Les Cinq Soleil
Capitaine de Clichy (ex-Capitaine de l'Espadon) : Le Capitaine de Clichy est un homme franc et généreux qui n’use jamais de violence à bord et qui ne laisse jamais le moral de l’équipage décroître. Il a prouvé maintes fois son attachement à ses hommes en secourant des membres de son équipage alors qu’ils étaient prisonniers. Son équipage lui voue une loyauté et une admiration sans bornes. Le Capitaine de Clichy est un homme de 45 ans, grand et mince, qui ne porte pas la perruque mais une abondante chevelure poivre et sel. Il porte l’uniforme des officiers de la Marine Royale, toujours tiré à quatre épingles, et arbore fièrement sa rapière finement ouvragée qui ferait pâlir d’envie le plus aguerri des bretteurs. Il porte sur le visage des rides de caractère qui lui donnent un air expressif, franc et sympathique. Son nez, légèrement pointu quoique fin et bien proportionné, soutient une allure digne, avenante et paternaliste. Ses yeux pâles, encadrés par d’épais sourcils grisonnants et bien taillés, traduisent un regard empli de compassion. Son visage allongé s’achève avec une fine moustache et un bouc taillé en pointe.
27 mai 1718 : gravement blessé dans une embuscade à Brest, il ne prend pas part au voyage, et est remplacé par Monsieur de Sailly.
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Monsieur de Sailly (Capitaine de l'Espadon) : Plutôt petit et sec, monsieur de Sailly fixe parfois de ses yeux bleus et froids un regard morne sur une personne sans sembler la voir. Son visage maigre, anguleux et osseux inspire le mépris, et tend à masquer sa faible personnalité. Le front dégarni, ses cheveux bruns se rabattent sur le devant du crâne en une mèche grasse qui cache les rides de son front. Sa seule vue inspire un mélange de dégoût et d’indifférence.
Mort le 28 juin 1718, assassiné par Charles de Jarnac.
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Charles de Jarnac (Second de l'Espadon) : Agé de 43 ans, voilà près de vingt ans qu’il occupe ce poste, dont près de huit ans au service du Capitaine de Clichy. Autant dire qu’il inspire le respect !Charles de Jarnac est un homme massif aux traits taillés à la serpe. Il porte un uniforme impeccable mais se rase peu souvent, afin de masquer en partie les deux méchantes cicatrices qui lui parcourent le cou et le menton. On peut remarquer dans son regard une colère contenue, mais il dégage une impression de franchise un peu brute, que l’équipage trouve sympathique. Ses cheveux bruns aux racines grisonnantes sont généralement attachés par un catogan.
28 juin 1718 : très gravement blessé en duel à l'escrime par La Caresse, victime d'un imparable croisé d'epée qui lui transperça l'oeil. Constitué prisonnier par les mutins victorieux, il est laissé à son sort à bord d'une chaloupe, en compagnie de De Citeaux et des gardes-marine qui se sont rendus.
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Vice-amiral Victor-Marie d'Estrée : Victor-Marie, Marquis de Coeuvres, Duc d’Estrées ; Maréchal de France ; Vice-amiral du Ponant ; Président du Conseil de Marine ; Membre de l’Académie des Sciences ; Membre de l’Académie Française.
Le vice-amiral d’Estrées est un homme plutôt petit, les cheveux blancs et le visage très ridé. Il respire une gloire passée est reste d’une prestance magnifique, mais sa main gauche tremble de temps à autre et sa goutte le fait visiblement souffrir.
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Monsieur de Bourg (Canonnier de l'Espadon) : Sur la gaillard d'arrière, pendant la mutinerie, monsieur de Bourg affronte Xabi de Cazauban en duel. Le coeur transpercé, le second lieutenant est tué en deux bottes.
Mort le 28 juin 1718.
Gwen Lossec (Quartier-maître de l'Espadon) :
Jean-François Ringuet (Maître d'équipage de l'Espadon) : Promu Second après la mutinerie, "La Trique" est mortellement touché à la tête lors de l'affrontement contre les navires de guerre espagnols. Il sera soigné par Saint Marc, qui le maintient en vie, mais il est rendu à l'état de légume, incapable de prononcer la moindre parole cohérente. Remplacé le 27 juillet 1718 à son poste par Xabi,
La Trique décède des suites de sa blessure le 24 août 1718 à Saint-Christophe.
Jérémie de Citeaux (Capitaine des Gardes-marine) :
La Fouine (cambusier) : apparemment accusé par la majorité des membres de l'équipage d'avoir gêté la nourriture, il a accepté sans condition de quitter l'Espadon après que la mutinerie a éclaté.
La Baleine (coq) :
Gérard Colin "Le Boiteux" (chef de pièce) :
"La Trogne" (maitre calfat) :
"Bras d'acier" (maître charpentier) :
"Pique-toile" (maître voilier) :
"La Buse" (vigie) :
Thierry Gentil (nouvelle recrue, matelot/gabier) :
Prigent (matelot) : mort le 11 juin 1718, les reins éclatés sous les coups de fouets ordonnés par M. de Sailly, pour avoir levé la voix et participé à une bagarre générale dans les quartiers de l'équipage (à cause de l'ordinaire atroce).
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