la salle où étaient menés les kenders. Je suivis le couloir faiblement éclairé par des torches, longeant les murs, et aboutit au lieu du rituel : un pentagramme, des têtes de dragon, un autel au centre baignant dans le sang et des corps dispersés… cette description évoqua pour Cassandra la nécromancie quand je la lui décris. La pièce était vide, aussi y allâmes-nous ensemble. Mais en retournant dans cette pièce, une intuition me fit comprendre que quelque chose d'anormal s'y produisait. Il me semblait qu'une ombre avait bougé. Dans le doute, je pris l'arbalète et la préparai. Mais ce n'était que le mage ogre, doté de la capacité de se rendre invisible. Celui-ci n'est apparut que le temps de faire se relever les corps de kenders. Il s'agissait sans nul doute de nécromancie, et tandis que mes camarades luttaient contre les pauvres zombies, Eric en particulier qui se laissa submerger pour m'aider, je me concentrai pour retrouver mes capacités de kirath. Très vite, je perçu l'ogre, en mauvaise posture juste à côté d'ours que Serre d'Aigle venait de faire apparaître. Il se déplaça un peu et commença à former une boule dans le creux de sa main, prélude à un sort, sûr de son invisibilité. Je le visai et lui décochait quelques flèches, assez pour le déconcentrer, le faire apparaître et attirer sur moi sa haine. Nous l'avons lardé de coups, profitant de son apparition… il nous semblait bien mal en point, cependant le danger n'était pas écarté. Eric venait de crier “Il se régénère !” quand il disparut à nouveau, sans doute dans le but de guérir ses blessures hors de notre portée. Il était inconcevable de le laisser faire, aussi me déplaçai-je en le voyant aller dans le couloir inexploré, espérant lui décocher de nouvelles flèches.

C'est là que je la vis arriver : la femme-dragon, encore une de ces ignobles créatures. Cassandra l'avait vu également, et lui envoya un sort sans attendre. Je surpris le regard de haine en retour et me plaçai entre Cassandra et le monstre. Mais c'est Grigolthan qui fonça sur moi. Son bâton n'aurait pas dû me faire mal, mais je sentis dès le contact la vie s'échapper de moi. Je m'écartai et entendit Valerius héler l'ogre et le défier. Le solamnique a fait honneur à son ordre tout au long de ce combat, nous insufflant courage, et terminant notre adversaire avec bravoure. Même à terre, Grigolthan était une menace, et nous avons dû nous acharner à l'achever malgré l'autre danger qui planait. La femme-dragon nous le fit durement payer : elle réussit à nous prendre tous dans son souffle de feu. Et si ceci suffit à achever son allié, nous crûmes y perdre Serre d'Aigle et Cassandra. Impossible de vérifier s'ils étaient morts ou seulement évanouis : le femme-dragon nous aurait occis par derrière. Fort heureusement, tandis que Valerius et moi l'occupions, Eric s'empara d'une potion de soin de Serre d'Aigle et la lui fit boire. Un coup d'oeil en arrière tandis que je combattais, l'éclat de cristal en main, me permit de constater que le druide s'était relevé et soignait la mage. Peu après l'arrivée d'Eric au combat, nous sentîmes la monstruosité faiblir sous les coups, et le demi-kender nous cria de nous reculer. Nous avions eu la même idée : la femme-dragon risquait d'exploser, et blessés comme nous étions, il nous était trop dangereux de rester à proximité. Ce fut finalement une de mes flèches qui acheva le monstre, mais nous ne nous étions pas assez reculés : le souffle de l'explosion nous atteignit tous, sauf Cassandra que sa position allongée avait protégée.

SindraEnfin, tout était terminé. Le corps de l'ogre était tombé dans la mare de sang, ce qui la faisait bouillonner, mais le bâton était resté sur la passerelle et pourrait être donné aux oracles. Il nous rester à trouver comment nous allions ramener Cassandra qui n'était pas en état de marcher. Fidèle à sa nature kender, Eric décida d'explorer le couloir, mais revint très vite en toussant affreusement et déclarant qu'il n'y avait rien à voir. Pourtant, son intuition était juste, car en rengainant l'éclat de cristal, je perçus que sa luminosité changeait. Indubitablement, l'artefact me signalait quelque chose, un chemin à prendre. Eric accepta de désamorcer le piège et une fois la porte ouverte, nous pénétrâmes dans ce qui nous sembla être un entrepôt d'armes… du moins pendant quelques secondes, car la lumière engendrée par l'éclat de cristal grandit et nous éblouit à un tel point que seule une arme était encore visible. Il s'agissait d'une lance en argent, décorée d'une tête de dragon en or. Une lumière bleutée semblait émaner de l'intérieur de cette lance, à laquelle répondit une lueur de la même nuance sur l'éclat de cristal. Les deux grandirent et se rejoignirent sous nos yeux ébahis, laissant apparaître une elfe, qui nous délivra le message de prendre la lance et vaincre les ténèbres avant de disparaître. Dans la lumière redevenue normale, nous reprîmes lentement nos esprits. Examinant la lance, Cassandra confirma notre intuition : il s'agissait d'une lancedragon extrêmement vieille.
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